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Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films |
catégorie |
Année | Gagnant
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meilleur acteur | 1982 | Harrison Ford |
meilleure actrice | 1982 | Karen Allen |
meilleur réalisateur | 1982 | Steven Spielberg |
meilleur film de fantasy | 1982 | |
meilleure musique | 1982 | John Williams |
meilleurs effets visuels | 1982 | Richard Edlund |
meilleur scénario | 1982 | Lawrence Kasdan |
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BAFTA |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleure direction artistique | 1982 | Norman Reynolds |
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Grammy Awards |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur album de film | 1982 | John Williams |
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Oscars |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleure direction artistique | 1982 | Norman Reynolds, Leslie Dilley, Michael Ford |
Meilleurs effets visuels | 1982 | Richard Edlund, Kit West, Bruce Nicholson, Joe Johnston |
Meilleure production | 1982 | Michael Kahn |
Meilleurs effets sonores | 1982 | Bill Varney, Steve Maslow, Gregg Landaker, Roy Charman |
Oscar d'honneur (effets sonores) | 1982 | Ben Burtt, Richard L. Anderson |
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Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films |
catégorie |
Année | Gagnant
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meilleurs costumes | 1982 | Deborah Nadoolman |
meilleur second rôle masculin | 1982 | Paul Freeman |
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BAFTA |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleure musique | 1982 | John Willliams |
Meilleure cinématographie | 1982 | Douglas Slocombe |
Meilleur montage | 1982 | Michael Kahn |
Meilleur film | 1982 | |
Meilleurs effets sonores | 1982 | Roy Charman, Ben Burtt, Bill Varney |
Meilleur support artistique | 1982 | Denholm Elliott |
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Césars |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur fim étranger | 1982 |
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Directors Guild of America |
catégorie |
Année | Gagnant
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meilleur réalisateur | 1982 | Steven Spielberg |
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Golden Globes |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur réalisateur | 1982 | Steven Spielberg |
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Oscars |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleure cinématographie | 1982 | Douglas Slocombe |
Meilleur réalisateur | 1982 | Steven Spielberg |
Meilleure musique originale | 1982 | John Williams |
Meilleure photographie | 1982 | Frank Marshall |
![]() Lorsque les maîtres du box office de l'époque -George Lucas, tout juste sorti du premier Star Wars, et Steven Spielberg, encore auréolé des succès de ses précédents films, Rencontres du troisième type et les dents de la mer en tête- décident de se réunir, en 1981 pour respectivement produire/scénariser et réaliser un film d'Entertainment, cela ne pouvait que donner une bombe. Ce sera Les aventuriers de l'Arche Perdue. Le succès sera d'ailleurs au rendez-vous, entraînant deux suites, Indiana Jones et le temple maudit, en 1984, et Indiana Jones et la dernière croisade, en 1989, et bientôt un dernier(?) opus. Bien que l'acteur Harrison Ford soit mondialement connu pour être le seul et unique docteur Jones, le rôle n'était pas prévu pour lui à l'origine, et ce ne fut que grâce au refus d'acteurs plus connus à l'époque (Tom Selleck et Nick Nolte en particulier) qu'il pût incarner le mythique archéologue. Le succès du film est d'ailleurs en partie lié à son interprétation. Tom Selleck, après avoir refusé le rôle (il était alors en plein tournage de la série Magnum), s'est vu le parodier dans un épisode de la série. Harrison Ford peut s'avérer heureux de ces désistements, se retrouvant dans un rôle qui allait devenir récurrent, synonyme de Fortune et Gloire, comme le recherche son personnage, étant en même temps dans deux sagas au succès phénoménal (Star Wars et Indiana Jones), toutes deux encore considérées comme les références absolues plus de 25 ans plus tard. ![]() Toujours coté casting, le futur interprète de Gimli dans la saga du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, John Rhys-Davies, allait vite devenir un spécialiste des films d'aventures, en jouant dans 2 des trois épisodes de la saga Indiana Jones (Les aventuriers de l'Arche Perdue et Indiana Jones et la dernière croisade), ainsi que dans son concurrent direct (quoique beaucoup moins bien réussi), Allan Quatermain et les mines du roi Salomon. Non content de redéfinir le film d'action, Steven Spielberg s'offre le luxe, insoupçonné à l'époque, de faire composer par son ami John Williams l'un des scores les plus emblématiques du Septième Art, avec la musique de Star Wars (tiens! Encore une musique de John Williams) et une poignée d'autres. La musique du film, quoique nommée aux Oscars en 1982, ne sera finalement pas récompensée. Quel manque de discernement de la part du jury. Le film ne sera cependant pas oublié aux Oscars, recevant pas moins de 4 statuettes, dont celui des meilleurs effets visuels, mérité, surtout si l'on considère leur violence visuelle par rapport au public du film. ![]() Le film, condensé d'action non stop comme jamais vu jusque là, se paie le luxe d'être très référentiel, essentiellement destiné aux cinéphiles, et en particulier aux fans de George Lucas. Ainsi, on retrouve par exemple le docteur Jones dans un avion à l'immatriculation suivante: OB-CPO -OB pour Obi Wan et CPO pour C3PO, tous deux personnages bien connus de l'univers Star Wars). Le nom d'Obi Wan se retrouvera d'ailleurs dans l'opus suivant, Indiana Jones et le temple maudit, en tant que nom du bar dans lequel commence le film. Les spectateurs attentifs pourront peut-être aussi voir d'étranges hiéroglyphes dans le film, ressemblant beaucoup à deux droïdes là encore tiré de l'univers créé par George Lucas. On retrouve aussi l'un des premiers logos détournés du cinéma, avec l'emblème de la Paramount se transformant en décor lors de la première scène du film (là encore dans Indiana Jones et le temple maudit le réalisateur Steven Spielberg jouera encore avec ce même emblème). ![]() Le tournage de ce film aura été dur et éprouvant, en particulier pour l'acteur principal, Harrison Ford, qui se blessera à plusieurs reprises durant les prises de vue et en particulier les cascades. Ainsi, l'une des scènes les plus drôles du film, lorsque l'aventurier se débarrasse d'un brute armée d'un sabre avec son pistolet, a été tournée parce qu'Harrison Ford était malade et ne pouvait tourner de scènes longues et compliqués. Partant d'une idée en l'air, la scène devint l'une des plus symboliques du film. Chef d'oeuvre du cinéma d'action, ce film mérite sa place au panthéon des plus grandes réussites du Septième Art. De la part de Steven Spielberg, cela n'a rien d'étonnant. Si vous avez aimé Les Aventuriers de l'Arche Perdue, vous aimerez aussi:
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Steven Spielberg a totalement et définitivement redéfini le genre
du film d'action avec sa saga Indiana Jones, en mélangeant intelligemment action non stop, humour, exotisme (souvent plus proche du
fantasme que d'une réalité quelconque, mais la force du film est justement là), et effets spéciaux de qualité.
Revoir le premier film de la saga, Les aventuriers de l'Arche Perdue, est un régal pour tout cinéphile. Rares sont les films, encore de nos jours, à pouvoir se mesurer au chef-d'oeuvre de l'un des plus grands réalisateurs d'Entertainment du Septième Art. ![]() |