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Le Château ambulant
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Titre originalHauru no ugoku shiroSynopsis
La jeune Sophie, âgée de 18 ans, travaille sans relâche dans la boutique de chapelier que tenait son père avant de mourir. Lors
de l'une de ses rares sorties en ville, elle fait la connaissance de Hauru le Magicien. Celui-ci est extrêmement séduisant, mais n'a pas
beaucoup de caractère... Se méprenant sur leur relation, une sorcière jette un épouvantable sort sur Sophie et la transforme
en vieille femme de 90 ans.
Accablée, Sophie s'enfuit et erre dans les terres désolées. Par hasard, elle pénètre dans le Château Ambulant de Hauru et, cachant sa véritable identité, s'y fait engager comme femme de ménage. Cette " vieille dame " aussi mystérieuse que dynamique va bientôt redonner une nouvelle vie à l'ancienne demeure. Plus énergique que jamais, Sophie accomplit des miracles. Quel fabuleux destin l'attend ? Et si son histoire avec Hauru n'en était qu'à son véritable commencement ?
GenreAnimationAnnée de production
Date de sortie en France12 Janvier 2005RéalisateurHayao Miyazaki
MusiqueJoe Hisaishi
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Nominations
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Depuis le succès du Voyage de Chihiro, le réalisateur japonais Hayao Miyazaki est considéré comme l'un (si ce
n'est la) plus grand du milieu de l'animation. Qui plus est, tous ses films, même les plus anciens, connaissent un regain d'intérêt pour le
public. Le château ambulant a, quand à lui, été réalisé après les aventures de la petite fille
dont les parents ont été transformés en cochons. Et cela se sent! Visiblement très influencé, le film n'en garde pas moins la patte inimitable du réalisateur japonais. Et c'est bien là sa plus grande qualité, le cinéaste arrivant à pallier aux défauts de l'histoire en nous plongeant dans son monde, plein de poésie et de magie enfantine. On y retrouve d'ailleurs nombre de ses sujets de prédilections, comme les personnages qui volent (un rêve d'enfant, de liberté et de puissance), les monstres vaguement humanoïdes et élastiques (une certaine peur liée aux cauchemars d'enfants, là encore), et bien sur les sorcières hideuses au visage démesuré (encore une fois, la vision enfantine est évidente).
![]() Attirer un public adulte dans les salles obscures pour voir un dessin animé n'est pas forcément chose aisée, surtout aux U.S.A. (en France aussi). Pour rendre attractif le film, le cinéaste japonais s'est tourné vers les spécialistes américains de l'animation pour s'occuper du doublage dans la langue de Shakespeare, à savoir le studio Pixar. Et plus précisément vers Pete Docter, lui-même réalisateur de films d'animations à succès, comme Monstres et compagnie. Pour le doublage, art dans lequel les américains sont en général assez faibles, Pete Docter sort la grosse artillerie. Dans le rôle de la vieille Sophie, on retrouve l'actrice Jean Simmons (Spartacus), dans celui de la méchante sorcière des landes rien de moins que Lauren Bacall (le port de l'angoisse), dans celui du jeune magicien Hauru Christian Bale (Batman Begins, ce dernier ayant déjà une certain expérience de l'animation puisqu'il avait participé au Pocahontas de Disney), et dans le rôle du démon Calcifer l'acteur comique Billy Crystal (Quand Harry rencontre Sally, mais aussi -surtout- Monstres et compagnie, de Pete Docter). Bref, un casting que peu de productions live peuvent se permettre! Dans le cas de l'acteur gallois Christian Bale, celui-ci avait donné son accord de principe pour jouer n'importe quel rôle pour Miyazaki, tant il adore le travail de l'auteur. En donnant à l'acteur le rôle du magicien androgyne, Pete Docter a intelligemment transformé un archétype purement japonais en héros plus facilement compréhensible par les spectateurs américains.
![]() Mélangeant habillement imagerie 2D et 3D, le film de Miyazaki propose une immersion visuelle impressionnante. Rares sont les films d'animation (et encore plus lorsqu'il s'agit d'animation japonaise) à proposer une telle richesse de couleurs et de mouvements. La 3D permet en effet des effets qu'il serait difficile de rendre en animation traditionnelle, comme les mouvements du château, ou bien encore les battements des ailes des avions de combats. Mais le mélange entre les deux techniques est très habile, et il est difficile de faire la différence entre dessin et CGI.
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