![]() |
Retour à la section dédiée au cinéma. |
|
![]() |
Golden Globes |
catégorie |
Année | Nomination
|
Meilleure musique originale | 2007 | Clint Mansell |
![]() Le réalisateur Darren Aronofsky, tout juste sorti de la réalisation de son chef-d'oeuvre, Requiem for a dream, se rend compte de deux choses: ![]() ![]() Du premier point l'auteur en vient à réfléchir sur l'image du XXème siècle sur la Science-fiction, et du second point il se met à penser à la mort, la sienne et celle de ses proches. Tout cela le mène à une longue réflexion, qui, de scripts en scripts, aboutira à l'histoire de The Fountain, où se mêle quête existentielle sur la vie et la mort, et recherche de l'amour auprès des siens, et des actes qui en découlent. Darren Aronofsky ayant toujours été fasciné, ou en tout cas s'étant toujours interrogé sur Dieu (il suffit de voir son premier film, Pi, pour s'en convaincre), la recherche du divin est au centre de son nouveau film. Cependant, même s'il part d'une base judéo-chrétienne (l'arbre de vie du jardin d'Eden), l'auteur nous présente avec son film une vision fortement alimentée par le mouvement New Age, avec un résultat visuellement magnifique (en particulier tous les passages avec Tom l'astronaute), mais frisant souvent le ridicule dans des images par trop psychédéliques; rapprochant par la même ce film avec le 2001, l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick. Dans les deux cas, soit on adore, soit on déteste. ![]() Le véritable problème de ce film reste son obscurantisme, les personnages des trois époques (XVème, XXème et XXVème siècle) se croisant et se répondant sans que l'auteur nous explique clairement la raison. On se retrouve au final avec une sorte de pensum arty difficilement compréhensible lorsque l'on n'a pas les clés nécessaires à la compréhension de l'oeuvre. Si Darren Aronofsky voulait faire un film visuellement magnifique, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a réussi, les images étant magnifiques, très expérimentales, mélange subtil de grosse production Hollywoodienne (malheureusement sans les moyens, le film n'ayant couté que 35 malheureux millions de dollars, suite à la déflexion de Brad Pitt dans le rôle principal), et de petit film underground, comme les précédents films de l'auteur. Le phrasé cinématographique de l'auteur, jusque là si reconnaissable (plan cut ultra court, rythmé par une musique lancinante, à la limite de l'hypnotique) ne se retrouve pas dans The fountain, l'auteur étant parti sur une autre approche visuelle, paradoxalement plus classique dans le découpage, mais bien plus complexe dans l'imbrication des images. Un travail de grande qualité, on ne peut pas reprocher cela à Darren Aronofsky. ![]() Pareillement, les acteurs sont excellents, en particulier Hugh Jackman, qui, au travers de son triple personnage (le conquistador, le chercheur et l'astronaute) nous prouve s'il en était besoin l'étendu de son talent d'acteur. Rachel Weizs, femme du réalisateur Darren Aronofsky dans la vie, est malheureusement un niveau en dessous, sa prestation n'étant pas exceptionnelle. C'est bien dommage, car visuellement, en particulier dans toute la partie se déroulant au XVème siècle, elle incarne parfaitement une image fantasmé, et très New Age, là encore, de cette période de l'Histoire. Fidèle à ses collaborateurs, Darren Aronofsky s'est entouré des mêmes personnes pour son nouveau film, Ellen Burstyn, actrice qu'il avait déjà dirigé sur Requiem for a dream, Clint Mansell à la musique, celui-ci ayant participé à tous les films du réalisateur, le Kronos Quartet à l'interprétation des compositions de Clint Mansell, la formation étant pour beaucoup dans l'impact psychologique du film Requiem for a dream. ![]() Si vous avez aimé The Fountain, vous aimerez aussi:
|
Après la bombe cinématographique qu'est Requiem for a dream, Darren Aronofsky nous livre dans un film pompeux aux
consonances new age et à l'hermétisme quasi total. Malgré un esthétisme plaisant et un
Hugh Jackman habité par le (les) rôle(s), le film reste fatigant et à la
limite du compréhensible.
![]() |