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Oscars |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur acteur | 2007 | Sacha Baron Cohen |
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Oscars |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur film | 2007 |
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Oscars |
catégorie |
Année | Gagnant
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Meilleur scénario | 2007 | Sacha Baron Cohen, Anthony Hines, Peter Baynham, Dan Mazer,Todd Phillips |
![]() Lorsque sort sur les écrans Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan, nombreux sont ceux qui ignorent que Borat est premièrement, un personnage de fiction, et deuxièmement, que Sacha Baron Cohen (l'homme derrière le déguisement) ne leur est pas inconnu. En effet, le monde entier l'avait déjà vu, dans la peau d'un autre de ses personnages, dans un clip de Madonna (Music, en 2000). Il s'agissait de son personnage d'Ali G, qui avait lui aussi donné lieu à un film comique, sorti en 2002. Comique anglais, Sacha Baron Cohen s'est fait une spécialité en montant des canulars mettant en scène ses personnages de comédie. Dans Ali G., déjà, son goût pour la provocation était visible. Mais pour Borat, il décide de passer à la vitesse supérieure. Le film, censé raconter le tournage d'un documentaire d'un journaliste Kazakh (Sacha Baron Cohen) au pays de l'Oncle Sam, dans le but d'en tirer une expérience bénéfique pour son pays, la Glorieuse Nation du Kazakhstan, est en fait un mélange entre pures scènes de comédies mettant en scène de vrais acteurs, et canulars, dont le but est bien souvent d'égratigner la culture américaine. Même si la grande majorité des gens que l'on voir dans le film sont de véritables personnes, et pas des acteurs, certains grands noms du cinéma ont cherché à faire une apparition dans le film (à l'instar de Pamela Anderson). Parmi les postulants, citons Johnny Depp, George Clooney, ou bien encore Steve Martin. Toutes les demandes ont étés refusés, car le film repose sur la surprise, des gens au courant (et surtout des acteurs connus) auraient grandement nui au principe même du film. ![]() ![]() Borat aborde quelques sujets centraux dans la vie des américains tels que: ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Preuve que l'homme fait mouche, durant le tournage du film, la police a été appelée 91 fois. Sacha Baron Cohen peut être fier de son résultat. On voit donc qu'en plus de faire rire, Sacha Baron Cohen pointe du doigt là où cela fait mal. Résultat, un Golden Globe (pour le meilleur acteur) et un succès mondial énorme! ![]() Mais les américains ne sont pas les seuls à avoir grincés des dents au vu du film. Le gouvernement du Kazakhstan (qui est tout de même le 9ème plus grand pays du monde!, même s'il n'est pas le plus glorieux) a officiellement porté plainte auprès du gouvernement américain, estimant que l'image donné par le film à un pays somme toute peu connu n'était pas acceptable. Pour "se faire pardonner", un accord fut donc trouvé, les studios américains financeront un film plus acceptable d'un point de vue image (qui a dit propagande). Ce sera Mongol. Citons aussi les roumains, qui ont eux aussi trouvé leur mot à dire. Le film a en effet été tourné en Roumanie pour tous les passages sensés représenter le Kazakhstan. Entre une image décadente (violeur, sexiste, attardés, ...) et des cachets trop bas (c'est d'ailleurs surtout ce point qui aura fait tiquer les roumains), les acteurs amateurs apparaissant dans le film se sont retournés contre la production pour réparation du tort qui leur a été fait. Enfin, le cas des pays arabes est là aussi intéressant à aborder, puisque pratiquement tous les pays du Golfe (en dehors du Liban) ont purement et simplement interdit le film, jugé trop choquant. Bizarrement, il y a fort à parier que Sacha Baron Cohen en est fier. |
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Mi film, mi canular (on parle de documenteur), Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan est
non seulement hilarant mais aussi terriblement efficace dans la dénonciation des défauts du pays de l'Oncle Sam (voir de la société
occidentale en général).
La satire est acerbe, souvent (très souvent) vulgaire, mais Sacha Baron Cohen maîtrise totalement son sujet (et pourtant nombre de scènes du film sont de pures improvisations). Il est pratiquement impossible de savoir quand on a affaire à un bout de film et quand il s'agit d'une partie canular. A voir, donc, ne serait-ce que pour comprendre un peu mieux la société américaine, montrée ici sous un jour totalement inhabituel. |