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César |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur réalisateur | 2007 | Guillaume Canet |
Meilleure musique de film | 2007 | Mathieu Chédid |
Meilleur montage | 2007 | Hervé De Luze |
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César |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur film | 2007 | |
Meilleur acteur dans un second rôle | 2007 | André Dussolier |
Meilleure adaptation | 2007 | Philippe Lefebvre, Guillaume Canet |
Meilleure photographie | 2007 | Christophe Offenstein |
Meilleur son | 2007 | Pierre Gamet, Jean Goudier, Gérard Lamps |
La France fut, dans les années 70, le pays des films policiers. En quelque sorte, Ne le dis à personne est
directement issu de cette lignée, même si le cinéma américain est aussi présent dans les
références (adaptation d'un roman américain oblige, ne le dis à personne d'Harlan Coben), du dernier film de Guillaume Canet. Le réalisateur a su en tirer le
meilleur, le coté haletant, avec retournement de situation toutes les vingt minutes pour le cinéma américain,
et un certain regard réaliste des émotions et des événements pour le cinéma français. Le
meilleur des deux mondes, en quelque sorte. Tout cela, doublé par la présence d'un casting exemplaire, avec
pléthore de stars, ce qui présente aussi l'avantage de ne pouvoir deviner la chute rien qu'au casting (erreur
fatale de la grande majorité des whodunit). C'était la spécialité des films policiers des années
70, dans la grande époque des films tirés des romans d'Agatha Christie.
![]() Reste que le film, de grande facture dans la première partie, subit un ralentissement de rythme dans la dernière partie, au moment du dénouement (qui a d'ailleurs du mal à se dénouer), ayant comme conséquence de lasser le spectateur au moment ou la révélation tombe. Cette fin, loin d'être au niveau du reste du métrage, plombe l'ensemble du film, allant même, dans la dernière scène, à friser le ridicule, dans une scène de retrouvaille en décalage complet avec le reste du film. Les scènes de poursuite, caméra à l'épaule, voulues réalistes, sont un petit peu trop appuyé, pour un final fatigant. Dommage, car la course poursuite dans les rues de Paris, se terminant sur le périphérique, aurait pu (du) être une scène d'anthologie, la traversée d'un périphérique bombé (normal) par François Cluzet étant dans l'idée géniale. ![]() Dernier gros point noir de ce film, mais aussi à nombre de films français, est le problème des figurants et acteurs secondaires. Certains jouent excessivement mal, Marina Hands et Philippe Canet en tête. Dommage, car certaines de leurs scènes sont primordiales pour la compréhension du film. Le problème vient évidemment d'un manque de moyens, par rapport aux grosses productions américaines en particulier, les productions européennes ne pouvant malheureusement pas se permettre des castings pour tous les rôles, même secondaires. Un autre film récent ayant le même problème est Le Parfum, histoire d'un meurtrier, de Tom Tykwer. En tout cas, il faut reconnaître que ce film ne pêche pas par l'intention, le film respectant absolument son sujet, sans jamais (volontairement) tomber dans l'humour ou le second degré. Un grand merci à Guillaume Canet, qui, pour son second film, ose braver les règles du policier calibré français. ![]() Si vous avez aimé ne le dis à personne, vous aimerez aussi:
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Un film très bien écrit, au suspens haletant dans sa première partie, mais qui pêche à conclure.
Guillaume Canet nous entraîne en tout cas dans une histoire aux nombreux rebondissements, d'un bon niveau global.
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