retour à la page d'accueil

Retour à la section romans.



 

 

L'Eveil des eaux dormantes, tome 6 du cycle des aventuriers de la mer


 


 
L'Eveil des eaux dormantes, collection Piment Editions France Loisirs

Auteur

Robin Hobb

 

Genre

Heroic Fantasy
 

Année de sortie

1999
 

Résumé

Peu avant que le Gouverneur ne débarque à Terrilville avec ses galères chalcédiennes, le Parangon réarmé prend enfin la mer pour accomplir sa mission de sauvetage de la Vivacia avec Brashen, Ambre et Althéa à son bord. Les difficultés qu'ils affrontent sont innombrables. Le capitaine Kennit, dont les ambitions se précisent, voudrait faire du jeune Hiémain son prophète. Tous ignorent que, pendant ce temps, des événements tragiques se déroulent dans leur port d'attache : la ville est attaquée et incendiée. Keffria est obligée de s'enfuir avec ses enfants. Quant à la téméraire Malta, fascinée par la cité des Anciens et attirée par la voix du dragon, elle s'aventure dans la ville souterraine ougrave; elle se trouve surprise par un tremblement de terre...


 

 


 

Avis

Note :
 
Après avoir planté le décor pendant les cinq premiers volumes, Robin Hobb passe avec l'Eveil des eaux dormantes au stade supérieur: Les événements, souvent dramatique, s'enchaînent et les réponses commencent à arriver, même si les lecteurs qui ont été au bout de la saga de Fitz chevalerie Loinvoyant, saga parallèle aux cross over multiples (deux personnages principaux des différentes saga, le Fou/Ambre et Selden, ainsi que le personnage central du cycle des aventuriers de la mer, le dragon Tintaglia) connaissent déjà les secrets qui seront dévoilés dans cette saga, secrets qui soit-dit en passant, remettent en question une bonne partie de la connaissance que le lecteur pouvait avoir du monde dans lequel se passent toutes ces aventures, causé en grande partir par la méconnaissance, reconnu, du narrateur de la saga de l'assassin royal, Fitz le bâtard.
Pour les autres, tous ceux n'ayant pas lu l'excellente saga de Robin Hobb, les découvertes vont pleuvoir:
le rapport entre les dragons, les serpents de mer et les Vivenefs commence à devenir clair, même s'il reste encore une ou deux ombres (la suite aux prochains épisodes).
La Vivenef Paragon, dont la folie était connue, mais pas son origine, passe de monstre (elle a causé la mort de son précédent équipage) à celui de victime (on découvre son origine, et par là même la raison de sa folie).
les rapports entre Brashen et Althéa deviennent de plus en plus clairs, sauf pour les principaux intéressés, bien entendu. Pour certains, cette partie pourra cependant sembler inutile pour l'histoire, mais elle est tellement amusante à suivre...
Kennit et sa vision de sa nation pirate devient elle aussi de plus en plus claire, et son besoin du petit Hiémain de plus en plus évident, son plan d'avenir étant on ne peut plus étroitement lié au fils de la famille marchande de Terrilvile Vestrit, propriétaires de la Vivenet Vivacia. Le personnage d'Etta, la femme de Kennit (même si celui-ci a bien du mal à le reconnaître), devient de plus en plus importante et intéressante, sa place dans la hiérarchie des pirates devenant au fil du temps de plus en plus réelle et tangible. Un personnage vraiment original.
 
L'importance de la famille Vestrit par rapport à la continuité de la saga et du monde décrit par l'auteur s'accroit encore dans ce volume, deux membres de la famille (Hiémain et Malta) étant à l'origine de deux des événements les plus importants de l'ensemble des deux cycles (les aventuriers de la mer et l'assassin royal), à savoir la délivrance du serpent nommé Celle-Qui-Se-Souvient, et la naissance du dernier dragon connu, Tintaglia. Althéa, qui semblait être l'héroïne principale de la saga, ne joue finalement (pour le moment) qu'un rôle mineur au niveau du monde de Robin Hobb.
Le gros reproche que l'on puisse faire à cette saga, et cet épisode ne déroge pas à la règle, c'est le coté commercial un peu trop voyant du découpage des volumes (surtout dans l'édition française, qui multiplie les volumes à loisir), l'histoire s'étirant en longueur. Cependant, l'histoire restant passionnante (et complexe) la longueur de la saga n'est finalement pas si gênante (à part pour le portefeuille).
Que tous ceux qui aiment les longues sagas passionnantes d'Heroic Fantasy se plongent sans hésiter dans le cycle des aventuriers de la mer, même si le cycle de l'assassin royal est sans conteste un cran au dessus (peut-être est-ce du à l'unicité du personnage de point de vue de cette dernière saga?).
 
La suite des aventures dans Le Seigneur des trois règnes.
 

 

 


 
retour à la page d'accueil