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La Dernière reine, Tome 4 des royaumes d'Epines et d'os


 


 
La dernière reine, chez Fleuve Noir

 

Auteur

Greg Keyes

 

Genre

Heroic Fantasy
 

Année de sortie

2008
 

Résumé

Anne Dare a repris le trône de Crotheny mais ses ennemis se pressent autour d'elle : le Praifec Hespero, chef de l'Eglise, est de plus en plus puissant ; le royaume voisin de Hansa n'attend qu'une faille pour déclarer la guerre ; Robert, le monstre immortel, attend dans l'ombre ; et surtout, le dernier des Skasloi a été libéré après deux mille ans de sommeil...
Anne tente de prendre les bonnes décisions grâce à ses visions de l'avenir qu'elle a appris à maîtriser.
Pourtant, rien ne semble se dérouler comme elle le souhaite : elle envoie sa mère et Neil MeqVren à Hansa pour signer un accord de paix mais il est trop tard...
Anne saura-t-elle une fois de plus affronter sa destinée et sauver les siens ?


 

 


 

Avis

Note :
 
Dernier volume de la saga des Royaumes d'épines et d'os, du romancier américain Greg Keyes, cycle qui lui a valu un très grand succès aux U.S.A., ainsi que la reconnaissance en tant qu'auteur à part entière, la dernière reine peine à se maintenir au niveau des précédents épisodes. Visiblement, l'auteur est plus à l'aise pour poser son monde ainsi que les trames de son histoire que pour dénouer les événements de façon originale. Tandis que son univers faisait preuve d'une réelle imagination, et prouvait que l'auteur était capable de s'éloigner des maîtres du genre (J.R.R. Tolkien et Michael Moorcock principalement), la conclusion de son histoire n'arrive pas à échapper à l'influence de ses aînés.
Les principaux défauts de cet épisode (que l'on sentait déjà poindre dans le chevalier de sang) concernent principalement le rapport à la destinée des héros, qui passent de simples 'aventuriers' à véritables dieux (typique de toute la littérature post Donjons et Dragons), ainsi que l'ambiance apocalyptique de fin de monde directement inspirée du destin d'Elric de Melniboné, le héros du cycle d'Elric, l'une des sagas les plus connues de l'heroic-fantasy.
Alors oui, les amateurs d'aventures seront ravis (même si les dénouements simultanés de toutes les trames scénaristiques fait bien trop forcée), et ce malgré le changement radical de point de vue de l'auteur sur pratiquement tous ses héros (Anne, Aspar White, Stéphane, voir même Marché Hespero, l'un des principaux méchants de l'histoire). Résultat, le lecteur ne sait plus à qui s'attacher, tous ses points de repère perdus. Même si on peut supposer que l'intention de l'auteur est de nous faire comprendre que la victoire finale peut appartenir à n'importe qui (même le fratrex Hespero), le résultat en est surtout un détachement émotionnel du lecteur du dénouement de l'histoire.
Alors que cette fin se veut un climax spectaculaire et impressionnant, il ne finira par s'avérer que futile et longuet.
 
Dommage, car les prémices de cette saga étaient de haute volé (Le roi de Bruyère en particulier).
Il n'en reste pas moins que l'auteur maîtrise sa narration et sait faire preuve d'originalité, même si l'influence des précurseurs du genre se fait encore trop sentir.

 

 


 
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