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Bloody Mallory

Affiche du film

 


 

Titre original

Bloody Mallory

Synopsis

La nuit de ses noces, Mallory découvre non sens horreur qu'elle a épousé un démon. Elle le tue aussitôt d'un violent coup de hache et décide de consacrer sa vie à la lutte contre les monstres de l'Enfer.
Quelques années plus tard, à la tête d'un gang anti-paranormal composé de Vena Cava, drag-queen experte en explosifs, et d'une jeune fille télépathe, Talking Tina, Mallory doit enquêter sur l'enlèvement du Pape par d'étranges créatures. Le Vatican n'approuve quère ses méthodes, mais elle est la seule à pouvoir retrouver le Saint Père. Efficacement entourée de sa brigade, Bloody Mallory franchit le portail d'un autre monde.
l4équipe n'est pas au bout de ses surprises.

Genre

Fantastique

Année de production

2001

France

Date de sortie en France

17 Juillet 2002

Réalisateur

Julien Magnat

Musique

Kenji Kawai

 
 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Olivia Bonamy
Olivia Bonamy Bloody Mallory
Adria Collado
Adria Collado Père Carras
Jeffrey Ribier
Jeffrey Ribier Vena Cava
Laurent Spielvogel
Laurent Spielvogel Le pape
Thylda Barès
Thylda Barès Talking Tina
Valentina Vargas
Valentina Vargas Lady Valentine
Julien Boisselier
Julien Boisselier Le mari de Mallory
Ludovic Berthillot Le Molosse
Dominique Frot La prisonnière
Philippe Visconti un garde du corps

Critique du Film

Note :
 
 
Un des nombreux monstres peuplant le film Bloody Mallory

 
Tourné en Ile de France, le film Bloody Mallory respire l'amateurisme, et ce malgré la présence aux effets spéciaux des meilleurs spécialistes français, qui ont fourni pour le métrage pléthore de monstres tous plus originaux les uns que les autres. Cependant, l'inspiration évidente de la série Buffy contre les vampires avec Sarah Michele Gellar est tellement flagrant (et totalement revendiqué par l'auteur) pousse à la comparaison. Force est de constater que n'importe quel épisode de la série de Joss Whedon est plus réussi et professionnel que le film de Julien Magnat, aussi bien du coté de la réalisation (on se croirait dans un film porno des années 70, c'est dire), que dans l'usage des effets spéciaux (faute là encore à la photographie qui entraîne vers le bas l'ensemble du film).
 
Lady Valentine (Valentina Vargas), vampire et ennemi de Mallory

 
Les personnages, complètement décalés et délirants, auraient pu rehausser le niveau, mais le jeu d'acteur est tellement mauvais que l'on se demande si on a affaire à des pros. Malheureusement, ce n'est pas le cas, on se demande ce qu'une actrice comme Olivia Bonamy est venue faire dans ce film (on ne s'en plaint pas visuellement, ses tenues sexy apportant au moins un intérêt au film), alors que l'on sait qu'elle est capable de jouer la comédie, habituellement. Tout comme la trop rare Valentina Vargas, qui joue ici un vampire cabotin et caricatural; les cinéphiles reconnaitront en elle l'actrice qui dépucelle le jeune Adso de Melf (Christian Slater) dans le chef d'oeuvre de Jean-Jacques Annaud, le nom de la rose, avec Sean Connery. Elle fut aussi l'interprète d'une cénobite dans Hellraiser 4.
 
Le clan de Mallory au complet

 
Le film cherche pourtant à apporter quelque chose d'original au film de genre français, en glissant dans les scènes de combats un coté manga bien déjanté (et finalement pas si mal fait que cela). Voir la bande de bras cassés (drag-queen, muette et la finalement relativement normale Bloody Mallory) qu'est l'équipe de choc de Mallory affronter des goules violeuses de nonnes aurait pu être fun si le film n'avait pas tant tendu vers le Z. Les influences aventureuses d'un Indiana Jones sont aussi claires qu'avouées, en particulier lors des déambulations dans les sous-sols des héros, tombant dans des pièges à base de murs se déplaçant, pratiquement à l'identique du film Indiana Jones et le temps maudit de Steven Spielberg. Il y a pire comme influence.
Détail surprenant, le compositeur Kenji Kawai a été embauché pour composer la musique du film. Kenji Kawai est un compositeur de renom, et on a du mal à l'imaginer sur une production comme celle-ci (il est derrière les musiques de films comme Ring, Ghost in the shell et Avalon).
 
Lady Valentine (Valentina Vargas) se délècte de chair humaine

 
Les Productions Bee Movies, dont le but est de produire et diffuser des films de genre 100% français, doivent être salués et encouragés, cependant il faut absolument qu'ils évitent de produire d'autres films du niveau de Bloody Mallory pour non seulement rester crédibles mais aussi continuer à exister. Heureusement qu'à leur catalogue ils ont aussi des films comme Maléfique.
 
Mallory (Olivia Bonamy) et le père Carras (Adria Collado) face aux forces du mal

 
Si vous avez aimé Bloody Mallory, vous aimerez aussi:
 
  Film Pourquoi
Maléfique Maléfique Parce que les deux films ont en commun d'avoir été produits par la même boîte: Les Productions Bee Movies.
Buffy, tueuse de vampires Buffy, tueuse de vampires Parce que le film de Josh Whedon a visiblement influencé Julien Magnat, y compris au niveau des défauts et du mauvais goût.
Cours, Lola, cours Cours, Lola, cours Parce que l'apparence d'Olivia Bonamy dans le film de Julien Magnat est directement inspiré de celui de Franka Potente dans celui de Tom Tykwer.
L'Exorciste L'Exorciste Parce que le personnage de Carras dans le film de Julien Magnat est évidemment un hommage à celui joué par Jason Miller dans le film de William Friedkin .
 
 


 

Conclusion

En dehors du fait que les films de genre sont rares en France, le film de Julien Magnat ne présente que très peu d'interêt, le résultat est plus proche du Z que du film de série B.
Bien sur, le film ne se prend pas au sérieux, cependant, le niveau du film reste tellement faible qu'il est préférable de savoir dans quoi le spectateur se lance avant de regarder le film Bloody Mallory.
 
Bloody Mallory (Olivia Bonamy)

 


 
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