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More American Graffiti
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Titre originalMore American GraffitiSynopsis
La suite des aventures d’un groupe de jeunes dans une bourgade de Californie, autour des courses de voitures, de la musique rock, des soirées et
des rencontres.
GenreComédie dramatiqueAnnée de production
Date de sortie en FranceInconnueRéalisateurBill L. Norton
MusiqueEugene Finley
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Casting
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American Graffiti (George Lucas) fut à sa sortie un véritable succès, et tout particulièrement sur le sol américain. Le film, léger sans jamais être niais, était un pur revival émotionnel pour toute une génération de jeunes gens (de l'âge de Lucas). L'envie d'une suite a vite germé dans l'esprit des financiers, et de son créateur. George Lucas, de nouveau aidé de Gloria Katz et Willard Huyck, se penche sur le scénario. Très vite, il confie à Bill L. Norton la tâche d'écrire le scénario de la suite, lui-même étant trop accaparé par son nouveau film: la guerre des étoiles. Il laisse cependant quelques directives au scénariste. Essentiellement, reprendre les personnages du premier, et en faire une histoire plus sombre, plus en phase avec la période durant laquelle se passe l'histoire (la guerre du Vietnam).
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Cependant, Lucas ne fut pas satisfait du résultat, et il refusa de tourner
le film. Il faut aussi dire qu'à la sortie de la guerre des étoiles le
réalisateur était sorti dégoûté par le métier de réalisateur (il mettra plus de vingt ans à y revenir, son film
suivant étant la menace fantôme). A priori, il ne fut pas le seul à ne pas être satisfait du résultat, puisque
Richard Dreyfuss refusa catégoriquement de reprendre son rôle. Son personnage disparaît donc de la séquelle, et un nouveau
personnage fait son apparition à la place: celui du frère de Laurie.
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Après une première histoire optimiste et légère (symbole parfait d'une adolescence dorée), ce second film se devait de
montrer la dureté de l'entrée dans le monde adulte. La période s'y prêtait bien, et le choc de la guerre du Vietnam, aussi bien
sur ceux qui y étaient que sur ceux qui restaient au bercail, était un cadre parfait pour un film de société. Mais là
où George Lucas arrivait à suggérer sans rien montrer,
Bill L. Norton se sent obliger de plonger ses protagonistes en plein dans les événements les plus marquants de son temps. Or,
à trop en montrer, on suggère moins, et l'effet est gâché. Un exemple: Est-il plus efficace de montrer une overdose (comme
dans Pulp Fiction) ou alors de faire planer l'ombre du risque sur une personne (comme dans Requiem for a dream)? La réponse est
toute trouvée.
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