Le nom du roman rappelle fortement une certaine littérature de SF des années 50-60, la couverture encore plus,
le sujet quand à lui est propre à cette époque. Et pourtant... ce roman date du milieu des années 90.
L'hommage à l'âge d'or de la Science-Fiction est évident.
Divisé en deux parties, ce long roman pêche cruellement par un manque d'histoire. Il est évident que
l'auteur se préoccupe beaucoup plus de faire une critique de lma société dans laquelle il vit que de raconter
une histoire, ce roman n'est pas le seul dans ce cas, et en soit ce n'est pas un problème, sauf sur la longueur: faire tenir
un lecteur pendant 700 pages sans réel fil conducteur est loin d'être une tache aisée, et dans le cas
présent
John Varley a du mal à tenir son lecteur.
Bien entendu, la longueur de son roman s'explique par l'étendue des sujets traités (journalisme, loisirs,
sports, sexe, médecine, famille, religion, royauté, ...), la comparaison entre une société soit disant
utopique et le monde tel que nous le connaissons est toujours un focaliseur parfait pour pointer du doigt le fonctionnement d'une société.
La suite au
Tome 2.