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cycle de Fondation, seconde partie.
Faisant suite au premier tome de la saga,
Fondation, ce
Fondation et Empire
transgresse pratiquement toutes les règles que l'auteur,
Isaac Asimov, avait mises en
place dans le premier tome. A savoir: Pas de violence (la première partie est un hymne à la non violence), victoire écrasante de la
Fondation, de courtes chapitres racontant à chaque fois une phase des événements prévus par la psychohistoire de Hari Seldon (dans cet
opus, l'histoire du Mulet prend les trois quarts du roman).
On garde cependant le même style limpide propre à l'auteur, et on sent toujours son humanisme profond. Même si ici les tyrans prennent
le dessus, ce n'est que pour mettre les habitants de la Fondation dans des situations de plus en plus difficile à gérer. Jusqu'à
une conclusion laissant ouverte les suites des événements... Et prouvant accessoirement que non seulement Hari Seldon avait tout prévu,
comme d'habitude, mais que l'auteur (contrairement à ce que le lecteur pouvait craindre) n'a en rien oublié le concept de son cycle.
Aucun doute n'est permis,
Isaac Asimov est un très grand inventeur d'histoires,
précis dans ses idées (on sent le scientifique derrière l'écrivain), et sachant captiver son audience. Même lorsqu'il
fait intervenir un mutant (le Mulet), ce qui semble à priori hors de propos par rapport à son monde ancré dans la science et la
logique, l'auteur reste toujours logique et profondément imprégné de culture scientifique.
Quoique légèrement inférieur au premier volume (la surprise est passée), ce second roman arrive à relancer
l'histoire, et on ne peut s'empêcher de se dire que, contrairement à de nombreux cycles purement fait pour être lucratifs,
Isaac Asimov a réellement une histoire à raconter. Longue et passionnante.
Lire
Fondation et Empire, c'est se préparer à attaquer le volume suivant,
Seconde Fondation.