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A la croisée des mondes: la boussole d'or

Affiche du film

 


 

Titre original

The Golden Compass

Synopsis

Lyra, la jeune héroïne a vécu les onze années de son existence dans un collège d'Oxford. Elle sent qu'elle a un rôle à jouer dans les projets d'exploration d'autres mondes qu'a entrepris son oncle, Lord Asriel. Son monde ressemble étrangement au nôtre, et s'en sépare tout à la fois, étrangement, par des détails qui apparaissent au fil du récit. On voyage en zeppelin, on rencontre des sorcières, des ours en armure... Chaque personnage est accompagné d'un "daemon", sorte d'animal familier mais qui est bien plus que cela : le daemon fait partie de son compagnon humain, il est le reflet de son âme. L'un ne peut survivre à l'autre. Celui de Lyra s'appelle Pantalaimon. Il la suivra dans toutes ses aventures jusque dans les Royaumes du Nord, en quête de la vérité sur la mystérieuse "Poussière".

Genre

Fantastique

Année de production

2007

U.S.A. Angleterre

Date de sortie en France

5 décembre 2007

Réalisateur

Chris Weitz

Musique

Alexandre Desplat

 
 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Nicole Kidman Marisa Coulter
Daniel Craig Lord Asriel
Dakota Blue Richards
Dakota Blue Richards Lyra Belacqua
Ben Walker
Ben Walker Roger
Freddie Highmore Pantalaimon
Ian McKellen Iorek Byrnison
Eva Green Serafina Pekkala
Jim Carter
Jim Carter Lord John Faa
Tom Courtenay
Tom Courtenay Farder Coram
Ian McShane Ragnar Sturlusson
Sam Elliott
Sam Elliott Lee Scoresby
Christopher Lee Premier Haut Conseiller
Kristin Scott Thomas Stelmaria
Edward de Souza
Edward de Souza Second Haut Conseiller
Kathy Bates Hester
Simon McBurney
Simon McBurney Fra Pavel
Jack Shepherd
Jack Shepherd Le Maitre
Magda Szubanski
Magda Szubanski Mrs. Lonsdale
Derek Jacobi L'Emissaire du Magistère
Clare Higgins
Clare Higgins Ma Costa
Charlie Rowe
Charlie Rowe Billy Costa
Paul Antony-Barber
Paul Antony-Barber Le docteur à Bolvangar
Jody Halse Le garçon de salle à Bolvangar
John Franklyn-Robbins
John Franklyn-Robbins Le bibliothécaire
Elliot Cowan L'officier commandant
Helen Soraya Une sorcière
David Garrick Un Gobbler
Martin Ballantyne Un habitant de Trollesunt
Clive Elkington Un étudiant
John Snowden Le poissonier Trollesunt
Harry Taylor Le capitaine d'un bateau
John Warman Un garde du Magistère
Chris Wilson Un garde du Magistère

Récompenses

B.A.F.T.A. B.A.F.T.A.
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleurs effets visuels2008Michael L. Fink, Bill Westenhofer, Ben Morris, Trevor Wood

 
Oscar Oscars
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleurs effets visuels2008Michael L. Fink, Bill Westenhofer, Ben Morris, Trevor Wood

 

Nominations

Saturn Award Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleurs costumes2008Ruth Myers
Meilleur film de fantasy2008 
Meilleure révélation féminine2008Dakota Blue Richard
Meilleurs effets visuels2008Michael L. Fink, Bill Westenhofer, Ben Morris, Trevor Wood

 
Oscar Oscars
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleure direction artistique2008Dennis Gassner, Anna Pinnock

 
Les autres nominations obtenues pour ce film sont:
 Meilleur film en 2008 aux Hugo Awards.

Critique du Film

Note :
 
 
'Dakota Blue Richards et l'ours Iorek Byrnison  dans A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)

 
Les Royaumes du Nord

 
En février 2002, suite au succès de La communauté de l'anneau, le studio New Line décide d'acheter les droits de la saga A la croisée des mondes, de Philip Pullman. Sorti en Angleterre sous le titre de Northern Lights (ce qui correspond à la traduction en français du premier livre, Les Royaumes du Nord, le premier roman du cycle est connu aux Etats-Unis sous le nom de Golden Compass (ce qui donnera le nom au film). Ce changement de nom, né d'un quiproquo, a pris le devant sur le titre originel.
En 2003, le scénariste Tom Stoppard est engagé pour adapter le roman. C'est à ce moment que des réalisateurs comme Brett Ratner (Rush Hour) ou Sam Mendes (American Beauty) se montrent intéressés par le sujet. Mais c'est finalement Chris Weitz (American Pie) qui sera retenu, et ce grâce à sa version de l'histoire, d'une quarantaine de pages, qu'il présente au studio. Tom Stoppard est alors remercié et le studio demande à Chris Weitz d'affiner son traitement en reprenant l'histoire à zéro. New Line invite alors le jeune cinéaste à rencontrer Peter Jackson, qui travaille pour le studio sur King Kong. Le génial néo-zélandais lui donne alors de nombreux conseils, et sur la façon de gérer un blockbuster, et sur comment traiter avec un studio comme New Line. Résultat, en 2004, Chris Weitz annonce officiellement qu'il ne tournera pas a la croisée des mondes: la boussole d'or. La raison annoncée est que le film est trop compliqué à tourner pour quelqu'un qui n'a pas l'expérience des films à gros budgets. Officieusement, la critique de la religion, sujet central du roman, ainsi que la peur d'être écrasé par un studio à la recherche d'un nouveau Seigneur des anneaux effraie le réalisateur.
Le studio part à la recherche d'un autre cinéaste, tandis que Chris Weitz reste quand à lui au poste de scénariste. En aout 2005 c'est Anand Tucker qui est engagé. Mais en mai 2006, alors que le tournage doit bientôt commencer, Anand Tucker se désengage du film, la raison invoquée étant comme toujours un problème de différences artistiques avec le studio. New Line propose de nouveau à Chris Weitz de tourner le film, et ce coup-ci il accepte.
Le tournage peut donc commencer en septembre 2006, essentiellement en Angleterre, avec quelques scènes supplémentaires en Suisse et en Norvège (sans les acteurs, pour des raisons d'assurance).
Les effets spéciaux, d'une importance capitale sur ce genre de films, sont confiés à Rhythm and Hues Studios pour tout ce qui touche aux démons principaux du film, et à Cinesite pou les démons secondaires. Les ours en armure sont quand à eux confiés Framestore CFC.
Le film nécessitera de plus la création de quelques 600 costumes, tous fabriqués from scratch pour les besoins du film.
A la musique, nous retrouvons le français Alexandre Desplat, qui composa une grande musique orchestrale pour le film. Tout comme ce fut le cas pour Le retour du roi, la chanson titre du film fut chanté par une vedette, Kate Bush pour le film de Chris Weitz et Annie Lennox pour le film de Peter Jackson.
 
Dakota Blue Richards dans A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)   Dakota Blue Richards dans A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)

 
A film à gros budget casting d'exception. A la croisée des mondes: la boussole d'or n'échappe pas à la règle, bien au contraire.
 
 Lyra Belacqua: Le personnage principal du film nécessita un casting exceptionnel, puisque 10000 jeunes filles se présentèrent pour le rôle. Ce fut Dakota Blue Richards qui obtint le rôle. La jeune actrice de 13 ans obtient alors son premier rôle au cinéma. De quoi impressionner bien du monde. Mais cette fan de la saga de Philip Pullman sortira son épingle du jeu avec ce film, et il y a fort à parier qu'elle fera une carrière de qualité.
 Marisa Coulter: Nicole Kidman était le choix de Philip Pullman (même s'il n'avait pas son mot à dire sur le tournage), et ce depuis plus de 10 ans déjà, comme en témoigne la productrice Deborah Forte qui en avait discuté avec l'auteur dans les années 90. Si la star refuse initialement le rôle, ne voulant pas jouer de méchante, Philip Pullman arrive à la persuader. Avec Dakota Blue Richards elle forment le socle du film.
 Lord Asriel: L'oncle de Lyra (mais qui révélera être en fait son père, tout comme Mrs Coulter avouera être sa mère) est lui aussi l'un des personnages centraux de l'histoire. Si Paul Bettany est fortement intéressé par le rôle c'est Daniel Craig qui l'obtiendra. Philip Pullman de son côté imaginait Jason Isaacs. Mais ce personnage semble être intimement lié avec l'agent 007, puisque au théâtre c'est un autre ex James Bond qui l'incarnait, Timothy Dalton. De plus, on retrouve au casting de ce film et Nicole Kidman et Eva Green, deux anciennes partenaires de Daniel Craig à l'écran (et ce même si dans ce film les deux actrices ne croisent pas l'acteur). Enfin, le fait que Daniel Craig soit un fan des livres a sans doute joué dans la balance.
 Iorek Byrnison: l'Ours en armure qui viendra aider la jeune Lyra dans sa quête est doublé par le grand Ian McKellen. Si Chris Weitz avait engagé Nonso Anozie pour ce rôle, le studio imposa le Gandalf de la trilogie du Seigneur des anneaux. Quoiqu'ennuyé de se voir forcer la main, Chris Weitz reconnaitra que quitte à se voir imposé un acteur, autant que ce soit Ian McKellen.
 Ragnar Sturlusson: cet ours, qui se nomme Iofur Raknison dans le livre, a vu son nom changé pour des problèmes de consonances trop proches de celles de son ennemi, Iorek Byrnison. Il est doublé par un autre grand acteur, Ian McShane, qui donne ici une interprétation tonitruante de celui qui se révèle être le méchant du climax du film.
 Lee Scoresby: le rôle du cow-boy et inventeur américain, qui sert en quelque sorte de père de remplacement à Lyra est tenu par Sam Elliott, très charismatique dans ce film, et ce malgré le relativement peu de présence de l'acteur à l'écran.
 Serafina Pekkala: la sorcière qui vient prêter main forte à l'héroïne est jouée par la française Eva Green, qui se retrouve une nouvelle fois associée à Daniel Craig après Casino Royale.
 Pantalaimon: le démon de Lyra est joué par l'enfant star Freddie Highmore (Charlie et la chocolaterie). Si le personnage devait à l'origine être doublé par un adulte, il est vite apparu qu'il était préférable de lui donner une voix d'enfant, créant ainsi un lien plus fort entre les deux personnages. Pantalaimon a posé de nombreux problèmes techniques, car il est présent dans pratiquement toutes les scènes où apparaît Lyra.
 Hester: le démon de Lee Scoresby est doublé par l'imposante (physiquement et artistiquement) Kathy Bates, qui se retrouve paradoxalement dans le corps d'une hase. Rôle secondaire pour une actrice exceptionnel, mais c'est le cas pour tous les démons principaux de ce film.
 Stelmaria: le démon de Lord Asriel est joué par la grande comédienne franco-britannique Kristin Scott Thomas qui n'a que très peu de dialogues dans le film.
 Le Premier Haut Conseiller: Joué par monsieur Christopher Lee (qui fut grassement payé pour seulement une ligne de dialogue), ce personnage est très secondaire dans le film, mais joue en quelque sorte le rôle du grand méchant. Le choix de l'acteur fut imposé par le studio, souhaitant bien entendu surfer sur le succès de son personnage de Saroumane dans le Seigneur des anneaux.
 L'Emissaire du Magistère : Lui aussi secondaire, il est pourtant joué par un très grand nom de la scène britannique, Derek Jacobi.
 
Daniel Craig dans A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)   Daniel Craig dans A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)

 
Malgré des déclarations (voir même des désirs) de rester fidèle au matériau d'origine, de nombreuses différences entre le roman et le film vont apparaître. Certaines sont tout à fait normales, car il est impossible de retranscrire fidèlement un roman, quel qu'il soit, sans tomber dans le piège du film fleuve. La première version du script emmenait le film vers le trois heures. Si cela avait réussi à Peter Jackson, qui a toujours su vendre les durées de ses films, la majorité des cinéastes, plus classiquement, réduisent le film à l'essentiel, pour revenir à une durée plus raisonnable. Cela ne peut être reproché à Chris Weitz. Par contre, certaines modifications touchent le sens profond du film, et cela mérite que l'on s'y intéresse.
Si le roman de Philip Pullman doit se résumer à un seul sujet, ce serait peut-être sa critique de la religion, et en particulier de la religion catholique, représentée par le Magistère (après tout a la croisée des mondes raconte l'histoire d'une jeune fille qui décide de tuer dieu pour débarrasser l'humanité de ce tyran). Sujet pour le moins scabreux, surtout pour un film qui désire connaître le succès commercial, et en particulier aux Etats-Unis. Une seule solution (enfin, une seule est proposée par le studio): édulcorer le message. Et en effet, dans le film, le rapport entre catholicisme et Magistère est beaucoup plus floue que dans le roman. Les institutions religieuses américaines en furent satisfaites, contrairement aux fans de la saga.
Si certains fans se sont plaints de la couleur de cheveux de Mrs Coulter, brune dans le roman et blonde dans le film (Nicole Kidman oblige), Philip Pullman quand à lui en fut ravi. Au point de déclarer qu'en écrivant ses romans, il a fait une erreur en dépeignant sa méchante en brune. Elle est blonde, il faut s'y faire!
Par contre, une différence plus importante, toujours concernant Mrs Coulter, touche à son rapport à son démon, qu'elle frappe dans un instant de colère, ce qui peut à priori sembler impossible aux lecteurs des romans. Mais dans le cadre du film, cela permet de bien mesurer la colère qui habite le personnage. On appelle cela une astuce cinématographique.
Enfin, citons la disparition pure et simple des trois derniers chapitres du roman, qui seront déplacés, dixit le réalisateur, dans les futures suites du film (futures suites bien compromises aujourd'hui). Les raisons invoquées sont tout d'abord une question de rythme, et ensuite un désir de commencer les prochains films en créant un lien fort avec le précédent épisode. Mais résultat, cela créé une impression de film non fini, laissant le spectateur (même celui n'ayant jamais lu les romans), sur sa fin.
Philip Pullman quand à lui, ne se sent nullement impliqué par les différences entre son livre et le film, chaque medium devant vivre sa propre vie.
 
Dakota Blue Richards dans A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)   Dakota Blue Richards dans A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)

 
Malgré un polissage de la satire religieuse, le film connut tout de même une très forte polémique, et ce même avant sa sortie. Les livres critiquent ouvertement la façon dont les autorités religieuses manipulent les gens, ce qui, on l'imagine aisément, n'est pas pour plaire à aux intéressés. Conscient de marcher sur des oeufs, New Line a donc expressément demandé à Chris Weitz d'édulcorer le message, en le déportant sur autre chose (en l'occurrence, les byzantins). Malheureusement, par la même le film perd en saveur.
Résultat, à la sortie du film les critiques furent très mitigées quand au résultat. Si tous saluent la qualité des décors et la performance technique (le film recevra un Oscar et un B.A.F.TA. pour ses effets spéciaux), nombreux sont ceux qui trouvent à redire. D'un côté les fans reprochent le manque de respect vis à vis des romans, de l'autre les critiques pointent du doigt le trop grand nombre de personnages, bien souvent mal introduits, ce qui a pour conséquence de perdre le public en route (il suffit de comparer ce film avec La communauté de l'anneau, où malgré un nombre de personnages importants autrement plus important les enjeux, y compris entre les personnages, sont toujours clairs). Enfin, nombreux sont ceux qui estiment que ce film laisse son spectateur sur sa fin (et pour cause, le film se finit une demi-heure avant sa fin réelle, c'est à dire avec le combat entre Iorek et Ragnar; ou alors au choix se termine avant d'avoir terminé son récit -les fameux trois chapitres manquants). Le film n'est de ce point de vue là que le prologue de suites qui ne verront jamais le jour.
Par contre, tous sont d'accord pour saluer le jeu de la jeune Dakota Blue Richards, ainsi que celle de son ainée, Nicole Kidman, toutes les deux idéales dans leurs rôles respectifs. Mais cela ne suffit pas en comparaison de leur illustres concurrents, le Seigneur des anneaux, la franchise Harry Potter, voir pour certains Le Monde de Narnia (même si ce dernier est beaucoup moins inspiré que le film de Chris Weitz).
 
Nicole Kidman et Dakota Blue Richards dans A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)   Dakota Blue Richards dans A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)

 
A la croisée des mondes: la boussole d'or, film qui aura couté entre 180 et 205 millions de $, rapportera sur le sol britannique (où est né le roman) environ 53 millions de $, tandis qu'aux Etats-Unis se seront 70 millions de $ qui seront empochés (une somme bien en deçà des attentes). Au total, le film ne rapportera que 372 millions de $. Comme New Line avait du vendre les droits à l''international pour pouvoir financer son film, le studio n'obtint pratiquement rien (seulement 25% des revenus mondiaux revinrent au studio, à nuancer cependant par la vente des droits qui eux furent conséquents, même si la somme reste secrète). En tout cas, du point de vue du studio, le fil fut considéré comme un échec. Time Warner et New Line étaient à l'époque en négociation pour fusionner. A la croisée des mondes: la boussole d'or est sans doute pour quelque chose dans l'échec de ce rapprochement.
Bien sur, ce film, comme tout gros blockbuster, et en particulier dans un univers fantastique, connut nombre de produits dérivés, en particulier un jeu vidéo, qui connut une diffusion sur toutes les plates-formes du moment.
 
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Invasion Invasion Parce qu'avant de jouer pour Chris Weitz, Daniel Craig et Nicole Kidman avait déjà joué ensemble en tête d'affiche
 
 


 

Conclusion


 
A la croisée des mondes: la boussole d'or de Chris Weitz (2007)

 
Visuellement impeccable, mettant en scène des acteurs impeccables (Dakota Blue Richards, Nicole Kidman, Sam Elliott, Ian McKellen, pour ne citer que les plus marquants), A la croisée des mondes: la boussole d'or peine par contre à impliquer le spectateur dans l'histoire. Résultat, celui-ci passe un moment agréable, où il voit de très belles images, mais aucun sentiment fort ne s'en dégagera. Pourtant supérieur au surestimé Le Monde de Narnia : chapitre 1 - le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique, le film de Chris Weitz, et ce contrairement au film d'Andrew Adamson ne connaitra pas de suite, pourtant absolument nécessaires pour la compréhension de l'histoire, qui se finira donc en cul de sac narratif.
Prévu pour être vu comme un conte de Noël pour enfants, à la façon des Harry Potter, A la croisée des mondes: la boussole d'or ne pouvait pas vaincre: son sujet intrinsèque le lui interdisait (la lutte d'une petite fille, qui au fil de ses aventures deviendra adulte, contre dieu et ses hommes de mains, les prêtres).
 
Et quoiqu'en pensent les détracteurs de Chris Weitz (nombre de personnes l'ont critiqué pour la simple raison qu'il avait réalisé American pie), le scénariste et cinéaste s'en sort plutôt bien face à cette énorme production hollywoodienne.

 


 
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