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Star Wars Episode IV: Un nouvel espoir

Affiche du film


Titre original

Star Wars episode IV: A new hope

Synopsis

Les chevaliers Jedi ont été exterminés et l'Empire gère la galaxie d'une main de fer. Un petit groupe d'irréductibles rebelles ose néanmoins se défendre et s'empare des plans secrets de l'arme suprême de l'Empire : l'Etoile de la Mort. Le plus fidèle serviteur de l'Empereur, Darth Vader, se voit confier une mission : retrouver la base secrète des rebelles. De son côté, la princesse Leia, chef des rebelles faite prisonnière, parvient à envoyer un signal de détresse qui est intercepté par Luke Skywalker, un jeune garçon de ferme. Ce dernier saisit sa chance de sauver la princesse et d'aider les rebelles à reconquérir l'Empire, avec l'aide de ses inoubliables frères d'armes, le sage Obi-Wan Kenobi, le téméraire Han Solo, le fidèle Chewbacca ainsi que les robots R2-D2 et C-3PO.

Genre

Science-Fiction

Année de production

1977

U.S.A.

Date de sortie en France

19 octobre 1977

Réalisateur

George Lucas

Musique

John Williams

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Mark Hamill
Mark Hamill Luke Skywalker
Harrison Ford
Harrison Ford Han Solo
Carrie Fisher
Carrie Fisher Leia Organa
Alec Guinness
Alec Guinness Ben Obi-Wan Kenobi
David Prowse
David Prowse Darth Vader
James Earl Jones
James Earl Jones Darth Vader (voix)
Anthony Daniels
Anthony Daniels C3-PO
Kenny Baker
Kenny Baker R2-D2
Peter Mayhew
Peter Mayhew Chewbacca
Dennis Lawson
Dennis Lawson Wedge Antilles
Peter Cushing
Peter Cushing Grand Moff Tarkin
Eddie Byrne
Eddie Byrne General Willard
Drewe Hemley
Drewe Hemley Red Leader
Garrick Hagon
Garrick Hagon Biggs
William Hootkins
William Hootkins Jek Porkins
Angus MacInnes
Angus MacInnes Leader Or
Richard LeParmentier
Richard LeParmentier Admiral Conan Motti
Jack Purvis
Jack Purvis Le chef des jawas
Rusty Goffe
Rusty Goffe Kabe, un jawa et droïde GONK
Lorne Peterson
Lorne Peterson Osleo Prennert
Don Henderson
Don Henderson Général Cassio Tagge
Christine Hewett
Christine Hewett Shada D'ukal
Malcolm Tierney
Malcolm Tierney Lieutenant Shann Childsen
Marcus Powell
Marcus Powell Osleo Prennert
Burnell Tucker
Burnell Tucker Del Goren
George Roubicek
George Roubicek Commandeur Nahdonnis Praji
Larry Ward
Larry Ward La voix de Greedo
Peter Diamond
Peter Diamond Garouf Lafoe / Stormtrooper / Tusken / Death Star Trooper
Anthony Forrest
Anthony Forrest Laze Loneozner

 

Récompenses

Saturn Award Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films
catégorie
Année
Gagnant
Award spécial pour les 20 ans du film1997 
Meilleur acteur1978Mark Hamill
Meilleur actrice1978Carrie Fisher
Meilleurs costumes1978John Mollo
Meilleur réalisateur1978George Lucas
Meilleurs maquillages1978Rick Baker et Stuart Freeborn
Meilleure musique1978John Williams
Meilleur film de science-fiction1978 
Meilleurs effets spéciaux1978John Dykstra et John Stears
Meilleur acteur dans un second rôle1978Alec Guinness
Meilleur scénarion1978George Lucas
Meilleur montage1978Paul Hirsch, Marcia Lucas et Richard Chew

 
BAFTA BAFTA
catégorie
Année
Gagnant
meilleure musique1978John Williams
meilleur son1978Sam Shaw, Robert R. Rutledge, Gordon Davidson, Gene Corso, Derek Ball, Don MacDougall, Bob Minkler, Ray West, Michael Minkler, Les Fresholtz,Richard Portman et Ben Burtt

 
Golden Globes Golden Globes
catégorie
Année
Gagnant
meilleure musique1978John Williams

 
Grammy Awards Grammy Awards
catégorie
Année
Gagnant
meilleure musique1978John Williams

 
Oscars Oscars
catégorie
Année
Gagnant
meilleurs décors1978John Barry, Norman Reynolds, Leslie Dilley, Roger Christian
meilleurs costumes1978John Mollo
meilleurs effets visuels1978John Stears, John Dykstra, Richard Edlund, Grant McCune, Robert Blalack
meilleur montage1978Paul Hirsch, Marcia Lucas, Richard Chew
meilleure musique1978John Williams
meilleur son1978Don MacDougall, Ray West, Bob Minkler, Derek Ball
Récompense spéciale1978Ben Burtt pour les effets sonores

 


Nominations

BAFTA BAFTA
catégorie
Année
Gagnant
meilleurs costumes1978John Mollo
meilleur film1978 
meilleur montage1978Paul Hirsch, Marcia Lucas, Richard Chew
meilleure production1978John Barry

 
Directors Guild of America Directors Guild of America
catégorie
Année
Gagnant
meilleur réalisateur1978George Lucas

 
Golden Globes Golden Globes
catégorie
Année
Gagnant
meilleur réalisateur1978George Lucas
meilleur film1978 
meilleur acteur dans un second rôle1978Alec Guinness

 
Oscars Oscars
catégorie
Année
Gagnant
meilleur acteur dans un second rôle1978Alec Guinness
meilleur réalisateur1978George Lucas
meilleur film1978Gary Kurtz
meilleur scénario1978George Lucas

 

 

Critique du Film

Note :

L'Etoile Noire, telle qu'elle apparaît dans la Guerre des Etoiles

Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine… Très lointaine

1977. Un raz de marée s'apprête à révolutionner la Science-Fiction au cinéma, et un mythe va se créer. Le mythe Star Wars.
Personne au départ n'aurait cru à un tel engouement, et en particulier les exécutifs de la 20th Century Fox, qui ont bien failli arrêter le tournage de Star Wars (qu'il faut maintenant appeler Star Wars épisode IV: un nouvel espoir), considéré comme trop cher, suite à quelques dépassements du budget initial (le film coutera au final 11,5 millions de dollars, pour un budget initial de 8 millions, et en rapportera 800 millions). Il faut dire qu'à l'époque, la science fiction n'était pas très bien vue, considéré comme uniquement réservée aux geeks, et n'ayant aucune chance d'attirer les foules. A tel point que le studio pense à stopper le film en plein tournage, par peur de ne jamais rentrer dans ses frais, et à réutiliser les scènes à effets spéciaux dans une série T.V., qui finalement ne verra jamais le jour (c'est exactement ce qui se passera avec la série San Ku Kaï, série créée uniquement pour surfer sur la vague Star Wars, et dont les scènes de bataille spatiales sont toutes tirées du film Les évadés de l'espace).
Voyant son projet sur le point d'être annulé, George Lucas négocie avec le studio. Il abandonne son salaire sur le film, qui serra ainsi réinfecté dans le budget et permettra de terminer et de sortir le film; en échange de quoi, il s'approprie les droits dérivés et la totale liberté sur son univers et ses suites potentielles. Le studio, pensant faire une bonne affaire, signe. Le film se termine, devient un succès planétaire inégalé, et transforme le jeune réalisateur sans le sou en nabab d'Hollywood, faisant de lui pratiquement du jour au lendemain l'un des hommes les plus puissants (et les plus riches) du métier. Rien qu'avec les produits dérivés, George Lucas se bâtira une fortune le laissant à l'abri du besoin. 30 ans après, il suffit d'aller dans n'importe quel magasin. Impossible de ne pas tomber sur au moins un produit dérivé Star Wars. Jouets, jeux vidéos, bandes dessinés, T-shirts, déguisements, etc. Rien n'échappe à la déferlante Star Wars, qui va tout simplement phagocyter la culture populaire du XXème siècle, en même temps que le film révolutionne le monde du cinéma.

Dark Vador et ses stormtroopers   le faucon millénaire  

A l'origine de cette oeuvre, un homme, George Lucas. Avant d'être réalisateur, l'homme est avant tout un scénariste de talent, passionné par les serials qui ont bercés son enfance, et dont Star Wars épisode IV: un nouvel espoir se veut directement inspiré. En effet, en faisant commencer son film en plein milieu de l'histoire, George Lucas nous plonge directement dans ces serials des années 40-50, précédant les films, se terminant toujours sur un cliffhanger à conclure dans le prochain épisode. George Lucas cherchait d'ailleurs à l'origine à porter à l'écran l'un de ses serials, Flash Gordon, mais n'ayant réussi à obtenir les droits, s'est dont retrouvé à créer sa propre histoire.
Une autre influence majeure du scénariste n'est autre que le cinéma japonais, et en particulier Akira Kurosawa, et son chef d'oeuvre la forteresse cachée, avec Toshirô Mifune (l'acteur est l'inspiration majeure du personnage d'Obi Wan Kenobi, finalement interprété par Alec Guinness). Cette fascination du japon se voit clairement dans les costumes des personnages principaux, Luke et Obi-Wan en tête, puisqu'ils portent ni plus ni moins qu'un kimono, tandis que Dark Vador, le grand méchant (qu'il est inutile de présenter, tant ce personnage est devenu une icône) quand à lui possède une armure qui n'est pas sans rappeler les armures de guerre des samuraïs. L'arme des jedi, le sabre laser, montre là encore l'importance du cinéma asiatique, et tout particulièrement japonais, où l'arme du samuraï est étroitement liée au combattant lui-même, extension de l'homme (la saga Star Wars est très explicite de ce côté là, avec les changements de sabre de Luke).
En dehors de ces deux grosse influences majeures que sont les serials et le cinéma japonais, George Lucas va aussi piocher dans l'Histoire, au travers des costumes de l'Empire d'un côté, à l'esthétisme purement nazie, et de l'autre la rébellion, dont les costumes sont clairement d'inspirées par l'armée américaine. De plus, l'un des personnages principaux de l'histoire, le robot C3-PO est sans conteste la version masculine de la femme robot de Metropolis, le chef d'oeuvre de Fritz Lang.
Enfin, George Lucas s'inspire aussi de toute la mouvance épique, en retraçant les aventures d'un fermier, affrontant mille dangers pour sauver une princesse, et qui se retrouve à être le sauveur de l'Humanité, tout cela en traversant une phase de transformation, qui fera de lui l'égal des sages et des plus grands. On retrouve là des influences comme J.R.R Tolkien (dont le roman le plus célèbre, Le seigneur des anneaux, sera brillamment porté à l'écran 20 ans plus tard par Peter Jackson, faut-il le rappeler?).
Entièrement pris par son univers depuis la fin des années 70, George Lucas reviendra sur son film deux fois. La première fois pour les 20 ans de Star Wars, en ajoutant quelques scènes inédites, et surtout en ajoutant quelques effets spéciaux numériques (impossibles à l'époque), ce qui lui permettra de se faire la main pour Star Wars épisode I: la menace fantôme. Le seconde, pour la sortie DVD du film, où il s'attaquera ce coup-ci à la bande son, qui passera du stéréo d'origine (pourtant déjà une révolution à l'époque, Stars Wars étant le premier film tourné en Dolby Stereo), à une bande son 5.1 de haute volée. Les fans de la première heure lui en ont voulu, mais force est de reconnaître la qualité du travail de restauration et d'amélioration du spectacle.

Obi-Wan (Alec Guinness)   C3-PO et R2D2

Même à l'époque de sa sortie, la bande son du film était considérée comme totalement hallucinante (Oscar du meilleur son). En effet, les ingénieurs du son ont tout simplement réalisé la meilleure bande son de tous les temps. En effet, tout le monde reconnaît un son sorti de Star Wars (la respiration de Dark Vador, le son des sabres laser, les vaisseaux spatiaux,...). Mixé de façon subtile et intelligente, l'ensemble a une telle cohérence que l'immersion est totale.
Ajoutons à cela le score d'un John William au plus grand de sa forme (la musique de Star Wars est indubitablement la bande originale de film la plus connue de l'histoire du Septième Art, avec celle d'Indiana Jones, du même John Williams, et scénarisé par le même George Lucas), et nous avons de loin la bande son la plus aboutie de l'histoire du cinéma. Peter Jackson, avec le Seigneur des anneaux: la communauté de l'anneau, arrivera presque à faire mieux, mais sans le côté culte de Star Wars.
Mais la véritable révolution n'est pas à aller chercher du côté du son, aussi génial le résultat fut-il, mais bien évidemment du côté des effets visuels. Créé en 1975 par George Lucas pour ce film, la société ILM se lance dans le défi suivant: Révolutionner les effets spéciaux. Pari réussi, puisque jamais S-F n'avait été aussi bien rendue à l'écran (il faut se souvenir de ce qu'étaient les effets visuels avant Star Wars pour se rendre compte du bon en avant). ILM devient du jour au lendemain la référence absolue en thermes d'effets spéciaux. 30 ans plus tard, c'est toujours le cas. La société a obtenu une trentaine d'Oscars depuis sa création, signe d'un certain talent, reconnu à son juste niveau par le métier.
Le film sera lui aussi plébiscité, en particulier aux Oscars, avec pas moins de 11 nominations, dont 7 se retrouveront récompensées par la fameuse statuette. Fait assez rare pour être noté pour un film de S-F, Alec Guinness sera nommé pour l'Oscar du meilleur second rôle masculin.
L'approche réaliste du film (les objets ont tous un côté usé et sale, les rendant crédibles, tandis que les vaisseaux ont tous l'air d'avoir bourlingués à travers l'espace, ne fonctionnant pas toujours comme ils le devraient, les rendant crédibles) est pour beaucoup dans son plébiscite auprès de la critique et du public. C'est d'ailleurs l'un des problèmes majeurs de la nouvelle saga de Star Wars, l'usure des objets ayant disparu, entraînant un mécontentement de la part des fans.

Luke (Mark Hamill), Leia (Carrie Fisher) et Han Solo (Harrison Ford)   George Lucas et C3-PO (Anthony Daniels)

La technique et les effets spéciaux, quoiqu'on puise en dire, ne suffit pas à garantir la qualité d'un film. Il faut un bon scénario tout d'abord. A ce sujet, George Lucas a réussi à synthétiser toutes ses influences et à inventer une histoire suffisamment universelle pour satisfaire tous les spectateurs à travers le monde, et capable de passer avec succès l'assaut du temps.
Ensuite, et surtout, un bon film se base sur un casting de qualité. Le choix de George Lucas de n'engager dans les premiers rôles que des inconnus, ou pratiquement. Ainsi, dans le premier rôle (quoique le premier film de la saga Star Wars soit vu du point de vue des droïdes, et pas des héros principaux) nous trouvons dans le rôle de Luke Mark Hamill, totalement inconnu du public, et dans celui de la princesse Leia Carrie Fisher, là encore une jeune actrice sans réelle expérience. Le seul acteur ayant un tant soit peu d'expérience est Harrison Ford (qui, s'il n'avait joué dans Star Wars, suite à l'abandon de Burt Reynolds allait arrêter sa carrière). Mais là encore, le futur Indiana Jones n'était pas à l'époque la star qu'elle est devenue par la suite.
Cependant, alors que les premiers rôles sont tous tenus par des inconnus, les seconds rôles sont quand à eux confiés à des acteurs expérimentés. On retrouve ainsi le grand Alec Guinness en vieux mentor, sage guidant Luke sur la voix des jedis. Dans le rôle du second grand méchant après Dark Vador, George Lucas a embauché Peter Cushing, grand spécialiste du fantastique. Le film peut être vu de ce point de vue là comme la confrontation entre l'ancienne et la nouvelle génération (Christophe Gans fera de même dans son Pacte des loups).
Pour le cas bien particulier du grand méchant de la saga, Dark Vador, il aura fallu pas moins de deux acteurs rien que pour ce film pour l'incarner à l'écran. David Prowse lui prête sa silhouette imposante, et James Earl Jones sa voix d'outre tombe. Le pauvre David Prowse ne s'attendait pas à jouer sous un masque, et encore moins à être doublé. Même lorsque l'on verra enfin le visage derrière le masque, ce ne sera pas le visage de David Prowse que le spectateur verra, mais celui d'un autre acteur, Sebastian Shaw. Lorsque, à la toute fin de la saga, dans le retour du Jedi, Dark Vador redeviendra Anakin Skywalker, ce ne sera toujours pas David Prowse qui apparaîtra, mais encore une fois Sebastian Shaw (remplacé par Hayden Christensen dans la version DVD de 2004). Le personnage, emblème de la saga (et héros, en quelque sorte) méritait bien que l'on s'y mette à plusieurs.
Le nom anglais de Dark Vador, Darth Vader, est en quelque sorte prophétique, Vader signifiant père en néerlandais. Darth étant une transformation de Dark, sombre en anglais, le nom de la Némésis de Luke est donc le Père Sombre. Tous ceux qui connaissent un tant soit peu la saga comprendront ce que cela a de significatif.

   
 


Conclusion

Han Solo (Harrison Ford) face à Greedo, un chasseur de primes

Sans aucun conteste l'un des tous meilleurs films de Science-Fiction (dans le sous genre ultra codifié du Space Opera) de l'histoire du Septième Art. En tout cas le film qui a le plus marqué la sous-culture (voir la culture tout court) actuelle. La force de l'histoire est telle que dans les années 90, un nombre importants de personnes, de part le monde, se sont réclamés de religion jedi, et ont cherché à faire reconnaître la religion jedi comme une vraie religion....
En dehors de ce fait divers, ce film a fait découvrir au monde des artistes qui sont devenus des stars par la suite, comme Harrison Ford, et bien entendu George Lucas, qui est de loin celui qui est sorti le plus grandi de ce film, devenant suite à cela l'un des hommes les plus influents d'Hollywood. ILM, petite société d'effets spéciaux créé pour ce film est devenue LA référence absolue en thermes d'effets visuels suite à ce film. Et les personnages de devenir de véritables icônes culturelles, comme on peut le voir avec le personnage de R2D2 qui passera les années suivantes à faire des apparitions dans des films en dehors de la saga.

Star Wars épisode IV: un nouvel espoir EST l'Histoire du cinéma. Il y a un avant et un après Star Wars. Aucun film n'a eu un tel impact sur la société que ce film. Aucun.
Les gens qui ne connaissent pas ce film (y-en-a-t-il vraiment) doivent impérativement le voir.

La suite sortira sur les écrans 3 ans plus tard, cette fois-ci réalisée par Irvin Kershner, avec un succès similaire.

La princesse Leia (Carrie Fisher)


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