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2012 de Roland Emmerich (2009)

 
La chapelle Sixtine sur le point de s'effondrer dans 2012 de Roland Emmerich
 
2012 est sans doute le film de Roland Emmerich le plus ouvertement anticlérical, et en particulier concernant l'Eglise Catholique. Si toutes les destructions de symboles chrétiens se fait sous couvert d'Entertainment (voir en particulier le cas du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro), il n'en reste pas moins que le réalisateur saupoudre son film de destruction massive de petites piques envers l'Eglise Romaine.
Ainsi, lorsque le dôme de la Chapelle Sixtine se fissure, c'est volontairement entre le doigt de Dieu et celui de l'homme que l'écartement se créé. Nul besoin d'expliciter le message sous-entendu...
De même, l'effondrement de la Basilique St-Pierre, symbole de la chrétienté, stigmatise (discrètement) l'impuissance de Dieu face à la toute-puissance de Dame Nature.
A noter, et en cela Roland Emmerich penche encore une fois du côté de l'impérialisme américain, que dans 2012 seuls deux chefs de gouvernement refusent de rejoindre les Arches devant assurer leur survie, le président américain et le premier ministre italien. Si le premier reste pour accompagner son peuple, donc par dévouement, le premier ministre italien le fait pour prier, donc avec comme idée de sauver son âme à lui. Bref, l'ouverture aux autres pour l'américain contre le renfermement sur soi pour l'européen.

 
La Basilique St-Pierre à terre dans  2012 de Roland Emmerich
 

 
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