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BAFTA |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleurs effets visuels | 2005 | Karen E. Goulekas, Neil Corbould, Greg Strause, Remo Balcells |
![]() Même si la spontanéité des événements reste totalement impossible, le réchauffement de la planète entrainant paradoxalement une période glaciaire est théoriquement plausible. ![]() En dénonçant le comportement des gouvernements, et en particulier des américains, vis à vis du problème de la pollution, Roland Emmerich livre avec le jour d'après son film le plus engagé, sous couvert de film spectaculaire, allant jusqu'à accuser le gouvernement (au travers du vice-président) d'être en grande partie responsable de cette catastrophe. Ce film est sans conteste l'un des plus virulents brulots écologistes, et ce sous couvert de film à grand spectacle, surtout lorsque l'on considère que les seuls pays véritablement touchés par la catastrophe sont les pays occidentaux, à savoir ceux qui produisent le plus de gaz à effets de serre, et donc entraînent à petit feu les conséquences dramatiques pour l'environnement décrits dans le film. Lorsque l'on voit les précédents films du cinéaste, cela peut à priori surprendre. Mais pourtant, à y regarder de plus prés, les thèmes liés à l'écologie et à l'environnement étaient déjà présents dans ces précédents efforts (rappelez-vous l'origine de Godzilla). En plus de critiquer le rapport à l'environnement du gouvernement américain, le film se penche aussi sur les rapports entre les pays riches et les pays pauvres, et en particulier les U.S.A. et le Mexique, au travers en particulier d'un passage, où l'on voit des américains fuyant leur pays, soit en traversant le Rio Grande, soit en essayant de passer la frontière routière. L'accueil qui leur est fait est loin d'être le même que celui qu'ils accordent eux-mêmes aux mexicains cherchant à rentrer aux Etats-Unis. Message rare dans un film américain, surtout à grand public. Enfin, au travers de la scène des livres brulés, et par conséquence de la fin de la civilisation (américaine), la question de la connaissance et du poids du savoir humain face à la survie pure fait surface. Cependant, si au lieu de bruler des livres les survivants avaient tout simplement brulés les meubles.... Sur un sujet très proche, il est plutôt conseillé de lire le roman d'Amélie Nothomb, les combustibles. ![]() Roland Emmerich étant du genre bigger and loudder, les vagues (ou plutôt les tsunamis) dépassent tout ce qui a pu être fait jusque là (en pleine tempête, Master and commander: de l'autre côté du monde), et les tornades écrasent allègrement tout ce qui faisant référence avant lui (Twister). On reconnaît bien là le bonhomme, toujours le premier à en mettre plein la vue, quitte à oublier en chemin son histoire. Mais après tout, le spectateur en a pour son argent. Si vous avez aimé le jour d'après, vous aimerez aussi:
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Film sans histoire, déferlement non stop d'effets spéciaux tous plus spectaculaires les uns que les autres, le film
le jour d'après de Roland Emmerich n'en oublie pas moins de diffuser un message anti-américain (en tout cas du point de
vue de l'écologie) rare dans un film à gros budget.
Sans doute le meilleur film du cinéaste allemand, avec en plus un Dennis Quaid bien trop rare sur les écrans. Avec un film tel que le jour d'après, on est sur d'en avoir pour son argent. Si en plus, cela fait prendre conscience à quelques uns de l'importance de préserver la planète... ![]() |