Jacques Bergier est né le 8 août 1912 à Odessa en Ukraine, et est décédé le 23 novembre janvier 1978 à Paris d'une hémorragie cérébrale. Chimiste, alchimiste, journaliste et écrivain.
 
Jacques Bergier fait ses études à l'Université des sciences de Paris, puis à l'Ecole nationale supérieure de chimie de Paris. Très vite, il devient un chimiste réputé. Ainsi, en 1936, avec l'aide du physicien atomiste André Helbronner, il découvre l'effet ralentissant de l'eau lourde sur les électrons. Il est aussi à l'origine de la synthèse du polonium.
Il s'intéresse en parallèle à l'alchimie, dit avoir rencontré en 1937 le mystérieux Fulcanelli, puis en 1950, avoir obtenu la transmutation alchimique du béryllium à partir de sodium.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, il est un résistant très actif puis, après la guerre, il devient agent secret, à la DGER, où il travaille à l'élaboration d'armes à partir de l'eau lourde.
 
Homme au multiples facettes, il se lit d'amitié avec de nombreux écrivains, que ce soit Jean Bruce (le père d'OSS 117), Arthur C. Clarke (2001, l'odyssée de l'espace), Ian Fleming (James Bond, un personnage dont il dit avoir donné l'idée à l'auteur). Il devient ensuite le traducteur français d'H.P. Lovecraft, un auteur qui lui donnera sans doute des idées quand à ses futures thèses ufologiques. Il cherche à créer une collection littéraire de science-fiction chez Robert Laffont, sans résultat. En 1954, il rencontre Louis Pauwels. Les deux hommes se lient d'amitié, et en 1960, sortent le matin des magiciens, un livre qui il créé un véritable engouement pour le surnaturel, les ovnis, et bien entendu, l'alchimie.
En 1961, avec son ami Louis Pauwels, il fonde la revue Planète, qui prend le relai du matin des magiciens, et explore les différents thèmes du best-seller.
De 1970 à 1975, il codirige chez Albin Michel une collection dédié à la Science-Fiction.
 
Homme haut en couleur, Jacques Bergier, espion, scientifique, alchimiste, écrivain, parlait 14 langues, déclarait ne pas avoir de nombril car originaire de la planète mars, défendait des thèses pour le moins hors norme (les extra-terrestres, l'alchimie, ...), et était capable de lire jusqu'à dix livres par jour (grâce à une mémoire eidétique).