Définitivement beaucoup plus fantasy que l'autre grande saga de l'auteur,
Robin Hobb, la
saga de
l'Assassin Royal, se déroulant pourtant dans le même univers, ce septième volume des aventures des marchands de
Terrilville continue à à nous narrer des événements qui trouveront leur conclusion dans le dernier tome des aventures de Fitz,
Adieux et retrouvailles.
Evidemment, le fait de connaître la fin de l'histoire n'est pas fait pour tenir en haleine le lecteur, mais ce n'est pas la seule raison qui fait
que cette saga est inférieure à la fabuleuse saga de Fitz Chevalerie, et en particulier le premier cycle, de
L'apprenti assassin à
la Reine solitaire.
La grosse différence de narration entre le cycle de
l'assassin royal et
les aventuriers de la mer tient dans la multiplication de
personnage de point de vue. Tandis que dans le cycle de l'assassin royal on suit, raconté à la première personne, les aventures du
bâtard royal, dans son nouveau cycle,
Robin Hobb aborde son histoire de façon
classique, à la troisième personne. Le lecteur passant d'un personnage à l'autre se détache forcement de l'histoire, surtout
au bout de 7 tomes. Surtout lorsque les événements semblent tourner en rond et ne pas faire avancer l'histoire.
Il est temps que
Robin Hobb termine son récit, surtout que la toute fin a déjà
été racontée.
Quoique abordant intelligemment et de façon originale le mythe du dragon, le cycle des
aventuriers de la mer finit par s'enliser et à
ennuyer son lecteur. Dommage, car l'auteur et l'histoire méritent mieux qu'un essoufflement et une lassitude de la part du lecteur.
Il faut espérer que
la suite changera la donne.
PS: Chose qui n'arrange pas le sentiment du lecteur, la version éditée par France Loisirs (collection Piment) est remplie de
coquilles et de fautes de frappes. Un petit peu plus d'attention de la part des éditeurs ne ferait pas de mal et ferait oublier quelque peu au
lecteur le manque d'intérêt que les maisons d'Editions ont souvent pour leurs lecteurs.