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Les Marches du trône, tome 9 du cycle des aventuriers de la mer


 


 
Les marches du trône, collection Piment Editions France Loisirs

 

Auteur

Robin Hobb

 

Genre

Heroic Fantasy
 

Année de sortie

2000
 

Résumé

Suite et fin des aventures de la famille Vestrit et des deux vivenefs, Vivacia et Parangon (que l'on croyait perdus). Althéa est enfin à bord de son navire, mais la Vivacia a bien changé. Tintaglia, le dernier dragon de Clochetinte et Reyn Khuprus sont toujours à la recherche de Malta. Ambre, la mystérieuse femme dorée, voit ses prédictions se réaliser, mais ne peut s'empêcher de douter, quant à Kennit, sa chance s'évanouit...

 

 


 

Avis

Note :
 
Robin Hobb arrive enfin au bout de sa saga des aventuriers de la mer, et conclue les aventures de la famille Vestrit, de Kennit le pirate, d'Ambre la mystérieuses femme dorée, et des nombreux autres personnages secondaires avec le talent qui lui est propre. Elle n'oublie pas d'ouvrir la voix à la suite tant attendue des aventures de Fitz, liant ainsi (pour ceux qui ne l'avaient pas compris) les cycles de l'assassin Royal et des aventuriers de la mer de façon très étroite.
Robin Hobb, au travers du personnage de Tintaglia, le dragon femelle, fait transparaître l'importance que représente le respect de la nature à ses yeux (tout comme l'était le loup Oeil-de-nuit dans le cycle de l'assassin royal, et le faune dans le dieu dans l'ombre).
Quoique d'une qualité somme toute remarquable, le cycle des aventuriers de la mer peut décevoir, surtout après la lecture du cycle de Fitz Chevalerie. La raison en est le trop grand nombre de personnages de point de vue (quoique dans ce dernier volume, le lecteur suit essentiellement trois ou quatre personnages 'seulement'), entraînant de facto un tiraillement du lecteur entre des personnages aux motivations parfois opposées (Kennit en particulier).
La grande force de cette saga est d'avoir su créer un monde original, aux personnages aux motivations complexes, souvent attachants. De plus, chose rare dans l'heroic fantasy, l'intérêt du roman ne se trouve pas dans l'héroïsme des personnages (quoique ils n'en manquent pas), ainsi que dans les combats sanglants contre de diaboliques créatures, mais se rapproche plus des romans d'aventures (et de pirates bien sur), genre maintenant tombé en désuétude (et considéré par beaucoup comme mort).
Cycle essentiellement féminin (pratiquement tous les personnages principaux sont des femmes, fortes et maîtresses de leur destin), les aventuriers de la mer mérite que le lecteur de fantasy s'y intéresse, et ce malgré la longueur qui pourrait en rebuter plus d'un.
 
Les aventures continuent, au travers du second cycle de l'assassin royal, dans Le Prophète blanc.

 

 


 
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