Si la capitale du cinéma avait déjà souffert dans le jour d'après, dans
2012 du même Roland Emmerich elle connaitra les affres d'un
tremblement de terre d'une magnitude jamais égalée (10.5 sur l'échelle de Richter), avec en prime nos héros fuyant, tout d'abord au volant d'une limousine puis en pilotant
un avion, une ville qui s'écroule comme un château de cartes. Et pour parachever le travail, la ville de s'enfoncer dans la mer, comme le montre les affiches du film.
Jamais au cinéma un tremblement de terre n'avait été filmé d'aussi prêt, la caméra étant en plein cœur de la tourmente. Les CGI y sont bien
évidemment pour beaucoup, mais pas seulement. Des décors gigantesques montés sur vérin hydraulique ont permis de simuler un sol de tordant alors même que les acteurs
jouaient sur ce décor, créant ainsi une immédiateté et une interactivité avec le décor tangible. Une séquence particulièrement spectaculaire qui
sera pourtant surpassée par d'autres, toujours tirées du même film, comme par exemple
l'éruption volcanique de Yellowstone ou le tsunami final venant s'engouffrer et
recouvrir une partie de l'Himalaya.
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