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Astérix aux Jeux Olympiques

Affiche du film

 


 

Titre original

Astérix aux Jeux Olympiques

Synopsis

Pour remporter les Jeux Olympiques et permettre au jeune Alafolix d'épouser la Princesse Irina, Astérix et Obélix devront affronter le machiavélique Brutus, fils de César, au cours d'une Olympiade.
 

Genre

comédie

Année de production

2008

France

Date de sortie en France

30 janvier 2008

Réalisateur

Frédéric Forestier
Thomas Langmann

Musique

Frédéric Talgorn

 
 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Clovis Cornillac Astérix
Gérard Depardieu Obélix
Alain Delon
Alain Delon César
Benoît Poelvoorde Brutus
Stéphane Rousseau
Stéphane Rousseau Alafolix
Vanessa Hessler
Vanessa Hessler Irina
Alexandre Astier
Alexandre Astier Mordicus
Jean-Pierre Cassel Panoramix
Franck Dubosc Assurancetourix
Sim
Sim Agecanonix
Pierre Tchernia
Pierre Tchernia Le narrateur
Adriana Karembeu
Adriana Karembeu Mme Agecanonix
José Garcia
José Garcia Couverdepus
Santiago Segura Docteurmabus
Nathan Jones Humungus
Arsène Mosca L'Envoyé du roi de Grèce
Zinédine Zidane
Zinédine Zidane Numérodix
Francis Lalanne
Francis Lalanne Francis Lalanix
Elie Semoun
Elie Semoun Beta
Mouloud Achour Mouludus
Amélie Mauresmo
Amélie Mauresmo Amélix
Tony Parker
Tony Parker Tonus Parker
Jamel Debbouze
Jamel Debbouze Numérobis
Jean-Pierre Castaldi
Jean-Pierre Castaldi Caius Bonus
Dany Brillant
Dany Brillant Le goûteur de miroir
Michael Schumacher
Michael Schumacher Schumix
Jean Todt
Jean Todt le patron de Schumix
Elsa Pataky
Elsa Pataky La princesse d'Hispanie
Vincent Moscato Le lutteur de Rhodes

 

 

Critique du Film

Note :
 
 

 
Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu)   Assurancetourix (Franck Dubosc), Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu)

 
Athlètes à claques

 
Dire que le retour des deux gaulois était attendu est un euphémisme. Vendu comme le film français le plus onéreux de tous les temps, avec son budget de 78 millions d'euros (et oubliant ainsi les 90 millions du Cinquième élément de Luc Besson), et accompagné d'une petite campagne de publicité minimaliste (il y en tout de même pour 20 millions d'euros de budget marketing), Astérix aux Jeux Olympiques part donc d'un bien mauvais pas. Surtout si l'on ajoute à cela le départ de Christian Clavier dans le rôle titre (il faut bien avouer qu'il n'avait convaincu personne pour le coup), et le désistement de Gérard Jugnot en tant que réalisateur, on voit que ce troisième épisode des aventures des plus connus de tous les gaulois avait déjà la poisse avant même d'être tourné (pour information, le film que devait tourner Gérard Jugnot n'était pas Astérix aux Jeux Olympiques mais Astérix en Hispanie).
Se sont donc les compères Frédéric Forestier et Thomas Langmann qui récupèrent le bébé. Déjà pressenti pour produire le premier épisode, Thomas Langmann (fils de Claude Berri), se trouve donc en terrain connu. Quand aux deux hommes, ils se connaissent déjà bien, puisque tous les deux avaient travaillé ensemble sur le boulet, avec Gérard Lanvin et Benoît Poelvoorde, l'un en tant que réalisateur (Frédéric Forestier), et l'autre en tant que scénariste et producteur. Sur Astérix aux Jeux Olympiques la réalisation est partagée entre les deux hommes, tandis que scénario et production restent entre les mains de Thomas Langmann.

 
La princesse Irina (Vanessa Hessler)

 
Le but avoué est simple: Faire mieux que le précédent film de la saga, Astérix et Obélix: mission Cléopâtre, d'Alain Chabat. Pour y arriver, en dehors des capitaux mis en jeux, les deux hommes misent sur un casting haut gamme (ce qui était déjà le cas chez Chabat), avec des comiques (ou sportifs) à la mode. En dehors de Gérard Depardieu, pratiquement le seul acteur à reprendre son rôle, tous les autres rôles sont tenus par des nouveaux venus sur la Franchise. Rôle primordial (à priori), celui d'Astérix. Après tout, c'est lui le héros de la B.D.! C'est donc l'acteur à la mode Clovis Cornillac qui aura la lourde charge d'incarner le petit héros malin et intrépide créé par Uderzo et Goscinny. Physiquement (tout comme pour Gérard Depardieu) le choix est parfait. Autre très bonne idée, la casting de César. En effet, qui mieux qu'Alain Delon peut incarner le Maître de l'Empire Romain, amoureux de son image et faisant la pluie et le beau temps sur le monde connu. Le fils de César, quand à lui, et là encore, chapeau bas au responsable du casting, Benoît Poelvoorde est idéal, en fils jaloux, cherchant par tous les moyens (et surtout les pires) à renverser son père. Son personnage (et ses méthodes) n'est d'ailleurs pas sans rappeler le vizir Iznogoud, adapté au cinéma par Patrick Braoudé quelques années auparavant (et de façon moins convaincante).
Nouveau personnage, Alafolix incarne celui par qui tout arrive. Il est incarné à l'écran par le comique canadien Stéphane Rousseau (totalement transparent dans le film). Alafolix, amoureux de la belle Irina (Vanessa Hessler, la fille de la publicité pour l'opérateur internet Alice), pousse donc les irréductibles gaulois à se présenter aux Jeux Olympiques, et donc l'histoire à commencer.
Les autres acteurs notables de ce film sont Franck Dubosc, très bien casté en barde Assurancetourix, Sim (reprenant son rôle) et Adriana Karembeu, jouant M. et Mme Agecanonix, José Garcia, ou bien encore Elie Semoun. Le spectateur aura même le droit au retour de Jamel Debbouze dans le rôle de Numérobis (la véritable vedette d'Astérix et Obélix: mission Cléopâtre).
Mais la liste de célébrités participant au film ne s'arrête pas là, puisque on retrouve de nombreuses autres personnalités dans des cameo plus ou moins réussis (Michael Schumacher joue ainsi un conducteur de char relativement important dans le film). Faisant un film parlant de sport, il n'est pas étonnant de voir nombre de sportifs de haut niveau participer au film, de Tony Parker à Amélie Mauresmo, en passant par Vincent Moscato ou bien encore l'impressionnant Nathan Jones.
A noter aussi que ce film est l'un des derniers de Jean-Pierre Cassel, décédé peut de temps après le tournage de ce film.
Tandis que le second film était centré sur Numérobis, ce troisième opus met clairement au devant de la scène Brutus. Benoît Poelvoorde est d'ailleurs de loin le plus drôle dans ce film, qui se veut (malheureusement) avant tout un film de casting, avant d'être un film de scénario.
 
Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu)   des juges incorruptibles (Elie Semoun au milieu) dans Astérix aux Jeux Olympiques

 
Le film cumule les superlatifs: (presque) plus gros budget, effets spéciaux numériques à gogo, costumes en nombre pharaoniques, tout est là pour impressionner le public.
Côté costumes, ce n'est pas moins de 1000 costumes qui auront été nécessaires pour répondre aux besoins de ce film. Ce chiffre est énorme. De même, il aura fallu le même nombre de plans truqués numériquement pour transposer le monde de Goscinny et Uderzo à l'écran. Et pourtant, le film ne fut pas tourné sur fond bleu. En Espagne, où le film fut tourné, fut ainsi construit le stade où se déroulent les Jeux, en taille quasi réelle. 265 mètres de long, c'est la taille que fait le décor principal du film. Il faut dire qu'il en faut de la place pour faire s'affronter les 60 chevaux de la course de char (qui soit dit en passant ressemble plus à la course de 2 heures moins le quart avant Jésus Christ qu'à celle de Ben Hur) qui conclue l'affrontement des gaulois et des romains.
Pour filmer ce décor grandiose, les deux réalisateurs ont fait appel à l'un des plus prestigieux chefs opérateurs du milieu, Thierry Arbogast, à qui l'on doit les images de films comme Nikita, Léon, Le Hussard sur le toit, le Cinquième élément, Jeanne d'Arc, les rivières pourpres, ou bien encore Femme fatale de Brian de Palma. Malheureusement, un bon directeur de la photographie ne fait pas forcément un bon film...
 

 
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Conclusion

 
 
La délégation gallo-romaine (Gérard Depardieu, Stéphane Rousseau et Colvis Cornillac)

 
Faisant suite à l'un des plus grands succès de l'histoire du cinéma français, (Astérix et Obélix: mission Cléopâtre, avec 15 millions d'entrée), Astérix aux Jeux Olympiques cherche à faire mieux dans tous les domaines: Budget, effets spéciaux, casting luxueux, référence à la culture populaire, et humour non stop.
Tandis que les trois premiers points ne peuvent être contredits, les deux derniers sujets (qui font le coeur de ce genre de film) laisse à désirer. Même si la comparaison Obélix / Cyrano (tous deux bien entendu incarnés par Gérard Depardieu) est bien trouvée et peut prêter à rire, et même sir le concept de faire citer par César les meilleurs films d'Alain Delon est amusant, le scénario et la direction d'acteurs laisse tellement à désirer que le film en pâtit énormément. Preuve en est, les deux acteurs principaux, Gérard Depardieu et Clovis Cornillac, semblent totalement désintéressé par leurs rôles, et jouent souvent assez mal.
Dommage, même si l'on passe finalement un bon moment, car ce film si cher tombera vite aux oubliettes du Septième Art.
 

 

 


 
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