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36 Quai des orfèvres

Affiche du film

 


 

Titre original

36 quai des orfèvres

Synopsis

Paris. Depuis plusieurs mois, un gang de braqueurs opère en toute impunité avec une rare violence.
Le directeur de la PJ, Robert Mancini a été parfaitement clair avec ses deux lieutenants les plus directs, Léo Vrinks, patron de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention), et Denis Klein, patron de la BRB (Brigade de répression du banditisme) : celui qui fera tomber ce gang le remplacera à son poste de grand "patron" du 36, quai des Orfèvres.
La lutte est ouverte entre ces deux grands flics, autrefois amis, qu'aujourd'hui tout sépare : leurs vies, leurs méthodes, leurs équipes et une femme, Camille Vrinks...

Genre

Policier

Année de production

2004

France

Date de sortie en France

24 novembre 2004

Réalisateur


Musique

Erwann Kermorvant
Axelle Renoir

 
 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Daniel Auteuil
Daniel Auteuil Léo Vrinks
Gérard Depardieu Denis Klein
André Dussollier Robert Mancini
Valeria Golino Camille Vrinks
Mylène Demongeot Manou Berliner
Olivier Marchal Christo
Vincent Moscato Jenner
Roschdy Zem
Roschdy Zem Hugo Silien
Ludovic Berthillot Nounours
Alain Figlarz Francis Horm
Daniel Duval
Daniel Duval Eddy Valence
Mylène Jampanoï Jade

 

 

Nominations

César César
catégorie
Année
Nomination
Meilleur film 2005 
Meilleur réalisateur2005Olivier Marchal
Meilleur acteur2005Daniel Auteuil
Meilleur acteur dans une second rôle2005André Dussollier
Meilleure actrice dans un second rôle2005Mylène Demongeot
Meilleur scénario original ou adaptation2005Olivier Marchal, Frank Mancuso, Julien Rappeneau
Meilleur son2005Pierre Mertens, François Maurel, Sylvain Lasseur, Joël Rangon
Meilleur montage2005Achdé

 

Critique du Film

Note :
 

 
Face à face entre les deux monstres sacrés Gérard Depardieu et Daniel Autueil

 
C'est la troisième fois que Daniel Auteuil et Gérard Depardieu se partagent l'affiche, après Jean de Florette, de Claude Berri et le placard de Francis Veber, mais jamais auparavant leur face à face n'aura été aussi viscérale, le film d'Olivier Marchal étant sans concession, décrivant le métier de policier d'une façon non seulement crédible mais aussi diamétralement opposée à la vision d'Epinal que nous offre habituellement le cinéma.
Le lien entre le policier et le gangster n'aura jamais été aussi ténu, la barrière séparant le représentant de l'ordre et le bandit aussi flou. Le face à face des deux acteurs est fantastique, et l'interprétation des deux monstres sacrés du cinéma français est irréprochable, digne de l'affrontement de Robert de Niro et Al Pacino dans Heat de Micheal Mann, dont 36 quai des orfèvres est clairement, et officiellement, un hommage.
 
l'équipe du 36

 
Il faut dire que l'auteur/réalisateur connaît parfaitement le milieu, lui-même ayant été membre de la police judiciaire, celle-là même qu'il décrit dans son film. Mais son histoire personnelle n'est pas la seule influence; l'histoire de 36 quai des orfèvres s'inspire également de deux faits réels. Le premier est l'affaire du gang des postiches, dont l'arrestation s'est soldé par une fusillade et la mort d'un membre de la brigade d'intervention (quasiment à l'identique de ce que l'on peut voir dans le film). Le second fait divers, étroitement lié au premier événement, connu sous le nom du gang des ripoux, où l'on retrouve le policier tué dans la précédente affaire impliqué dans une affaire de détournements et malversations diverses. Il s'en est suivi une vague de protestations au sein des services de police, l'affaire semblant montée afin de blanchir le responsable de la fusillade de la première affaire. Cette partie là aussi est au centre du scénario du film d'Olivier Marchal. Le policier qui fut jugé coupable dans cette affaire, avant d'être gracié trois ans plus tard, Dominique Loiseau, a d'ailleurs participé à l'écriture du scénario. Le nom du personnage interprété par Daniel Auteuil est d'ailleurs lui aussi inspiré de ces deux affaires, son nom étant la quasi homonyme du policier qui a trouvé la mort dans la fusillade du gang des postiches, Jean Vrindts, tandis que son histoire est un mélange de diffèrents policiers ayant réellement existé et qu'à connu Olivier Marchal à l'époque ou il était encore dans la police.
 
Le 36 en deuil

 
La musique du film est très poignante, en adéquation totale avec le sujet, transcendant les images et sublimant le message véhiculé par le scénario. Tout comme le montage, excellent, l'apport de la musique à un film montre clairement que l'ensemble des parties d'un film est supérieur à la somme de ces mêmes parties.

 
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  Film Pourquoi
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Conclusion

L'un des meilleurs polars jamais tournés, d'un réalisme saisissant. Les acteurs sont excellents.
A voir de toute urgence!
 

 
le vrai Quai des orfèvres, à Paris

 


 
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