Suite et fin du long roman de
John Varley. Ce second volume est, tout comme
le premier, fort bavard, tandis que le fil conducteur est de moins en
moins évident, le premier volume nous faisant découvrir le monde de Luna via les yeux du héros, journaliste. Désormais,
notre héros, maintenant devenu femme, s'enferme dans une utopie de monde parfait (et comme l'auteur est américain, le monde parfait
correspond bien évidemment à une vision fantasmée des U.S.A., ici à l'époque du Far-West).
Les préoccupations de notre héros s'éloignent de plus en plus de la partie Science-Fiction du récit, pour se tourner vers
des sujets tel que le vieillissement, le suicide, la mort et la religion.
Cette partie est encore plus mélancolique que la première, on sens un mal être quasi constant (mal être de l'auteur?) à
la lecture de ce titre.
Le roman n'a pas de défauts d'écriture, problème pourtant récurrent dans le Science-Fiction, son principal inconvénient est
d'être trop long et trop bavard, sans que l'on sache réellement quel est le message que veut véhiculer John Varley à travers son roman,
son but n'étant visiblement pas de faire vibrer le lecteur sur la corde aventureuse, et ce malgré un final plus haut en péripés que
le reste du roman.
Les amateurs de Science-Fiction utopiste pourront trouver leur compte dans ce long roman (700 pages environ entre les deux tomes), mais les autres resteront
sur leur faim.