Le commissaire Niémans se retrouve plongé dans une enquête mystérieuse, un homme ayant été retrouvé emmuré dans un monastère en Lorraine. D'étranges signes cabalistiques sont retrouvés gravés prés du cadavre.
Pendant ce temps, le capitaine Reda, ancien élève de Niémans, se voit mêlé à l'affaire de celui-ci lorsqu'il tombe nez à nez avec le sosie de Jésus, dont les blessures indiquent une tentative d'homicide.
Les deux enquêteurs vont se retrouver impliqués dans un mystère ayant trait à la venue prochaine de l'Apocalypse.

Le film Les Rivières Pourpres 2 : Les anges de l'Apocalypse laisse un arrière goût désagréable. En effet, toute la première partie du film nous plonge dans une angoisse et une tension palpable, avec une ambiance glauque à souhait, pour se terminer en sous Indiana Jones (le dernière scène n'est ni plus ni moins qu'une mélange entre la fin du premier Indiana Jones avec l'ouverture de l'Arche d'Alliance, et la montée des eaux dans les souterrains du Temple Maudit). C'est d'autant plus dommage, que visuellement, le film rend directement hommage à tout un pan du cinéma d'exploitation des années 80, avec un choix de couleurs très marqué (rouge, jaune, violet), spécialité du Giallo italien par exemple. On est donc plongé dans un inconscient communautaire de films de peurs. La participation de Christopher Lee au film rentre parfaitement dans cet état de réminiscence de vielles terreurs filmiques permettant au film de nous plonger plus profondément et rapidement dans une ambiance qu'il aurait été sinon difficile de rendre vu le sujet (voir des prêtres yamakasi insensibles aux balles est assez difficile à accepter).
Le film est toujours sur la corde raide, entre le ridicule et le très réussi, sans jamais chavirer d'un coté ou de l'autre, ce qui est le point commun le plus fort avec le premier épisode. Heureusement que les acteurs principaux, Christopher Lee en tête -toujours parfait (et quelle voix!, l'homme parlant couramment français)- arrivent à tenir le film et à nous faire oublier les faiblesses de l'histoire.
 
Reste que l'on prend du plaisir à voir ce film, ce qui est le principal.

 

 
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Un film certes inégal, mais qui se laisse voir avec un certain plaisir, surtout, bien évidemment, pour les amateurs de thriller, genre encore rare en France. Ni le meilleur film dans le genre, ni le pire, au moins on ne s'ennuie pas, et la bande son est tonitruante, pouvant pousser un système home cinéma dans ses derniers retranchements.