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Le Seigneur des trois règnes, tome 7 du cycle des aventuriers de la mer


 


 
Le seigneur des trois règnes, collection Piment Editions France Loisirs

 

Auteur

Robin Hobb

 

Genre

Heroic Fantasy
 

Année de sortie

2000
 

Résumé

À la suite du tremblement de terre qui a détruit la cité des Anciens, Malta, le Gouverneur et sa compagne dérivent sur le fleuve du Désert des Pluies. Pendant ce temps, à Terrilville, les navires chalcédiens font le blocus du port, la guerre civile réduit à néant l'unité de la cité. L'interruption du commerce, les incendies et les pillages ruinent la ville. Et la Compagne Sérille est sous l'emprise de l'inquiétant Roed Caern...


 

 


 

Avis

Note :
 
Définitivement beaucoup plus fantasy que l'autre grande saga de l'auteur, Robin Hobb, la saga de l'Assassin Royal, se déroulant pourtant dans le même univers, ce septième volume des aventures des marchands de Terrilville continue à à nous narrer des événements qui trouveront leur conclusion dans le dernier tome des aventures de Fitz, Adieux et retrouvailles.
Evidemment, le fait de connaître la fin de l'histoire n'est pas fait pour tenir en haleine le lecteur, mais ce n'est pas la seule raison qui fait que cette saga est inférieure à la fabuleuse saga de Fitz Chevalerie, et en particulier le premier cycle, de L'apprenti assassin à la Reine solitaire.
La grosse différence de narration entre le cycle de l'assassin royal et les aventuriers de la mer tient dans la multiplication de personnage de point de vue. Tandis que dans le cycle de l'assassin royal on suit, raconté à la première personne, les aventures du bâtard royal, dans son nouveau cycle, Robin Hobb aborde son histoire de façon classique, à la troisième personne. Le lecteur passant d'un personnage à l'autre se détache forcement de l'histoire, surtout au bout de 7 tomes. Surtout lorsque les événements semblent tourner en rond et ne pas faire avancer l'histoire.
Il est temps que Robin Hobb termine son récit, surtout que la toute fin a déjà été racontée.
Quoique abordant intelligemment et de façon originale le mythe du dragon, le cycle des aventuriers de la mer finit par s'enliser et à ennuyer son lecteur. Dommage, car l'auteur et l'histoire méritent mieux qu'un essoufflement et une lassitude de la part du lecteur.
 
Il faut espérer que la suite changera la donne.
 
PS: Chose qui n'arrange pas le sentiment du lecteur, la version éditée par France Loisirs (collection Piment) est remplie de coquilles et de fautes de frappes. Un petit peu plus d'attention de la part des éditeurs ne ferait pas de mal et ferait oublier quelque peu au lecteur le manque d'intérêt que les maisons d'Editions ont souvent pour leurs lecteurs.
 

 

 


 
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