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Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur acteur | 1986 | Michael J. Fox |
Meilleur film de science-fiction | 1986 | |
Meilleurs effets spéciaux | 1986 | Kevin Pike |
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Oscars |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur montage sonore | 1986 | Charles L. Campbell et Robert R. Rutledge |
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Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur classique sorti en DVD | 2003 | |
Meilleurs costumes | 1986 | Deborah Lynn Scott |
Meilleur réalisateur | 1986 | Robert Zemeckis |
Meilleure musique | 1986 | Alan Silvestri |
Meilleur acteur dans un second rôle | 1986 | Crispin Glover |
Meilleur acteur dans un second rôle | 1986 | Christopher Lloyd |
Meilleure actrice dans un second rôle | 1986 | Lea Thompson |
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BAFTA |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur montage | 1986 | Arthur Schmidt et Harry Keramidas |
Meilleur film | 1986 | Bob Gale, Neil Canton et Robert Zemeckis |
Meilleurs décors | 1986 | Lawrence G. Paull |
Meilleur scénario | 1986 | Robert Zemeckis et Bob Gale |
Meilleurs effets visuels | 1986 | Kevin Pike et Ken Ralston |
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Golden Globes |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur film | 1986 | |
Meilleure chanson originale | 1986 | Chris Hayes (musique), Johnny Colla (musique) et Huey Lewis (paroles) |
Meilleur acteur dans une comédie | 1986 | Michael J. Fox |
Meilleur scénario | 1986 | Robert Zemeckis et Bob Gale |
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Grammy Awards |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur bande originale | 1986 | Johnny Colla, Chris Hayes, Huey Lewis, Lindsey Buckingham, Alan Silvestri, Eric Clapton, Sean Hopper |
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Oscars |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleure chanson originale | 1986 | Chris Hayes (musique), Johnny Colla (musique) et Huey Lewis (paroles) |
Meilleur son | 1986 | Bill Varney, B. Tennyson Sebastian II, Robert Thirlwell, William B. Kaplan |
Meilleur scénario | 1986 | Robert Zemeckis et Bob Gale |
![]() Impossible de dissocier le réalisateur, Robert Zemeckis de Retour vers le futur, et pourtant celui qui allait devenir le roi des films à effets spéciaux n'était pas le candidat initialement prévu pour filmer cette production Steven Spielberg. A l'origine, ce n'était nul autre que Leonard Nimoy qui devait s'occuper de la mise en scène de ce film. Mais l'acteur/réalisateur se vit rapidement obligé de décliner la proposition, pour cause de tournage (Star Trek VI: Terre inconnue). C'est seulement à ce moment là que Robert Zemeckis sera engagé. Le cinéaste, assisté de Bob Gale (l'initiateur de l'idée), travaille donc sur ce qui se révélera être l'un des scripts les plus novateurs et fun de la décennie. Ce script, initialement intitulé Paradoxe, était plus long que le film que tout le monde connaît aujourd'hui, puisque comptant une bonne partie de ce qui finira dans Retour vers le futur II (la partie dans le futur). Mais le film aurait coûté trop cher et aurait duré 3H30. Il faudra attendre Le retour du roi, de Peter Jackson, en 2003, pour que le public se (re)fasse à une telle durée de film (Victor Fleming, en 1939, avec Autant en emporte le vent, avait auparavant réussi à imposer les 3h45 de son film). ![]() Le voyage dans le temps, thème central de Retour vers le futur, peut être abordé de plusieurs façons, qu'il est possible de synthétiser en deux familles: les films traitant du sujet sérieusement, et ceux s'amusant des codes propres au genre. Dans la première catégorie nous trouvons des films comme la machine à explorer le temps (1960, film dont retour vers le futur rend hommage au travers de son générique, tout droit sorti du classique de George Pal), Terminator (1984, film de James Cameron), l'armée des douze singes (filmé par Terry Gilliam en 1995, lui même remake du film de 1962, la jetée, de Chris Marker), et même Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (2004, Alfonso Cuarón). Tous puisent leur inspiration dans le roman d'H.G. Wells, la machine à explorer le temps. Dans la deuxième catégorie nous trouvons bien entendu Retour vers le futur, qui en est en quelque sorte l'exemple le plus connu. Le Guide du voyageur galactique, livre de Douglas Adams, aborde aussi le sujet du voyage dans le temps de façon humoristique, cette fois-ci du côté de la littérature. ![]() Côté casting, le premier Marty McFly fut l'acteur Eric Stoltz (Pulp Fiction. Mais, au bout de cinq semaines, après quelques scènes tournées Robert Zemeckis estime qu'il s'est trompé d'acteur principal et cherche un autre interprète. Le nom de C. Thomas Howell (E.T. l'extraterrestre est alors ciné, mais ce sera finalement Michael J. Fox qui obtiendra le rôle, rôle qui fera de lui une star. Pour jouer le Doc, plusieurs acteurs sont en lice. On retrouve ainsi Jeff Goldblum et John Lightgow (les deux acteurs ayant été vus précédemment dans Les Aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8e dimension) dans le peloton de tête. Mais ce sera Christopher Lloyd qui sera retenu (lui aussi vu dans le film Les Aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8e dimension). L'alchimie entre les deux acteurs principaux sera parfaite, et indéniablement sera pour beaucoup dans le succès du film. Christopher Lloyd cabotinera comme rarement dans ce film, s'inspirant à la fois d'Albert Einstein et de Leopold Stokowski pour créer son personnage. Viennent s'ajouter à ce casting, respectivement dans le rôle du père et de la mère de Marty Crispin Glover (excellent acteur, trop peu connu) et Lea Thompson (parfaite). Grâce à la magie des voyages dans le temps on se retrouve avec un père plus jeune que son fils (crispin Glover est le cadet de trois ans de Michael J. Fox) et une mère du mêcme âge (10 jours séparent Michael J. Fox de Lea Thompson. Dans le rôle du méchant Thomas F. Wilson s'en donne à coeur joie, aidé de sa bande de bad boys (où l'on peut reconnaître un jeune Billy Zane 15 ans avant Titanic. ![]() Le film fait la part large aux clins d'oeil et autres références. La grande majorité est facile d'accès, mais quelques unes sont plus discrètes (ou en tout cas réservés aux spécialistes): ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() De nombreuses autres références ponctuent le film, à chacun de les retrouver. ![]() Film au succès phénoménal, Retour vers le futur a marqué l'année 1985. Il devient en effet le plus gros succès commercial cette année là. Partout des produits dérivés sortiront (en plus des deux séquelles). On retrouve les classiques jeux vidéo (quoiqu'à l'époque ce n'était pas aussi classique que cela), le film se retrouvant porté sur pratiquement toutes les plates-formes disponibles, ainsi que des adaptations plus inhabituelles, comme le kit pour DeLorean visant à donner à la voiture l'apparence de celle du film. Le public voit même apparaître une attraction au parc à thème des studios Universal, à Los Angeles, attraction qui restera durant 16 ans (jusqu'à son arrêt en septembre 2007) l'une des plus visitées par le public. Entre 1991 et 1992 une série animée sera même produite. Robert Zemeckis est dès lors considéré comme le roi des effets spéciaux, tout cela pour un film ne comptant que 32 scènes à effets spéciaux. Les producteurs, dont Steven Spielberg peuvent se frotter les mains, retour vers le futur est une des franchises les plus rentables du cinéma. Si vous avez aimé Retour vers le futur, vous aimerez aussi:
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Combien de films ont usés du ressort du voyage dans le temps? Un nombre très élevé? Combien ont su en faire bon usage?
Beaucoup moins. Retour vers le futur est sans aucun doute possible l'un des fleurons du genre. Un film qui mêle humour à la
Buster Keaton, comédie de moeurs, film de science-fiction, et film d'adolescents, le tout avec brio.
Robert Zemeckis signe là ce qui est sans doute son meilleur film, loin devant un Forrest Gump (film beaucoup plus prétentieux). Film qui entrainera deux suites d'une qualité inférieure, mais cependant tout à fait plaisants à voir. Les acteurs, Michael J. Fox, Crispin Glover et Christopher Lloyd en tête, sont excellents, la réussite du film leur en devant beaucoup. La fin du film, ouvrant sur une suite à venir, n'était à l'origine qu'une plaisanterie finale, mais devant le succès du film, entraine deux suites, malheureusement moins réussies. Mais pas au point de plomber la réputation de ce Retour vers le futur, toujours aussi efficace, comme si le temps n'avait pas d'effet sur lui. Pour un film sur les voyages temporels, quoi de plus normal? ![]() |