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Indiscrétions
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Titre originalThe Philadephia storySynopsis
Tracy Samantha Lord, aristocrate, doit épouser en secondes noces George Kittredge, plébéien enrichi. Son premier mari, Dexter Haven,
s'ingénie à faire échouer le projet en proposant ses services à l'éditeur d'une feuille à scandales. Mike, journaliste
et Liz, photographe, sont introduits dans la somptueuse demeure des Lord, grâce à la complicité de Dexter...
GenreComédieAnnée de production
Date de sortie en France2 avril 1947RéalisateurGeorge Cukor
MusiqueFranz Waxman
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Casting
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Oscar |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur acteur | 1941 | James Stewart |
Meilleur scénario | 1941 | Donald Ogden Stewart |
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Oscar |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleure actrice | 1941 | Katharine Hepburn |
Meilleure actrice dans un second rôle | 1941 | Ruth Hussey |
Meilleur réalisateur | 1941 | George Cukor |
Meilleur film | 1941 | Joseph L. Mankiewicz |
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Indiscrétions est l'adaptation cinématographique de la pièce écrite par Philip Barry quelques années
auparavant pour la star Katharine Hepburn, qui reprendra d'ailleurs son rôle dans le film de George Cukor (après 417
représentations au théâtre). La pièce mettait l'actrice face à
Joseph Cotten (qui sera remplacé par
Cary Grant dans le film) et Van Heflin (quand à lui remplacé par
James Stewart).
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Cary Grant fut alors approché, et il lui fut proposé de participer au film.
L'acteur accepta volontiers. Il toucha cependant un très gros cachet (pour l'époque): 100 000 $. Mais il en fit don dans son
intégralité à la British War Relief Fund. Le choix du rôle lui fut même laissé. De façon étonnante, il
préféra le personnage de C. K. Dexter Haven (celui qu'avait refusé Clark Gable, donc) à celui plus valorisant de
Macaulay Connor.
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Indiscrétions rapportera à James Stewart un Oscar. L'acteur, ne
croyant pourtant pas à ses chances, n'avait pas prévu de se déplacer pour la remise des trophées. Un coup de
téléphone des organisateurs le persuada de venir. James Stewart
déclarera après coup que cet Oscar saluait plutôt son travail sur Mr Smith au sénat que sa performance dans le film de
Cukor (l'année précédente, en effet, quoique nommé, l'acteur se fit coiffé au poteau par Robert Donat).
Pourtant force est de constater que le rôle qu'il tient dans indiscrétions lui va comme un gant, et en particulier lors de la
séquence où son personnage, Macaulay Connor, se saoule avec Tracy. Rarement acteur aura aussi bien joué l'ébriété
(beaucoup mieux que Cary Grant dans
la mort aux trousses en tout cas).
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Très drôle, toujours fin (le contraire de la majorité des comédies actuelles, que ce soit Mary à tout prix
ou dans un autre genre les Scary Movie), Indiscrétions est un film dont l'humour ne prend pas une ride (contrairement à nombre
de comédies). Les raisons sont multiples, comme l'intemporalité des sujets traités, la maitrise du comique au cinéma de la
part de George Cukor, mais aussi et surtout la finesse d'écriture du scénariste Donald Ogden Stewart (qui reçut lui
aussi un Oscar, amplement mérité, pour ce film).
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L'American Film Institute, institut qui classe les films (américains, bien sur), place indiscrétions aux environs de la cinquantième place des meilleurs films de tous les temps, ce qui n'est pas rien. Et à la vision du film, il est facile d'en comprendre la raison.