Si un film peut se targuer d'être représentatif de ce qu'Hollywood peut faire en matière de spectaculaire, c'est bien 2012 de
Roland Emmerich. Lorsque le réalisateur s'en prend (enfin?) à Washington, et plus particulièrement à
la Maison Blanche, il a déjà détruit la moitié des Etats-Unis, que ce soit Los Angeles,
le site touristique de Yellowstone, ou bien encore Las Vegas.
Roland Emmerich avait déjà détruit la Maison Blanche quelques années auparavant, dans
Independance Day. Il souhaitait y revenir une dernière fois, de façon encore plus spectaculaire. Et quoi de mieux qu'un gigantesque tsunami pour marquer le coup? Avec, cerise sur
le gâteau, un porte-avion (ironiquement l'USS John F. Kennedy) venant s'écraser en plein sur la Maison blanche.
Et le cinéaste de ne surtout pas oublier de montrer le sacrifice du président des Etats-Unis en personne (incarné par
Danny Glover), seul chef d'Etat dans 2012 à rester auprès de son
peuple jusqu'à la fin! Si l'image peut plaire à un américain, elle a de quoi faire grincer des dents toute autre personne (et même si
Roland Emmerich n'est pas américain, il reste encore et toujours le parangon de la propagande américaine au
cinéma).
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