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La Planète des singes

Affiche du film

 


 

Titre original

Planet of the apes

Synopsis

2029. Sur la station spatiale Oberon, des chimpanzés sont entraînés pour les explorations à risques. Lorsque l'un des animaux disparaît après avoir été envoyé hors de la station, Leo Davidson désobéit à ses supérieurs et part lui porter secours. Mais il perd le contrôle de son vaisseau et échoue au beau milieu d'une forêt tropicale où il se fait capturer par des chimpanzés parlants. Qu'est-il arrivé sur cette planète où des singes dominent la race humaine ?
 

Genre

Science Fiction

Année de production

2001

U.S.A.

Date de sortie en France

22 Août 2001

Réalisateur


Musique

Danny Elfman

 
 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Mark Wahlberg Capitaine Leo Davidson
Tim Roth Thade
Helena Bonham Carter Ari
Estella Warren Daena
Michael Clarke Duncan
Michael Clarke Duncan Attar
Paul Giamatti Limbo
Cary-Hiroyuki Tagawa Krull
Kris Kristofferson
Kris Kristofferson Karubi
Charlton Heston Zaius
David Warner Sandar
Lisa Marie
Lisa Marie Nova
Chris Ellis Commandeur Karl Vasich
Eileen Weisinger Leeta
Freda Foh Shen Bon
Deep Roy Enfant gorille
Linda Harrison
Linda Harrison Une femme en cage
Martin Klebba un singe
Kevin Grevioux Singe Commandant / soldat singe
John Alexander Invité singe / Vieux serviteur humain / vieux singe
Jim Holmes Un invité à la fête
Lorenzo Callender Un invité à la fête

 

 


 

Récompenses

Razzie Award Razzie Award
catégorie
Année
Bénéficiaire
Pire remake2002 
Pire acteur dans un second rôle2002Charlton Heston
Pire actrice dans un second rôle2002Estella Warren

 

Nominations

Saturn Award Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films
catégorie
Année
Bénéficiaire
meilleurs costumes2002Colleen Atwood
meilleurs maquillages2002Rick Baker et John Blake
meilleur film de science-fiction2002 
meilleur acteur dans un second rôle2002Tim Roth
meilleure actrice dans un second rôle2002Helena Bonham Carter

 
BAFTA BAFTA
catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleurs costumes2002Colleen Atwood
Meilleurs maquillages2002Rick Baker et Toni G et Kazuhiro Tsuji

 
Grammy Award Grammy Awards
catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleure musique de film2002Danny Elfman

 
Les autres nominations reçues pour ce film sont:
 meilleur cameo en 2002 aux MTV Movie Awards pour Charlton Heston.
 meilleur méchant en 2002 aux MTV Movie Awards pour Tim Roth.

 

Critique du Film

Note :
 
 

 
Remake ou adaptation?

 
Il existe différentes façons d'aborder un remake. L'une d'elle est de tenter de remettre au goût du jour un chef d'oeuvre (par exemple la bonne surprise massacre à la tronçonneuse de Marcus Nispel, L'armée des morts de Zack Snyder, ou bien alors l'inutile Psycho de Gus Van Sant). Une autre est d'en extraire le concept ou l'originalité et de chercher à transcender le sujet (The Thing de John Carpenter en est le parfait exemple, tout comme la guerre des mondes de Steven Spielberg). La planète des singes, remake du classique de 1967 réalisé par Franklin J. Schaffner, avec Charlton Heston, lui-même tiré du roman de 1963 de Pierre Boulle, rentre dans cette catégorie. Cherchant à se différencier du film originel (qui a donné plusieurs suites, ainsi qu'une série, autant dire que le sujet avait été traité à fond), le film de Tim Burton, pure commande de studio à l'origine, cherche à s'éloigner au maximum de ce qui avait déjà été traité par le passé pour se concentrer sur deux sujets: Premièrement le rapport homme/animal, ici inversé en singe/humain, au travers du personnage d'Ari (Helena Bonham-Carter); et ensuite le twist quand à la raison de l'existence d'un tel monde, dominé par des singes savants, et où les hommes sont traités comme des animaux sauvages. Ce dernier point, central et dans le classique de 1967 et dans le roman de Pierre Boulle, n'est pas sans rappeler un autre roman, Oms en série (1957) du français Stefan Wul. Le film de Tim Burton arrive de ce point de vue là à apporter un oeil neuf sur le sujet, ce qui n'était pas chose aisée, il faut le reconnaître.
 

 
la planète des singes de Tim Burton   Mark Walhberg dans la planète des singes

 
Film de commande, la planète des singes en a toutes les caractéristiques: gros budget, réalisateur prestigieux, effets spéciaux de qualité (voir plus dans ce film), décors monumentaux, etc. Les maquillages et les costumes ne sont pas en reste dans ce film, clairement destiné à en mettre plein la vue du spectateur.
Cela peut surprendre qu'un réalisateur comme Tim Burton soit mêlé à un tel film, lorsque l'on ne compare qu'avec ses films intimistes comme Edward aux mains d'argent ou Big fish. Cela lui fut d'ailleurs reproché. Mais c'est sans se souvenir qu'il a toujours travaillé sur ce genre de film (Batman et sa suite Batman, le défi, Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête,...). Le génial réalisateur a cependant toujours réussi dans ses autres films à y glisser son goût pour le macabre et le bizarre. Dans la planète des singes cependant, la patte si reconnaissable du réalisateur est beaucoup moins visible, faisant de ce métrage un film à part dans la filmographie de l'artiste. Sans doute est-ce lié à des producteurs trop présents sur le film.
Ainsi, alors que Tim Burton souhaitait centrer les émotions entre les personnages de Leo Davidson (Mark Walhberg) et Ari (Helena Bonham-Carter), à la limite de la zoophilie (là encore il fut critiqué sur ce point), les producteurs ont imposé la présence d'une humaine belle et sexy, Estella Warren (pour le plus grand plaisir des spectateurs masculins). Elle reprend vaguement le rôle que tenait Linda Harrison dans le film originel. Cette dernière fait d'ailleurs un cameo dans le film.
Tout comme Charlton Heston, qui lui incarne le père de Thade (Tim Roth). La présence du grand Charlton Heston (non créditée dans le film) est d'autant plus amusante qu'il joue maintenant un singe, qui plus est le seul singe à vaguement connaître la vérité sur les origines des singes savants.
Les points communs et références sont d'ailleurs légion dans ce remake, non seulement au travers d'acteurs apparaissant dans les deux films, mais aussi au travers de répliques, souvent détournées, et faisant allusion au film de 1967. A chacun de les retrouver.

 
Estella Warren dans la planète des singes   l'armé de gorilles de la planète des singes

 
Le film cumule les qualités. Visuelles, tout d'abord, avec des effets spéciaux hallucinants, les singes étant criant de réalisme, surtout comparé à son prédécesseur (et ce, même si l'on oublie que 35 ans séparent les deux films). De rythme, ensuite, tant le film nous plonge dans une aventure sans répit, au découpage rapide, sans être épileptique, et aux retournements souvent malins. Souvent, mais pas toujours! En effet, le plus gros défaut de ce film est le final, totalement incompréhensible, uniquement présent pour faire écho au final du chef d'oeuvre de 1967, où Charlton Heston et Linda Harrison se retrouvent en face d'un symbole déchu de l'Amérique, la Statue de la Liberté. Dans le film de Tim Burton, ce twist final ne marche tout simplement pas. Le réalisateur a d'ailleurs tourné pour la version DVD américaine une autre fin, plus en adéquation avec les attentes du public.
 

Helena Bonham-Carter est Ari dans la planète des singes

 
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Conclusion

 
 
Mark Walhberg et Estella Warren

 
Film mineur dans la filmographie du grand Tim Burton, ce remake du classique de Franklin J. Schaffner, avec Charlton Heston (qui fait ici un cameo), a l'avantage d'en donner pour son argent. Les prestations de Tim Roth et surtout Helena Bonham-Carter, tout deux brillants derrière leurs masques, relevent le niveau de ce genre de production.
Enormément critiqué lors de sa sortie en salle, ce film mérite bien mieux que la triste réputation qu'il traine. Faute essentiellement à une dernière scène loupée, remettant en cause la cohérence du film. Si l'on fait abstraction de cette scène, le film apparaît comme rythmé, surprenant, et jamais ennuyeux. Rares sont les films pouvant en dire autant.
 

 

 


 
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