Acteur britannique, maintenant exilé aux U.S.A.,
John Hurt fait partie des acteurs incontournables de ses 30 dernières années.
Non seulement grâce à son talent et son charisme, mais aussi grâce au spectre très large des films dans lequel il a évolué.
En effet, aucun style de film ne l'a jamais rebuté, passant du drame le plus poignant (
La Porte du paradis), au dessin animé pour
enfants (
Taram et le chaudron magique), et pour adultes (
Le seigneur des anneaux), à la science-fiction
(
Alien, le huitième passager), au film d'action (
Hellboy, en passant par le film en
costume (
Le parfum, histoire d'un meurtrier), le film politique (
Midnight Express), etc...
John Hurt a, au cour de sa carrière, endossé quelques rôles exceptionnels, dont le point d'orgue est sans doute le
John Merrick du chef d'oeuvre de
David Lych,
Elephant Man (1980).
Pendant longempts cantonné (en tout cas de son point de vue) dans les rôles dramatiques,
John Hurt s'est tourné vers la
comédie afin de casser son image, et a tourné pour
Mel Brooks dans
la folle histoire du monde et
la folle histoire de l'espace (dans lequel il parodie le personnage qu'il jouait dans
Alien). Cette bascule dans le monde de la parodie
ne l'a pas empêché de revenir rapidement vers des rôles plus sérieux, altérant les genres sans distinction.
Sa longue filmographie l'a fait joué à plusieurs reprises le même genre de rôles; ainsi par exemple, il s'est retrouvé
par deux fois en face de Big Brother, une fois dans
1984, et une autre fois dans
V pour Vendetta.
En 2004, la reine d'Angleterre a officiellement reconnu son talent en le faisant Commander de l'Ordre de l'Empire Britannique.