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Le Jour d'après


 
Affiche du film

 


 

Titre original

The day after tomorrow

Synopsis

Le climatologue Jack Hall avait prédit l'arrivée d'un autre âge de glace, mais n'avait jamais pensé que cela se produirait de son vivant. Un changement climatique imprévu et violent à l'échelle mondiale entraîne à travers toute la planète de gigantesques ravages : inondations, grêle, tornades et températures d'une magnitude inédite...
 

Genre

Catastrophe

Année de production

2004

U.S.A.

Date de sortie en France

26 mai 2004

Réalisateur


Musique

Harald Kloser
Thomas Wanker

 
 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Dennis Quaid
Dennis Quaid Jack Hall
Jake Gyllenhaal Sam Hall
Emmy Rossum
Emmy Rossum Laura Chapman
Ian Holm Terry Rapson
Arjay Smith Brian Parks
Tamlyn Tomita Janet Tokada
Sasha Roiz Parker
Christopher Britton Vorsteen
Robin Wilcock Tony
Russell Yuen Ideki, l'astronaute japonais
Rick Hoffman Le businessman new-yorkais dans le bus
J.P. Manoux Le cameraman à Los Angeles

Récompenses

BAFTA BAFTA
catégorie
Année
Gagnant
Meilleurs effets visuels2005Karen E. Goulekas, Neil Corbould, Greg Strause, Remo Balcells

Critique du Film

Note :
 
 

 
les oiseaux fuient la catastrophe imminente

 
Apocalypse snow
Roland Emmerich a habitué ses spectateurs à des destructions massives de symboles américains. Après avoir détruit la Maison Blanche dans Independance Day et la moitié de New-York dans Godzilla, le réalisateur allemand (tout en étant le plus hollywoodien de tous) passe à la vitesse supérieure. Même si dans ce film le monde entier est touché, public américain oblige, les destructions sont essentiellement (uniquement?) centrées sur le territoire de l'Oncle Sam, plus précisément Los Angeles et New-York.
Même si la spontanéité des événements reste totalement impossible, le réchauffement de la planète entrainant paradoxalement une période glaciaire est théoriquement plausible.
 
la statue de la liberté resistera-t-elle à la colére de Mère nature?

 
En dénonçant le comportement des gouvernements, et en particulier des américains, vis à vis du problème de la pollution, Roland Emmerich livre avec le jour d'après son film le plus engagé, sous couvert de film spectaculaire, allant jusqu'à accuser le gouvernement (au travers du vice-président) d'être en grande partie responsable de cette catastrophe. Ce film est sans conteste l'un des plus virulents brulots écologistes, et ce sous couvert de film à grand spectacle, surtout lorsque l'on considère que les seuls pays véritablement touchés par la catastrophe sont les pays occidentaux, à savoir ceux qui produisent le plus de gaz à effets de serre, et donc entraînent à petit feu les conséquences dramatiques pour l'environnement décrits dans le film. Lorsque l'on voit les précédents films du cinéaste, cela peut à priori surprendre. Mais pourtant, à y regarder de plus prés, les thèmes liés à l'écologie et à l'environnement étaient déjà présents dans ces précédents efforts (rappelez-vous l'origine de Godzilla).
En plus de critiquer le rapport à l'environnement du gouvernement américain, le film se penche aussi sur les rapports entre les pays riches et les pays pauvres, et en particulier les U.S.A. et le Mexique, au travers en particulier d'un passage, où l'on voit des américains fuyant leur pays, soit en traversant le Rio Grande, soit en essayant de passer la frontière routière. L'accueil qui leur est fait est loin d'être le même que celui qu'ils accordent eux-mêmes aux mexicains cherchant à rentrer aux Etats-Unis. Message rare dans un film américain, surtout à grand public.
Enfin, au travers de la scène des livres brulés, et par conséquence de la fin de la civilisation (américaine), la question de la connaissance et du poids du savoir humain face à la survie pure fait surface. Cependant, si au lieu de bruler des livres les survivants avaient tout simplement brulés les meubles.... Sur un sujet très proche, il est plutôt conseillé de lire le roman d'Amélie Nothomb, les combustibles.
 
New-York sous les flots

 
Roland Emmerich étant du genre bigger and loudder, les vagues (ou plutôt les tsunamis) dépassent tout ce qui a pu être fait jusque là (en pleine tempête, Master and commander: de l'autre côté du monde), et les tornades écrasent allègrement tout ce qui faisant référence avant lui (Twister). On reconnaît bien là le bonhomme, toujours le premier à en mettre plein la vue, quitte à oublier en chemin son histoire. Mais après tout, le spectateur en a pour son argent.
 
Si vous avez aimé le jour d'après, vous aimerez aussi:
 
  Film Pourquoi
2012 2012 L'autre film apocalytique de Roland Emmerich, version bigger and louder du jour d'après
Prédictions Prédictions Parce qu'Alex Proyas aussi s'est attaché au sous-genre du film catastrophe à tendance apocyliptique
Le Jour où la Terre prit feu Le Jour où la Terre prit feu Parce qu'en 1961, on saivait aussi mettre la Terre en péril
Le Dernier Rivage Le Dernier Rivage Parce que ce film n'est ni plus ni moins que l'un des premiers classiques du genre film catastrophe science-fictionnel
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2012: Ice Age 2012: Ice Age Parce que le studio The Asylum reste le maître incontesté du mockbuster
 
 

 
 
 


 

Conclusion

Film sans histoire, déferlement non stop d'effets spéciaux tous plus spectaculaires les uns que les autres, le film le jour d'après de Roland Emmerich n'en oublie pas moins de diffuser un message anti-américain (en tout cas du point de vue de l'écologie) rare dans un film à gros budget.
Sans doute le meilleur film du cinéaste allemand, avec en plus un Dennis Quaid bien trop rare sur les écrans.
 
Avec un film tel que le jour d'après, on est sur d'en avoir pour son argent. Si en plus, cela fait prendre conscience à quelques uns de l'importance de préserver la planète...
 
Dennis Quaid, seul à prévoir la catastrophe

 


 
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