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Le Triomphe des magiciens


 


 
Le Triomphe des magiciens, chez Pocket

Auteur

Katherine Kurtz

 

Genre

Heroic Fantasy
 

Année de sortie

1973
 

Résumé


 
Kelson, le jeune roi de Gwynedd, est en grand péril. Alaric Morgan et Duncan McLain, ses amis fidèles, ont été excommuniés par des évêques félons et doivent se cacher pour le servir. Le duché d'Alaric est frappé d'interdits ; ses campagnes sont livrées aux bandes de Warin de Grey, ce guérisseur fanatique qui se croit chargé par Dieu d'exterminer les Derynis. Kelson et son royaume sont menacés du même sort.
Mais Wencit, roi de Torenth, rassemble ses armées pour frapper Gwynedd dès que les cols deviendront praticables. Le temps n'est plus aux querelles : Kelson doit sauver son royaume, rallier les évêques, restaurer l'unité de son peuple.
Dans l'ombre de mystérieux conseils se décide le sort des onze royaumes. Chacun poursuit ses propres fins, quitte à trahir et à tuer pour les atteindre. Les vies d'Alaric et de Duncan sont en jeu sans qu'ils le sachent. Pour échapper aux maléfices des magiciens, ils devront aller jusqu'au bout de leurs pouvoirs et de leur courage.


 

 


 

Avis

Note :
 
La Trilogie des magiciens, collection Pocket Katherine Kurtz a trouvé, avec son Cycle des Derynis, à la fois un filon et un public, et ce malgré les réelles faiblesses de son récit. En effet, les personnages, qui faisaient déjà preuve dans les deux précédents épisodes (le réveil des magiciens et la chasse aux magiciens) d'un manque d'épaisseur flagrant (à l'instar de romans d'heroic-fantasy type les royaumes oubliés) ainsi que d'une immuabilité quasi totale (mis à part certains personnages secondaires, aucun personnage n'évolue au cours des histoires), démontrent avec ce dernier récit du premier cycle les limites d'écrivain et de narrateur de leur auteur. Ainsi, et c'était déjà le cas dans les autres romans, le lecteur est toujours en avance sur le récit. Résultat, l'ennui et la monotonie s'installent. Ajoutons à cela un côté roman-feuilleton marqué, avec rappel toutes les 30 pages des personnages, des enjeux, voir même des événements passés, et l'on comprendra pourquoi ce cycle est à déconseiller à tous les lecteurs un tant soit peu regardant quand à la qualité de leurs lecteurs. On est en effet très loin d'un Seigneur des anneaux, voir même d'un Elric le nécromancien. En cela le Cycle des Derynis ressemble au très surestim1EACUTE. cycle de la Belgariade de David Eddings.
Ici, tout est pourtant fait pour agacer le lecteur: des personnages totalement insouciants, aux pouvoirs démesurés, dont on sait pertinemment qu'il ne leur arrivera rien alors même que l'auteur nous rabâche pratiquement à toutes les pages les dangers auxquels ils sont confrontés; des méchants caricaturaux (la palme à Wencit, qui cumule à lui seul pratiquement tous les archétypes du bad-guy); et des événements téléphonés. Rien n'évolue véritablement, et on a souvent l'impression que l'histoire tourne en rond. Et encore et toujours, on se demande l'intérêt d'avoir placé son univers dans une Europe alternative, où l'Eglise est à quelque chose prêt la même que celle du monde dans lequel nous vivons.
Malgré ses nombreux défauts, le cycle connut un véritable succès en son temps, allant même jusqu'à concourir pour le prix Mythopoeic. Logiquement, Katherine Kurtz continua sur sa lancée en écrivant un nouveau cycle, la Trilogie des Rois, se déroulant deux siècles plus tôt par rapport à la Trilogie des magiciens.
 

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