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Vampires II: adieu vampires

Affiche du film

 


 

Titre original

WVampires: Los Muertos

Synopsis

Au Mexique, Derek Bliss, chasseur de vampires appointé par le Vatican, est associé au père Rodrigo pour mettre fin aux agissements criminels d'un groupe de buveurs de sang qui terrorise la région. Epaulés par une petite troupe décidée, ils partent à la recherche d'une princesse vampire prénommée Una. Cette créature puissante a quitté son repaire pour mettre la main sur un puissant artefact, un crucifix noir et maudit, qu'elle souhaite utiliser pour un rituel satanique. Si elle réussit à mener sa cérémonie à bien, les vampires pourront arpenter la terre sans avoir à craindre la lumière du soleil. Derek et le père Rodrigo ne peuvent la laisser faire...

Genre

Fantastique

Année de production

2002

U.S.A.

Date de sortie en France

DTV

Réalisateur

Tommy Lee Wallace

Musique

Brian Tyler

 
 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Jon Bon Jovi
Jon Bon Jovi Derek Bliss
Cristián de la Fuente
Cristián de la Fuente Père Rodrigo
Natasha Gregson Wagner
Natasha Gregson Wagner Zoey
Arly Jover
Arly Jover Una
Darius McCrary Ray Collins
Diego Luna
Diego Luna Sancho
Anilú Pardo
Anilú Pardo Lupe, l'infirmière
Tommy Lee Wallace
Tommy Lee Wallace Un homme effrayé
Abel Woolrich Un mendiant

 


 
Note :
 
 
Jon Bon Jovi dans Vampires II: adieu vampires

 
Vampires Suck

 
En 1998 sort sur les écrans le Vampires de John Carpenter, un film qui propose une intéressante version westernienne du mythe du vampire, où la présence écrasante du soleil texan vient faire un contrepoint intéressant à la dangereuse noirceur des nuits vampiriques. L'image du film, dans ce film, s'éloigne du traditionnel dandy, pour proposer des morts-vivants poussiéreux, sales, et, en dehors du chef de meute, totalement déshumanisés. Malgré le succès mitigé du film, qui rentrera à peine dans ses frais au cinéma, une suite sera green-lighté. Mais, si l'on retrouve le nom de John Carpenter à la production (poste qu'il ne tenait pas sur le premier film), il est bien le seul à apparaître d'une façon ou d'une autre dans les deux films.
En effet, à la réalisation (et au scénario), c'est le quelque peu oublié Tommy Lee Wallace (Halloween III : Le Sang du sorcier, Vampire... vous avez dit vampire? II, mais aussi Ça, l'adaptation télévisé du roman éponyme de Stephen King). Et devant la caméra, on passe de la même façon d'un casting haut gamme à du beaucoup moins prestigieux (et ce même s'il fut question un temps que Tim Guinee ne reprenne son personnage dans la séquelle), y compris un Jon Bon Jovi qui peine à faire ses preuves en tant qu'acteur.
 
Jon Bon Jovi et Diego Luna dans Vampires II: adieu vampires

 
Tommy Lee Wallace reprend pour sa suite plus que le principe du film de John Carpenter, il en tourne quasiment un remake. On retrouve le chasseur de vampires dont l'équipe a été annihilée par un maître vampire, et obligé de reconstituer une nouvelle équipe, en particulier avec un prêtre inexpérimenté et une fille en passe de devenir vampire, ainsi qu'un maître vampire à la recherche du moyen de pouvoir se déplacer librement la journée. Et pour cela, il faudra au vampire effectuer un rituel mettant en scène, comme dans Vampires premier du nom, une croix démoniaque, et la mise à mort d'un prêtre. Enfin, toujours comme chez son aîné, l'un des chasseurs de vampires sera, à la fin du film, porteur du fléau, et partira avec la fille, elle aussi en sursis.
Et le film de Tommy Lee Wallace de se permettre qui plus est de reprendre les passages les plus marquants du film de John Carpenter, comme les scènes de chasse au vampire, où ces derniers sont treuillés par une voiture vers l'extérieur pour y périr brulés, comme aussi le passage où la maîtresse vampire sort de terre juste au moment où les chasseurs s'en vont. Et bien d'autres scènes encore (en fait une bonne moitié du film).
Mais plus grave, Vampires II: adieu vampires cumule les incohérences. Parmi les plus remarquables on trouve:
un héros qui s'inocule le vampirisme afin de pouvoir s'approcher de ses ennemis sans se faire repérer. Une bonne idée s'il n'avait pas décidé d'y aller avec ses amis, eux totalement humains!
un chasseur de vampires tellement expérimenté qu'il décide non seulement de dormir à la belle étoile en plein territoire vampire, mais qui ne s'étonne pas de la présence d'une fille mystérieuse justement à cet endroit là, et en pleine nuit.
des mises à mort de vampires en pleine rue qui attirent certes les badauds mais qui ne les gênent nullement de voir deux gars armés jusqu'aux dents décapiter un autre en pleine rue!
une frêle jeune fille (certes atteinte par le vampirisme, mais pas encore devenue un puissant mort-vivant) se déplaçant sans que cela ne gêne les scénaristes, plus rapidement qu'une jeep.
A cela on pourrait rajouter l'image du mexicain véhiculée par le film: superstitieux, fataliste, tellement pauvre qu'il est obligé d'utiliser un arc et des flèches comme arme(!!), ....
 
Arly Jover dans Vampires II: adieu vampires

 
Bien souvent, les suites de films à succès ne se rèvèlent pas être à la hauteur de leur prédécesseur. Vampires II est clairement de ceux-là. Même si le budget n'est visiblement pas le même, ce qui excuse certains défauts, tels que des SFX médiocres, des décors de piètre qualité, ainsi bien entendu qu'une photographie bas de gamme, cela n'excuse en rien la direction d'acteurs, ici à son niveau le plus ténu. Bien difficile de trouver ne serait-ce qu'un protagoniste qui ne surjoue pas, voir pire, qui ne joue pas faux.
 
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Conclusion

Véritable photocopie du Vampires de John Carpenter, cette suite/remake pèche à tous les niveaux: acteurs insipides, mise en scène télévisuelles bas de gamme, suspense inexistant, et accumulations d'incohérences scénaristiques. Restent des effets spéciaux qui, s'ils ne sont pas d'une facture exceptionnelle, restent cependant d'une qualité supérieure au reste de la production.
 
Un film qui ne présente aucun intérêt pour le spectateur, d'autant plus s'il a déjà vu le film de John Carpenter!

 

 


 
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