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Hostel
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Titre originalHostelSynopsis
Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l'Europe avec un maximum d'aventures et de sensations
fortes. Avec Oli, un Islandais qu'ils ont rencontré en chemin, ils se retrouvent dans une petite ville de Slovaquie dans ce qu'on leur a
décrit comme le nirvana des vacances de débauche : une propriét´ très spéciale, pleine de filles aussi belles que
faciles... Natalya et Svetlana sont effectivement très cools... un peu trop, même. Paxton et Josh vont vite se rendre compte qu'ils sont
tombés dans un piège. Ce voyage-là va les conduire au bout de l'horreur...
GenreHorreurAnnée de production
Date de sortie en France1 Mars 2006RéalisateurEli Roth
MusiqueNathan Barr
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Casting
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Avoir le réalisateur chéri d'Hollywood, Quentin Tarantino en tant que producteur sur son film est le garant d'avoir au moins une bonne
publicité, et d'être catégorisé dans la grande famille du cinéma d'exploitation chère au réalisateur de
Pulp Fiction. Hostel a bien évidemment profité de cette manne de publicité "gratuite" et s'est retrouvé, sans que
personne n'ai encore vu le film, avec une réputation sulfureuse, flirtant avec le snuff (ce n'est pourtant pas le sujet du film, même si on
s'en rapproche). Force est d'avouer qu'à la vision du film, on se rend compte que cette réputation de film sulfureux est vraiment
usurpée, tant le film apparaît comme un film d'horreur relativement classique, mélangeant allégrement sexe et gore (d'ailleurs
il y a plus de scènes sexy dans le film que de scènes gore), à la façon finalement des films d'exploitation des années
80 et 90, en un petit peu plus marqué il est vrai.
Le film ne fait jamais réellement peur, faute à des personnages que l'on a plutôt tendance à détester qu'autre chose (les trois principaux protagonistes sont tellement dépravés et dénigrants envers les autres que l'on est presque content de ce qui leur arrive). A la recherche de sexe et de dépravation, ils se font mener par le bout du nez par deux belles slovaques qui va les mener à leur mort. Le pitch d'Hostel est censé se baser sur une histoire vraie, de riches touristes occidentaux, payant des fortunes en Thaïlande pour pouvoir torturer et mettre à mort des inconnus. Pratique pour se faire une bonne publicité sulfureuse, mais manquant beaucoup de crédibilité. A la limite, on peut y voir une légende urbaine. Ni plus ni moins. A noter la présence, dans un petit cameo, du réalisateur japonais Takashi Miike, dont Eli Roth est un grand fan. Il faut dire que les mondes des deux cinéastes se rejoignent étrangement, ne serait-ce que par le "goût" pour la torture (voir Audition du stakhanoviste japonais pour s'en convaincre). Film finalement pas si gore que cela, même si quelques scènes peuvent tout de même choquer les âmes sensibles, cet Hostel laisse un arrière goût d'inachevé dans la bouche. N'oublions pas cependant qu'il ne s'agit que du second film du réalisateur. Laissons à l'homme le temps d'affiner son style, visiblement marqué par la violence et la débauche.
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