![]() |
Retour à la section dédiée au cinéma. |
|
![]() Tiré du roman éponyme de Guillaume Musso, écrit en 2004, le film de Gilles Bourdos (dont c'est le premier 'grand' film) fut tourné de juin 2007 à fin juillet de la même année, entre New-York, Montréal, et le Nouveau-Mexique. Tourné entièrement en anglais, c'est l'occasion pour l'acteur Romain Duris (l'auberge espagnole) de tourner dans une autre langue que la sienne, et ainsi, qui-sait, s'ouvrir une carrière internationale. Le budget du film est de 10 millions de $ canadiens, soit environ 6 millions d'euros. Un budget relativement faible, même pour ce genre de productions. Surtout si l'on copte la présence de quelques vedettes. Le film n'est pas à proprement parlé l'adaptation fidèle du roman mais plutôt une relecture, due au travail de Gilles Bourdos et de Michel Spinosa. ![]() Le film compte sur la présence de plusieurs stars. Romain Duris, tout d'abord, qui est l'un des acteurs les plus bankable du moment. Sa présence est un plus, pour un film qui compte beaucoup sur son succès en France. Dans le rôle de son ex-femme, on retrouve la star du petit écran Evangeline Lilly, qui trouve ici son premier rôle d'importance au cinéma. Enfin, pour compléter ce casting, on retrouve, dans le rôle du mystérieux mentor de notre héros, le grand John Malkovich. Ce dernier ne devait pas travailler sur le film à l'origine, le script ne lui ayant même pas été envoyé. Cependant, il le reçu tout de même, via sa maison de production. Le sujet lui ayant plu, il se proposa de jouer dans le film. Bien évidemment, sa candidature fut retenue. ![]() Même si thématiquement, il est difficile de reprocher quelque chose à l'histoire (le film n'est après tout qu'une longue démonstration de refus de notre société de voir le malheur des autres, ainsi que d'accompagner ceux qui en ont besoin dans leur détresse), Gilles Bourdos en fait trop. Le film étale ses bonnes intentions jusqu'à en dégouter le spectateur. Là où un cinéaste plus talentueux aurait bouclé l'histoire en 10 minutes, Gilles Bourdos prend un temps fou pour arriver à une conclusion déjà visible dans la bande-annonce (un classique de la bande-annonce, montrer le climax du film pour attirer les spectateurs, quitte à leur faire perdre le twist final). Résultat, le spectateur se lasse et trouve le message d'une banalité attristante. Les critiques et les spectateurs sont d'ailleurs pour une fois tombés d'accord, et ont boudés le film. Si vous avez aimé Et après, vous aimerez aussi:
|
![]() Tentative loupée de film à message que nous livre Gilles Bourdos. Espérons que cela n'influe pas sur la carrière des acteurs principaux, Romain Duris en tête, car l'échec du film n'est pas à mettre sur leur compte. Monté comme un thriller, faisant appel au fantastique, et après échoue et à faire peur et à nous faire réfléchir. Un comble pour un film censé faire changer nos mentalités sur notre rapport à la mort et à la douleur. Dans le genre, préférez le fabuleux destin d'Amélie Poulain, film au message relativement proche (aidez vos proches et rendez les heureux, le monde -et vous-mêmes- n'en sera que plus beau) mais cent fois mieux traité (et qui plus est, dix fois moins prétentieux). ![]() |