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BAFTA |
Catégorie |
Année | Film
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Meilleurs décors | 2008 | Stuart Craig, Stephanie McMillan |
Meilleurs effets visuels | 2008 | John Richardson, Tim Burke, Emma Norton, Chris Shaw |
![]() ![]() Ce cinquième épisode des aventures cinématographiques du petit sorcier tombe à point sur les écrans, puisque cela coïncide avec la sortie en livre du dernier roman de la saga, Harry Potter et les reliques de la mort. Etrange coïncidence ou marketing bien programmé? A chacun d'y voir sa vérité. Tandis que d'un côté, on prédit la mort du jeune sorcier dans le dernier volume (mais n'est-ce pas encore une fois qu'un habile coup de marketing) de l'autre on nous prévient que dans le film nous assisterons enfin au premier baiser du gentil sorcier. Est-ce réellement pour ce baiser que le spectateur vient voir les aventures du sorcier sur grand écran? Et le face à face entre celui-ci et Voldemort (impeccable Ralph Fiennes)? Les deux événements, qui ont bel et bien lieu dans le film, sont décevants, le premier par sa mièvrerie, le second par son côté chaotique et limite incompréhensible. Ce combat est d'ailleurs la seule véritable apparition du terrifiant Voldemort, qui ressemble à s'y méprendre à sa seule scène dans l'opus précédent, Harry Potter et la coupe de feu. Le film laisse donc un arrière goût de déjà vu; pratiquement la totalité des décors est identique à son prédécesseur, la seule différence notable étant l'apparence des Détraqueurs, bien plus réussis que dans Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (dans lequel ils ressemblaient étrangement à des Nazguls tirés tout droit du Seigneur des anneaux: la communauté de l'anneau). Le film peine à faire oublier les épisodes précédents et à tirer l'histoire en avant. Le spectateur a la désagréable impression de s'enliser dans l'histoire, et de ne s'intéresser qu'à des détails sans importance. ![]() ![]() Etrangement, tandis que le roman dont est tiré le film est le plus long de la saga, le film est le plus court à ce jour. Cela explique en partie pourquoi le spectateur (surtout celui n'ayant pas lu les romans) se sent aussi perdu. Heureusement (ou malheureusement, c'est au choix), certains détails ne changent pas: nouvelle année, nouveau professeur de combat contre les forces du mal, nouveau méchant. Dans ce dernier opus, il s'agit de l'inquisitrice Dolorès Ombrage (Imelda Staunton), qui en ferra baver au jeune sorcier et à ses amis, mais aussi aux professeurs récalcitrants (Sybille Trelawney - Emma Thompson et le professeur Dumbledore - Michael Gambon). Le personnage, quoique loin d'être le meilleur, fait au moins montre d'originalité, et la prestation (et la prestance) d'Imelda Staunton est pour beaucoup dans la réussite de se personnage. Du côté des nouveaux personnages, on retrouve la terrible Bellatrix Lestrange (Helena Bonham-Carter), décidemment spécialisée dans les rôles de sorcières (Big Fish, le téléfilm Merlin). Quoique peu présente à l'écran, elle marque le spectateur par son exubérance. Dernier nouveau personnage notable, Luna Lovegood est incarnée à l'écran par la jeune Evanna Lynch, après un casting gigantesque, la popularité des livres (et des films) étant telle que tout le monde cherche à participer à la franchise. Il suffit de voir le nombre de pointures ayant participés aux cinq films pour s'en convaincre, d'Emma Thompson à Gary Oldman, Ralph Fiennes, ou bien encore Alan Rickman, rien que sur ce dernier épisode. En dehors du casting, la dernière attente des fans est bien évidemment le bestiaire propre au monde fantastique d'Harry Potter. Dans cet épisode on retrouve d'anciennes créatures, telles que les centaures, le phénix et les détraqueurs (quoique ces derniers aient subis un lifting pour le film). Du côtés des nouveautés, le bestiaire est moins fourni que sur Harry Potter et la coupe de feu, mais on a le droit à un géant très réussi, ainsi qu'aux sombrals, créatures mi-chevaux mi-dragons, invisibles à tous sauf Harry Potter et Luna Lovegood. Comme pour tous les films de la franchise, la qualité des effets spéciaux ne peut être mise en cause, même si le réalisateur David Yates ne semble visiblement pas aussi à l'aise que ces prédécesseurs quand à l'emploi de ceux-ci (la bataille finale est saturée d'effets numériques, rendant l'ensemble assez difficile à suivre). Dans l'ensemble cet épisode de la saga Harry Potter se laisse voir avec un certain plaisir, même si l'on peut reprocher une légère baisse de qualité par rapport aux précédents opus. ![]() Si vous avez aimé Harry Potter et l'Ordre du Phénix, vous aimerez aussi:
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Cinquième épisode des aventures du sorcier préféré des petits et des grands, et quatrième réalisateur
à se frotter à la franchise, Harry Potter et l'ordre du phénix, vanté comme étant le plus sombre de la
série (ce qui n'est pas dur) est aussi et surtout le moins réussi à ce jour.
Le film se laisse regarder sans déplaisir, mais l'histoire avance lentement, et le spectateur a vaguement l'impression qu'il ne se passe rien de nouveau dans ce film. Un film à réserver aux fans du sorcier à lunettes. ![]() |