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Vivre et laisser mourir (1973)
 
 
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Séance vaudou dans Vivre et laisser mourir   Le Baron Samedi (Geoffrey Holder) dans Vivre et laisser mourir
 
Vivre et laisser mourir est le seul film de toute la franchise James Bond à fleureter avec le fantastique. Si à l'époque (les années 70) cela pouvait sembler acceptable (après tout, cette décennie est marquée par nombre de croyances occultes acceptées par une grande majorité), de nos jours cela peut paraître étrange. En effet, comment une franchise, fut-elle aussi incroyable que celle de l'agent secret 007, peut-elle venir explorer les limites de la connaissance et de la croyance humaine? Mais d'un autre côté, quelques années plus tard, en 1979, le film Moonraker enverra bien James Bond dans l'espace, surfant par la même sur le succès de Star Wars. Enfin, il est utile de préciser que dans le roman de Ian Flemming aussi la vaudou et le fantastique était présents (le personnage de Solitaire pouvait ainsi lire dans les cartes, et les méchants toujours avoir l'avantage sur James Bond). Lorsque l'on compare à un film Bons baisers de Russie, très terre à terre, Vivre et laisser mourir peut faire tâche. Mais après tout, ce n'est qu'un film. Et en temps que spectacle, Vivre et laisser mourir peut difficilement être pris en défaut.

 
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