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Il était une fois la guerre des étoiles


 


 
Il était une fois la guerre des étoiles, la galaxie George Lucas, chez Dark Star

Auteur

Francis Schall

 

Genre

Essai
 

Année de sortie

2007
 

Résumé

Il était une fois La guerre des étoiles, la Galaxie George Lucas retrace l'intégralité de la saga. C'est le seul ouvrage à couvrir les trente ans de réalisation des six films, depuis la genèse de La guerre des étoiles jusqu'à la consécration de La revanche des Sith, abordant également les évènements à venir. C'est à ce jour le livre le plus complet sur le sujet, s'adressant autant au néophyte qu'à l'amateur éclairé. Résultat de deux ans et demi de travail, il analyse les informations de multiples sources ; riche en détails et anecdotes, il examine des points nouveaux appuyés par les approches personnelles des auteurs.
C'est l'ouvrage de référence en la matière. S'il faut en posséder un seul, ce doit être celui-ci.

 

 


 

Avis

Note :
 
Ecrit à quatre mains, il était une fois La guerre des étoiles, la Galaxie George Lucas se veut un ouvrage de référence du genre. Etudiant les différents moment clés de cette saga monumentale, non seulement cinématographique mais aussi (et surtout) humaine, le livre de Fabrice Labrousse et Francis Schall est une véritable mine d'or, aussi bien pour les fans de la saga de George Lucas que pour les autres. Les deux auteurs reviennent sur les origines du mythe, racontant les difficultés inhérentes au montage et à la création du premier film, La guerre des étoiles, maintenant connu sous le nom un nouvel espoir. Puis, ils s'attèlent à narrer les événements qui ont fait de George Lucas, petit réalisateur indépendant, l'un des plus importants personnages du cinéma actuellement en vie.
Les difficultés que celui-ci a eu lors de son premier film, lié aux studios qui ne croyaient pas une seconde au potentiel succès d'un tel sujet, ont eu comme conséquence heureuse pour Lucas de le rendre indépendant des studios, tous les droits de son oeuvre lui ayant été cédées. Cela lui a permis, pour L'Empire contre-attaque, de pouvoir le financer avec ses propres deniers, et ainsi de faire de ce film le film indépendant le plus cher de l'histoire du cinéma. A l'époque, en tout cas, car en réitérant la manoeuvre sur les autres films de la saga, le -maintenant- producteur George Lucas injectera de plus en plus d'argent dans chacun de ses futurs films de la franchise.
Très intéressé par les parties techniques (montage, sons, effets spéciaux) qu'il juge insuffisant en termes de qualités, Lucas, grâce à l'argent que lui a rapporté la franchise, peut s'atteler à une tâche qui révolutionnera le cinéma : la mise en place d'un standard (le THX), dont le but est de garantir au spectateur une expérience unique. Surtout qu'à la fin du dernier film de la trilogie originale, Le retour du Jedi, l'homme pense déjà à sa prélogie; étant persuadé que les effets spéciaux de l'époque ne lui permettront pas de mettre en image ce qu'il a en tête, il veut mettre en place de nouveaux outils à la hauteur de ses ambitions. Il lui faudra 25 ans pour y arriver!
George Lucas se retrouvera donc à la tête d'un empire monumental, créé uniquement dans le but de lui permettre de créer de façon indépendante vis à vis des studios. La taille monumentale (pharaonique) du projet aura comme conséquence de permettre à de jeunes artistes d'avoir accès à toute une infrastructure idéale pour la création. George Lucas, un mécène? N'allons pas jusque là. Mais il est ce qui s'en rapproche le plus dans le milieu.
 
un des multiples vaisseaux de l'univers Star Wars

 
La saga, avant de devenir ce qu'elle est aujourd'hui, à savoir l'une des plus importantes créations cinématographique depuis la naissance du média, a connu de nombreuses difficultés. Le problème du financement, bien entendu. Un problème de scénario, qui mit des années à devenir ce que l'on connait aujourd'hui. Et un problème de diffusion. Personne dans le milieu ne pensait que le film pourrait marcher. Un dommage collatéral de ce manque de confiance en aura été la traduction française. En effet, tous les fans de la saga savent qu'entre le premier épisode, La guerre des étoiles, et les autres, les noms de personnages, lieus ou vaisseaux, ont connu quelques changements. Les plus notables concernent le compagnon d'Han Solo (Yan Solo en français, soit dit en passant), qui dans le premier film se nomme Chiketaba, et dans les suivants Chewbacca (son nom anglais), son diminutif passant quand à lui de Chico à Chewie. Citons aussi au passage le nom du robot doré accompagnant les héros; dans les six épisodes. Nommé Z6-PO en anglais, il se retrouve en français avec comme nouveau nom C3-PO. Mais son surnom reste 6PO. Allez comprendre! En fait, la seule chose à comprendre est que les traducteurs ont avant tout cherché à se faciliter la vie (même si dans l'ensemble le travail de synchronisation est de bonne qualité), au risque de perdre une cohérence que personne n'imaginait devoir s'étendre sur 6 épisodes (plus les différents produits dérivés). Mais tous ses problèmes de traduction et de cohérence n'ont finalement pas influé sur le succès de la franchise.
 
Le ranch Skywalker, un havre de paix pour les créateurs et les cinéastes désireux de travailler dans de bonnes conditions

 
L'essai de Fabrice Labrousse et Francis Schall revient aussi sur les nombreuses influences de son auteur, George Lucas, influences d'ailleurs reconnues et totalement assumées. On y retrouve en particulier un amour pour la culture asiatique, qui se voit bien entendu dans l'approche philosophique propre aux jedis (quoique pas seulement), dans le look des méchants (et en particulier Dark Vador qui ressemble étrangement à un samouraï en armure de guerre) et des gentils (les jedis ne portent ni plus ni moins qu'un kimono), mais aussi dans les influences purement cinématographiques. Ainsi la principale influence de Lucas n'est autre qu'Akira Kurosawa, l'auteur des Sept samouraïs. George Lucas a aussi été cherché du côté des serials de sa jeunesse, que ce soit Buck Rogers ou bien encore Flash Gordon, tous deux se déroulant dans un univers de S-F kitch mais foisonnant d'idées. C'est bien de là que lui vient l'envie de montrer des foules bigarrées de créatures toutes plus étranges les unes que les autres.
Bien sur, la littérature aussi a fortement influencé Lucas. Lorsque l'on voit sa planète Corruscant, impossible de ne pas penser à Trantor, la ville-planète du cycle de Fondation, d'Isaac Asimov. Pour ne citer que le plus évident.
 
Il était une fois la guerre des étoiles, un livre, deux couvertures

 
Bien entendu parler de Star Wars au cinéma sans parler technique serait passer à côté d'une partie du sujet. Les auteurs reviennent aussi sur tout ce que la saga a apporté en termes d'effets spéciaux et de nouvelles techniques cinématographiques. Voici quelques exemples par film des avancées dues à George Lucas et à tous ceux qui ont travaillés sur la saga:
 La guerre des étoiles: Création d'ILM et de nombres d'effets spéciaux visuels totalement inédits, mise en place de la première caméra assistée par ordinateur, premier film a utiliser la technologie Dolby Stéréo.
 L'Empire contre-attaque: Nouvelle avancée dans la maîtrise des effets spéciaux visuels, premier film à avoir un son Dolby Surround.
 Le retour du jedi: Les effets spéciaux atteignent encore une fois un niveau jamais atteint. George Lucas voit à ce moment la limite des effets spéciaux en prise de vue "réelle", et commence à penser à l'avenir.
 La menace fantôme: Les effets spéciaux numériques ont enfin atteint un niveau que le cinéaste juge suffisant, après 25 ans d'attente. Ce film sera le premier à mettre en scène un personnage principal (Jar-Jar) entièrement en image de synthèses.
 L'attaque des clones: Depuis quelques années déjà, George Lucas commençait à trouver la pellicule gênante, voir bloquante, dans son optique créatrice. Ce film sera le -presque- premier film tourné en numérique (le très décevant Vidocq le coiffera au poteau de quelques mois). L'attaque des clones sera cependant le premier film tourné en Haute Définition.
 La revanche des Sith: Il sera le premier film de la saga à être tourné totalement en studio, toujours en HD numérique (Lucas ne désirant plus tourner sur le support numérique). Même si ce dernier film de la saga a moins révolutionné les effets spéciaux et la façon de tourner que les précédents opus, il n'en reste pas moins qu'il aura emmené le cinéma vers des extrémités techniques jamais atteintes jusque là.
 
George Lucas, l'homme par qui tout est arrivé

 
Fort bien documenté, le livre revient aussi sur certaines des personnages les plus marquants de la saga. En plus du réalisateur, on retrouve quelques uns des principaux techniciens ayant oeuvrés à faire de Star Wars le mythe que l'on connait aujourd'hui. L'étude des deux auteurs fait aussi un focus sur les acteurs suivants:
 Harrison Ford, l'inoubliable Han Solo.
 Mark Hamill, alias Luke Skywalker.
 Carrie Fisher, la seule actrice à ne pas être ridicule avec des pains aux raisins sur les oreilles (la princesse Leia).
 Hayden Christensen, qui a eu la lourde tâche d'incarner le jeune Anakin Skywalker, le futur Dark Vader.
 Ewan McGregor, jouant le jeune Obi Wan-Kenobi dans la prélogie.
 Nathalie Portman, amante d'Anakin et mère des jumeaux Luke et Leia.
 
Un bad Guy dans la saga Star Wars

 
Le livre est véritablement d'une richesse rare, et ravira les fans de la saga désireux d'en savoir plus, ainsi que les curieux ne connaissant pas grande chose de la plus grande saga de S-F de tous les temps (en existe-t-il vraiment qui ignorent le mythe Star Wars?).
Un véritable must du genre!
 
Pour ceux qui en veulent encore plus, le rendez-vous se trouve sur le site officiel du livre.
 

 

 


 
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