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Star Trek

Affiche du film

 


 

Titre original

Star Trek

Synopsis

La plus grande odyssée spatiale de tous les temps voit le jour dans le nouveau Star Trek, mettant en scène le premier voyage d'un tout nouvel équipage à bord de l'U.S.S. Enterprise, le vaisseau spatial le plus sophistiqué de l'histoire. Dans ce périple semé de dangers, d'action et d'humour, les nouvelles recrues doivent tout faire pour empêcher le plan diabolique d'un être maléfique menaçant l'humanité toute entière dans sa quête de vengeance. Le sort de la galaxie est entre les mains de deux officiers que tout oppose : d'un côté, James Kirk, originaire de la rurale Iowa, tête brûlée en quête de sensations fortes, de l'autre, Spock, issu d'une société basée sur la logique et rejetant toute forme d'émotion. Quand l'instinct fougueux rencontre la raison pure, une improbable mais puissante alliance se forme et sera seule en mesure de faire traverser à l'équipage d'effroyables dangers, là où personne n'est encore jamais allé...

Genre

Science-Fiction

Année de production

2009

U.S.A.

Date de sortie en France

6 mai 2009

Réalisateur


Musique

Michael Giacchino
Alexander Courage
Jerry Goldsmith

 
 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Chris Pine
Chris Pine James T. Kirk
Zachary Quinto
Zachary Quinto Spock
Leonard Nimoy
Leonard Nimoy Spock Prime
Eric Bana Nero
Bruce Greenwood Pike
Karl Urban Leonard 'Bones' McCoy
Zoe Saldana Uhura
Simon Pegg Scotty
John Cho
John Cho Hikaru Sulu
Anton Yelchin Chekov
Ben Cross
Ben Cross Sarek
Winona Ryder
Winona Ryder Amanda Grayson
Chris Hemsworth
Chris Hemsworth George Kirk
Jennifer Morrison Winona Kirk
Rachel Nichols Gaila
Faran Tahir Capitaine Robau
Tim Griffin Un ingénieur sur le Kelvin
Freda Foh Shen Le timonier du Kelvin
Sonita Henry Le docteur du Kelvin
Kelvin Yu Un technicien médical
Billy Brown Le pilote d'évacuation médical
Jimmy Bennett Jeune James T. Kirk
Greg Grunberg Le beau-père
Cody Klop Le petit dur vulcain
Akiva Goldsman Un membre du conseil vulcain
Tony Guma Lew le barman
Reggie Lee Un administrateur du test
Jonathan Dixon Un officier tactique du test
Margot Farley La sténographe au conseil du collège
Jeff Chase Un cadet Alien
Michael Berry Jr. L'officier tactique romulien
Lucia Rijker L'officier de communication romulien
Pavel Lychnikoff Le commandant romulien
Greg Ellis Chef ingénieur Olson
Jeff O'Haco Ancien vulcain
Deep Roy Keenser
Majel Barrett Voix d'ordinateur à Starfleet
Justin Rodgers Hall Un officier de la sécurité de Starfleet
Bertrand Roberson Jr. Un cadet dans une navette
William Morgan Sheppard Le ministre des sciences vulcain
Arne Starr Lieutenant commandeur ingénieur
Lynnanne Zager Voix de l'USS Enterprise
Mark Casimir Dyniewicz Un prisonnier des klingons
Nancy Guerriero un membre d'équipage


 

Récompenses

Oscar Oscars
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleurs maquillages2010Barney Burman, Mindy Hall et Joel Harlow

 


 

Nominations

B.A.F.T.A. B.A.F.T.A.
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleur son2010Peter J. Devlin, Andy Nelson, Anna Behlmer, Mark P. Stoeckinger, Ben Burtt
Meilleurs effets visuels2010Roger Guyett, Russell Earl, Paul Kavanagh, Burt Dalton

 
Grammy Award Grammy Awards
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleur Bande originale de film2010Michael Giacchino

 
Oscar Oscars
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleur son2010Mark Stoeckinger et Alan Rankin
Meilleur mixage sonore2010Anna Behlmer, Andy Nelson et Peter J. Devlin
Meilleurs effets visuels2010Roger Guyett, Russell Earl, Paul Kavanagh et Burt Dalton

 
Screen Actor Guild Screen Actor Guild
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleurs cascasdeurs2009 

 

 

Critique du Film

Note :
 
 
Le casting de Star Trek version 2009 au grand complet

 
A la recherche de Spock

 
En 2002, la franchise Star Trek est au plus mal. Avec consécutivement l'arrêt de la série Star Trek Enterprise et l'échec au box office du dixième film de la franchise, Star Trek Nemesis les indicateurs sont au plus mal quand à la continuité d'un saga qui dure depuis plus de quarante ans. Très vite, il s'avère évident que pour relancer la machine, il va falloir revenir aux origines du mythe, à savoir les aventures du capitaine Kirk et de son vulcain d'ami, Spock. Logiquement, un reboot est donc envisagé. Ce n'est pas la première fois de l'histoire de Star Trek qu'il est envisagé de tourné une préquelle des aventures de Kirk, puisque Gene Roddenberry en parlait déjà en 1968...
A cela s'ajoute le fait que les reboot sont à la mode, suite aux succès de la seconde trilogie Star Wars, mais aussi et surtout celle de Batman, avec Batman Begins et sa suite encore plus juteuse, The Dark Knight. Si la nouvelle mouture des aventures du Caped Crusader ont pris une tournure plus sombre, il n'est pas question de faire la même chose avec Star Trek, bien au contraire (là aussi, la mauvaise expérience Star Trek Nemesis y est pour quelque chose).
Malgré l'échec de Star Trek Nemesis, un nouveau film est très vite demandé par Gail Berman, président de la Paramount, qui ne veut pas voir s'échapper les droits de la franchise, qui iraient sinon à priori à la chaîne CBS, qui dans ce cas lancerait sans aucun doute une nouvelle série T.V. Les deux scénaristes de Mission: Impossible III, Roberto Orci et Alex Kurtzman, sont donc missionner pour redonner une nouvelle jeunesse à Kirk et ses amis. J.J. Abrams, au travers de sa maison de production Bad Robots, se lance dans la production du film (ce sera le premier film de la saga à ne pas être totalement produit par Paramount Pictures), en 2005. C'est finalement assez logiquement qu'au final J.J. Abrams se retrouvera réalisateur, lui qui n'avait dans un premier temps envisagé qu'un poste de producteur, comme ce qu'il avait fait pour Cloverfield.

 
Winona Ryder et dans Ben Cross dans Star Trek

 
Pour se protéger des erreurs inhérentes aux préquelles, en particulier lorsque cela est fait par une personnage ne connaissant pas bien l'univers dans lequel se déroule son histoire, ce qui est le cas de J.J. Abrams, la solution choisie est de faire se dérouler cette nouvelle aventure dans un passé parallèle, rendu crédible par une altération du passé lié à un voyage dans le temps de certains personnages clés de l'histoire.
Cette idée de base, en dehors d'être narrativement intéressante (depuis H.G. Wells tout le monde sait que voyager dans le temps peut avoir des impacts majeurs sur le futur), permet de se prévenir de toute la rigidité liée aux centaines d'épisodes de la saga, qui ont inévitablement créé un univers temporellement figé dans le marbre. Y compris en ce qui concerne le destin de certains des personnages (comme par exemple la mort du capitaine Kirk dans Star Trek Générations). Cela permet aussi d'autoriser les acteurs reprenant les rôles phares de faire évoluer leurs personnages de façon personnelle, sous couvert de réalité parallèle.
Mais pour faire accepter cela aux fans, rien de mieux que de faire valider l'histoire par un des héros originaux. Et qui de mieux que Spock pour cela (d'un autre côté, les autres personnages sont soit moins connus des profanes soit morts en mission lors des différents films ou épisodes de la franchise)? Reste à convaincre Leonard Nimoy de rejouer une dernière fois le personnage qui l'a rendu célèbre, ce que l'acteur ferra sans trop hésiter. Cela est d'autant plus notable que Leonard Nimoy n'était pas apparu en chair et en os dans un film depuis 1991, pour Star Trek VI: Terre Inconnue. Il servira en quelque sorte de gage de crédibilité pour le film.
Les fans de la franchise sont habitués aux voyages dans le temps, l'un des meilleurs épisodes de Star Trek la nouvelle génération, All Good Things... (accessoirement l'ultime épisode de la série), utilisait déjà le concept pour montrer un avenir légèrement autre, où chaque personnage avait évolué différemment de ce que la série nous laissait penser.
Quand au choix des méchants, les romuliens, il est avant tout lié au fait qu'ils ont été moins vus que les klingons, en particulier au cinéma, et que ces derniers sont devenus avec le temps, dans le coeur des fans, des gentils. Mais pour les suites de la franchise, on nous promet de les voir revenir en ennemis de la Fédération. Bien sur, J.J. Abrams se vantant de ne pas avoir vu Star Trek Nemesis, il ne pouvait pas savoir que le précédent film de la franchise avait déjà pour ennemis ces mêmes "rares" romuliens....
 
Eric Bana dans Star Trek onzième du nom

 
Une des difficultés majeures de ce nouveau Star Trek tient dans son casting. En effet, il faut trouver des acteurs capables de remplacer les acteurs originaux, physiquement ressemblant mais suffisamment originaux pour ne pas simplement singer l'ancienne génération.
Pour le rôle principal, plusieurs acteurs ont été sélectionnés. On retrouve par exemple Joshua Jackson (l'un des héros de la série Fringe de J.J. Abrams). Mais ce sont surtout Chris Pine et Mike Vogel qui sont sérieusement en lice pour remplacer William Shatner. Finalement, ce sera Chris Pine qui obtiendra les suffrages de la production et du réalisateur, l'acteur faisant preuve d'une certaine désinvolture correspondant bien à la vision du cinéaste. Chris Pine dire s'être inspiré d'Harrison Ford dans Star Wars et de Tom Cruise dans Top Gun pour créer son Kirk.
Face à lui, dans le rôle de Spock, la production est plus facilement tombée d'accord sur Zachary Quinto, encore tout auréolé de son succès dans la série Heroes. Pourtant, son cas est à priori plus complexe puisqu'il devra apparaître face à au "vrai" Spock (Leonard Nimoy), la ressemblance physique devant par définition impérativement être frappante. Star Trek Nemesis avait déjà mis face à face deux versions d'âge différente d'un même personnage, à savoir le capitaine Jean-Luc Picard (joué à la fois par Patrick Stewart et Tom Hardy).
Se joignent aux deux héros Karl Urban, quelque peu lassé de toujours jouer dans des films d'action (depuis Le Seigneur des Anneaux on le lui propose que des films de gros bras, lui qui rêve de faire de la comédie), John Cho, Anton Yelchin, Zoe Saldana (qui signe son premier gros succès de l'année 2009 avant Avatar), et Simon Pegg (qui n'aura même pas eu à passer d'audition pour décrocher le rôle).
Pour incarner le méchant, la production engage Eric Bana, suivant ainsi l'exemple de ses prédécesseurs ayant pratiquement à chaque fois fait appel à une pointure du milieu pour incarner l'ennemi du capitaine de l'Enterprise. Avec Chopper, cela fait le deuxième film où Eric Bana se retrouve avec des oreilles coupées.

 
Zoe Saldana dans Star Trek

 
Un film de Star Trek ne serait rien sans des effets spéciaux de qualité. Avec plus de 1000 plans truqués, le film regorge de SFX, en grande majorité numérique. Star Trek onzième du nom est d'ailleurs le premier film de la saga à n'avoir fait appel pour ses vaisseaux spatiaux qu'au numérique. Les SFW seront confiés en majorité à ILM et Digital Domain, même si ponctuellement d'autres sociétés viendront prêter main forte aux deux géants des effets spéciaux. Pourtant le réalisateur a tenu à tourner le maximum de son film en décors réels, avec environ 40% de tournage en live et 60% en studio ou devant des écrans bleus.
Côté design, J.J. Abrams fait appel à Ryan Church (qui a travaillé sur des film comme Star Wars épisode II: l'attaque des clones et sa suite la revanche des Sith, ainsi que sur la guerre des mondes, Transformers et Transformers 2 la revanche, ainsi que sur Avatar), Neville Page (créateur du monstre de Cloverfield) et John Eaves (un vétéran de la franchise Star Trek, qui a travaillé sur pratiquement toutes les séries Star Trek depuis Nouvelle génération). Leur mission est de donner au film une impression de modernisme teintée d'ancienneté, le but étant de bien rappeler au spectateur que l'histoire se déroule dans une time line passée.
Les concepteurs s'inspireront plus ou moins indirectement de deux oeuvres phares de la science-fiction: Star Wars et 2001, l'odyssée de l'espace, dans le but de créer un mélange entre space-opéra et réalisme spatial. Ainsi par exemple, la salle des machines de l'Enterprise a été totalement revue dans son concept, ressemblant bien plus à l'intérieur d'un navire ou d'un sous-marin que dans le reste de la franchise. Tous les passages mettant en scène la salle des moteurs ont été tournés dans une usine Budweiser (étrangement, un des personnages commande une bière de la marque à un moment dans le film!!).
Pour la création des effets visuels J.J. Abrams le grand Ben Burtt (a qui l'on doit les effets sonores de films comme Star Wars et ses suites, Les aventuriers de l'Arche Perdue et ses suites, E.T. l'extraterrestre, ou bien encore, plus récemment, Wall-E). A partir de son oreille infaillible, Ben Burtt recréera des sons proches de ceux, perdus, de la série originelle.
Enfin, à la musique, on retrouve, sans grosse surprise, Michael Giacchino, compositeur pratiquement inséparable de J.J. Abrams, qui vient broder autours des thèmes crées par Alexander Courage et Jerry Goldsmith.
 
Simon Pegg dans Star Trek

 
Afin de moderniser la franchise, J.J. Abrams décide de s'éloigner de ce qui avait fait la trademark de la saga, à savoir une science-fiction pacifique, où les conflits se règlent avant tout par le dialogue (c'est un petit peu moins vrai au cinéma par contre), en tout cas une science-fiction plutôt intellectuelle. Tout à fait à l'opposé de l'image qu'à la franchise en France, vue comme kitch et superficielle. Pour cela, le cinéaste se rapproche plus de "l'ennemi", à savoir Star Wars: Utilisation d'un découpage plus rapide, de situation plus tournées vers l'action, de punch lines plus marquantes, ... Même R2D2 viendra faire un petit cameo dans le film.
Même les monstres de Star Trek s'éloigneront des poncifs de la saga pour se tourner soit vers ceux de la cantina de La Guerre des Etoiles soit vers ceux plus difformes de la nouvelle saga. De ce point de vue là, le monstre qui poursuit Kirk sur Delta Vega est un mélange entre le Wampa de L'Empire contre-attaque, les créatures abyssales géants de la menace fantôme, avec juste un zest de Cloverfield pour faire bonne figure.
Les phasers, armes emblématiques de Star Trek ont elles aussi évoluées, pour maintenant ressembler aux pistolasers de La Guerre des Etoiles.
Aucun doute, J.J. Abrams est plus un fan de la saga de George Lucas que de celle de Gene Roddenberry. Il se trouve qu'à priori le public pense de même...
Si Star Trek doit beaucoup aux aventures de Han Solo et Luke Skywalker, J.J. Abrams n'en oublie pas pour autant de citer, au travers de très nombreuses références, l'univers créé par Gene Roddenberry, dont sa femme, Majel Barrett, fait ici sa dernière "apparition". Le plus important de ces clins d'oeil n'est autre que celui lié au capitaine Pike (Bruce Greenwood), censé être dans la mythologie Star Trek le prédécesseur de Kirk au poste de capitaine de l'Enterprise. Dans les faits, il s'agit du nom du personnage joué (par Jeffrey Hunter) dans le premier pilote de la série, refusé par NBC en 1964 (un second sera tourné, cette fois-ci avec William Shatner, qui ce coup-ci ne sera pas refusé et qui sera à l'origine du phénomène).
Enfin, toujours dans la catégorie clin d'oeil, citons la présence de la matière rouge (tirée d'Alias), ainsi que de la boisson Slusho (elle aussi un auto-cameo).
 
Zachary Quinto dans Star Trek   Bruce Greenwood dans Star Trek

 
Le pari de J.J. Abrams de relancer la franchise Star Trek est gagnée, avec un film qui dépassera au box office tous les précédents films de la franchise. Cela au prix du respect pur et dur de l'univers créé par Gene Roddenberry (mais dont, étrangement, personne ne se plaindra). Le film est définitivement plus accès public jeune que les autres films de la saga, mais cela n'est pas étonnant de J.J. Abrams, tout son oeuvre étant du pur divertissement destiné à un public jeune.
Si l'avenir de la saga passe par là, pourquoi pas....
Avec un revenu de 385 millions de $ (pour un budget de 150 millions), dont seulement 1/3 à l'international, le moins que l'on puisse dire c'est que le public, et surtout le public américain, a adoré le spectacle. Pour le reste du monde, cela reste mitigé, mais cela n'a rien d'étonnant, Star Trek ayant toujours eu plus de mal à trouver son public en dehors des Etats-Unis. Les suites, toujours avec le même casting, sont aujourd'hui envisagées avec sérénité par les producteurs et le studio.
 
Si vous avez aimé Star Trek, vous aimerez aussi:
 
  Film Pourquoi
Star Trek Nemesis Star Trek Nemesis L'épisode précédent de la saga
La Guerre des étoiles La Guerre des étoiles La véritable influence de J.J Abrams
Avatar Avatar L'autre grosse production de science-fiction de l'année 2009, où joue aussi Zoe Saldana
 
 


 

Conclusion


 
Zoe Saldana dans Star Trek

 
Si la saga a perdu la Roddenberry touch avec ce nouvel opus, il a par contre récupéré le public qui s'était dispersé depuis quelques années. En cause essentiellement une modification des attente du public, beaucoup plus demandeur de science-fiction musclée (à la Transformers que de S-F intellectuelle, comme nous avait habitué et la série et les films.
Il est par contre quelque peu dommage que les acteurs principaux de la nouvelle génération, en dehors de Zoe Saldana et Simon Pegg, soient aussi peu convainquant dans leurs rôles (et en particulier Chris Pine).
Mais quoi qu'il en soit, le spectacle reste divertissant, et pour peu que l'on se laisse entraîner dans l'histoire, captivant.

 
L'USS Enterprise, le mythe Star Trek

 

 


 
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