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La Maison du docteur Edwardes
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Titre originalSpellboundSynopsis
Constance, médecin dans un asile d'aliénés, tombe amoureuse du nouveau directeur. Cependant, elle s'aperçoit rapidement que
l'homme qu'elle aime est en réalité un malade mental qui se fait passer pour le Dr Edwardes. Quand il prend conscience de son
amnésie, il croit avoir tué le véritable docteur et s'enfuit de la clinique. Constance le retrouve et le cache chez son vieux
professeur qui va analyser les rêves du malade et trouver l'origine de son déséquilibre.
GenreThrillerAnnée de production
Date de sortie en France19 mars 1948RéalisateurAlfred Hitchcock
MusiqueMiklós Rózsa
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Casting
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Oscars |
catégorie |
Année | Nomination
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Meilleure musique | 1946 | Miklós Rózsa |
Nominations aux Oscars |
catégorie |
Année | Nomination
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Meilleur acteur dans un second rôle | 1946 | Michael Chekhov |
Meilleure photographie en noir et blanc | 1946 | George Barnes |
Meilleure réalisateur | 1946 | Alfred Hitchcock |
Meilleurs effets visuels | 1946 | Jack Cosgrove |
Meilleur film | 1946 | David O. Selznick |
Ce film marque la première collaboration du réalisateur
Alfred Hitchcock avec l'actrice suédoise
Ingrid Bergman (ils se retrouveront l'année suivante pour
Les enchaînés, puis en 1950 pour Les Amants du capricorne). Le goût
du cinéaste pour les blondes froides et intelligentes est déjà indiscutable, et ne fera que s'accentuer dans l'avenir. La belle
actrice reste cependant l'une des plus importantes, avec Tippi Hedren et Grace Kelly, de la filmographie de l'auteur.
De même que les acteurs principaux, Ingrid Bergman et Gregory Peck, tous deux parfaits dans leur couple old school symptomatique du cinéma américain des années 40-50 (à savoir amoureux, chastes, purs, et prêts à se sacrifier pour l'autre), les acteurs secondaires sont tous très bons. Michael Chekhov, qui joue le rôle du vieux professeur d'Ingrid Bergman a d'ailleurs été nommé aux Oscars pour ce film. Son personnage est une caricature évidente de Sigmund Freud, mais l'acteur rend son personnage tellement sympathique et amusant que le coté exagéré du rôle passe totalement inaperçu.
Enfin, saluons la partition du compositeur Miklós Rózsa qui reçut l'Oscar de la meilleure musique pour la maison du docteur Edwardes en 1946. Il faut dire que comme toujours chez Hitchcock la musique est essentielle, faisant passer des émotions souvent bien plus que des mots (voir la scène où Gregory Peck se tient avec son rasoir au dessus d'une Ingrid Bergman endormie pour s'en convaincre). A noter qu'il existe une version colorisée de ce film, mais sa vision n'apportera pas grand chose au spectateur connaissant déjà le film original.
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