Afin d'avoir une remise de peine, Jake est mis en liberté conditionnelle afin de persuader son fils, Jesus, le joueur de basket le plus talentueux de sa génération, de rejoindre l'équipe de l'université d'état. Cependant, suite à la mort de la mère de Jesus, causé par son mari, Jake, les rapports entre père et fils ne sont plus au beau fixe.

Le film traîne en longueur, le sujet est assez peu passionnant (dans quelle école va donc finir le jeune prodige du basket?), les défauts de cinéaste de Spike Lee ressortent d'autant plus que le spectateur n'est pas plongé dans l'histoire. Le coté lutte des classes, et aussi (quoique de façon plus diluée) lutte des blancs contre les noirs, sujet cher à Spike Lee, peut ici par moment aller jusqu'à énerver, la caricature n'étant jamais loin.
Il est aussi intéressant de voir comment Spike Lee filme Coney Island, par rapport à d'autres films récents, comme par exemple Requiem for a Dream de Darren Aronosky. Le même lieu, mais une vision totalement différente, voir presque opposée.
Milla Jovovich, qui, dans ses films précédents, arrive à faire croire à ses qualités d'actrice, est ici banale, voir mauvaise, tous ses tics scéniques ressortent au détriment de son personnage.
Denzel Washington est par contre, comme à son habitude, très charismatique; il est d'ailleurs le seul acteur à sortir son épingle du jeu.
Ray Allen, basketteur de son état, ne s'en tire finalement pas si mal, même s'il sa prestation n'a rien de brillante.
Les fans de Spike Lee apprécieront peut-être. Quand aux autres, cela reste à voir.
 

 
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Un film qui n'intéressera que les fans de basket, et encore. Ou les fans du cinéma de Spike Lee.