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L'Aube de Fondation


 


 
L'Aube de Fondation, chez Pocket

Auteur

Isaac Asimov

 

Genre

Science Fiction
 

Année de sortie

1992
 

Résumé


 
L'univers uni, c'est fini. L'Empire galactique se désagrège. Trente mille ans de chaos sont au programme. Et moi, j'en ai trop fait et je suis las. Oui, je m'appelle Hari Seldon et je vois que ce nom vous dit quelque chose. Tout ce que j'ai fait, c'est de poser les équations et d'agir. Les équations ne mentent pas. D'ailleurs vous le savez. Je ne voudrais pas jouer les prophètes, mais quand j'allume mon Premier Radiant, je lis l'avenir de l'humanité. Le chaos prévu sera réduit à un petit millier d'années. Je ne pourrai pas y veiller personnellement, mais tout est en place. Je me suis laissé accaparer par ma tâche et, à l'heure de partir, je regrette d'avoir négligé les gens qui m'accompagnaient. Mais ce n'est pas moi qui ai décidé. Les équations ne me laissaient aucune échappatoire. Je continue à venir ici dans mon bureau. Je crois parfois y entendre des voix, celles de mes parents, de mes étudiants, de mes collègues... mais les couloirs sont vides. La Fondation est faite et le bâtiment de psychohistoire ne sert plus à rien. La suite se passe ailleurs.
 


 

 


 

Avis

Note :
 
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Dernier roman du cycle écrit par Isaac Asimov, peu de temps avant sa mort, l'aube de Fondation comble le vide narratif entre Prélude à Fondation et Fondation (si tant est qu'il y ait réellement un vide narratif). Sachant qu'il devra raconter les cinquante ou soixante dernières années de la vie de son héros, Hari Seldon, le Bon Docteur décide (intelligemment) de couper son histoire en chapitres, pouvant presque se lire indépendamment, chacune se focalisant sur une partie bien spécifique de sa vie. Le précédent volume ne connaissait aucune coupure temporelle et ne suivait qu'un seul héros. Le volume suivant, quand à lui, est conçu en chapitres séparés dans le temps par plusieurs dizaines d'années, avec à chaque fois un nouveau héros. L'aube de Fondation sert donc en quelque sorte de liant et d'un point de vue histoire et d'un point de vue stylistique.
Alors bien sur, de part sa position entre deux romans, l'intérêt de cet ultime volume est forcément moindre que les autres romans du cycle. Parfois même, le lecteur peut avoir l'impression de ne rien apprendre de nouveau, et risque de prendre de la distance avec le roman, et par conséquent ne pas y prendre de plaisir. Heureusement que l'auteur manie toujours aussi talentueusement sa plume, et centre son histoire sur d'autres sujets que sur la psychohistoire. Il est donc question ici d'intrigues politiques, d'enquêtes et de découvertes inattendues.
Ainsi, par exemple, l'énigme sur l'humanité de Dors, la femme du docteur Seldon sera résolue. Bien sur, les lecteurs attentifs du cycle connaissaient déjà la réponse (il y était plus ou moins fait mention dans Terre et Fondation).
 
Une fin de cycle en demi-teinte, même si ce dernier roman reste passionnant, qui ne diminue en rien la qualité des autres écrits du cycle. Heureusement, et contrairement à de nombreuses préquelles, cela ne remet en rien en cause la logique des suites écrites avant. Le jeu de la préquelle est difficile, et seuls les meilleurs scénaristes et écrivains peuvent s'en sortir sans dommages collatéraux. Isaac Asimov est de ceux-là. Il est peut-être même le meilleur du genre, car en un tour de magie dont il a le secret, il a réussi à rendre cohérente entre elle toute sa production littéraire de science-fiction, qui s'étale pourtant sur plus de cinquante ans et quelques milliers de pages.
 
La suite du cycle est racontée dans le roman Fondation.
 

 

 


 
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