retour à la page d'accueil

Retour à la section dédiée au cinéma.

 

Embrassez qui vous voudrez

Affiche du film

 


 

Titre original

Embrassez qui vous voudrez

Synopsis

C'est l'été, Bertrand et Elizabeth, couple de bourgeois aisés, donnent un dîner. Emilie, leur fille, leur annonce qu'elle part à Chicago avec une "amie" (en réalité, Kevin, son amant, employé dans l'agence immobilière de son père). Véro, qui forme avec Jérôme un couple de fauchés farfelus, décide de passer une semaine de vacances au Touquet dans le même hôtel luxueux qu'Elizabeth, au grand désespoir de son mari. Julie accepte l'invitation d'Elizabeth à l'accompagner puisque Bertrand préfère rester à Paris soi-disant pour ses affaires. Cette semaine au Touquet sera le théâtre de rencontres, quiproquos, amitiés, amours et adultères. Chacun en reviendra changé et donnera une nouvelle tournure à son histoire au cours de la garden-party qu'Elizabeth organise à son retour.

Genre

Comédie

Année de production

2002

France Angleterre Italie

Date de sortie en France

9 février 2002

Réalisateur

Michel Blanc

Musique

Mark Russell

 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Charlotte Rampling Elizabeth Lannier
Jacques Dutronc
Jacques Dutronc Bertrand Lannier
Carole Bouquet Lulu
Michel Blanc
Michel Blanc Jean-Pierre
Karin Viard
Karin Viard Véronique
Denis Podalydès
Denis Podalydès Jérôme
Clotilde Courau
Clotilde Courau Julie
Vincent Elbaz
Vincent Elbaz Maxime
Lou Doillon
Lou Doillon Emilie
Sami Bouajila
Sami Bouajila Kevin
Gaspard Ulliel
Gaspard Ulliel Loïc
Mélanie Laurent
Mélanie Laurent Carole
Mathieu Boujenah
Mathieu Boujenah Romain
Barbara Kelsch
Barbara Kelsch Pauline

 


 

Récompenses

Césars Césars
catégorie
Année
Gagnant
Meilleur second rôle féminin2003Karin Viard

 

Nominations

Césars Césars
catégorie
Année
Gagnant
Meilleur second rôle masculin2003Denis Podalydès
Meilleur scénario, original ou adaptation2003Michel Blanc
Meilleur espoir masculin2003Gaspard Ulliel

 

 

Critique du Film

Note :
 
Embrassez qui vous voudrez, de et avec Michel Blanc

 
Homme, femme, mode d'emploi

 
Le cinéma français a une longue histoire de comédie de moeurs, allant du meilleur (Les valseuses, par exemple) au pire (mon curé chez les nudistes). Au milieu, une foule d'oeuvres plus ou moins digestes, plus ou moins intéressantes et originales.
Lorsque Michel Blanc s'attaque au genre, on peut logiquement s'attendre à ce qu'il se range plutôt dans le haut du panier plutôt que dans le bas, surtout qu'il est à la fois scénariste, réalisateur et acteur. Son expérience sur grosse fatigue (déjà avec Carole Bouquet) a en effet de quoi rassurer le spectateur.
Et force est de constater que l'acteur/réalisateur a réussi son pari, à savoir suivre le destin de plusieurs femmes, se connaissant toutes (ou presque), qui, durant des vacances qui vont s'avérer inoubliables, vont revoir totalement leur vie, et en particulier leur sexualité. Sans (presque) jamais tomber dans le vulgaire, Michel Blanc arrive à nous brosser des caractères crédibles, pour la plupart magistralement interprétés.
 
Jacques Dutronc et Michel Blanc sur le tournage d'embrassez qui vous voudrez

 
Car le casting est de très haute volée. Outre Carole Bouquet, excellente comme à son habitude, on retrouve la gigantesque Charlotte Rampling, très classe, elle aussi égale à elle-même, ainsi que quelques valeurs montantes du cinéma français: Lou Doillon, qui joue la fille de Charlotte Rampling (amusant lorsque l'on sait que la mère de Lou Doillon, Jane Birkin, avait fait ses débuts au cinéma en même temps que Charlotte Rampling, toutes les deux dans Le Knack... et comment l'avoir, en 1965); Clotilde Courau, elle aussi en pleine ascension.
Voilà du côté des filles. Quand aux garçons, en plus de Michel Blanc, on retrouve Jacques Dutronc, dont la carrière cinématographique force le respect, Vincent Elbaz, campant un personnage comme il les adore (c'est à dire odieux avec les femmes), et le jeune Gaspard Ulliel, quelques années avant qu'il ne se transforme en cannibale (Hannibal Lecter, les origines du mal).
 
le casting d'embrassez qui vous voudrez

 
Au Césars, le film fut remarqué, avec une récompense à la clé (pour Karin Viard), montrant ainsi l'intérêt certain que les professionnels du Septième Art ont portés à ce film.
Peut-être peut-on reprocher à embrassez qui vous voudrez de ne par faire pleurer de rire le spectateur, mais au moins le divertissement est au rendez-vous, ainsi qu'une réflexion de la condition de la femme dans notre société soit disant égalitaire entre les sexes...
   
 
 


 

Conclusion

Bien plus fin que la moyenne (les bronzés en tête), le film de Michel Blanc, même s'il n'atteint pas les summums du genre, mérite que l'on s'y intéresse, ne serait-ce que pour admirer le talent d'une brochette d'acteurs et d'actrices comme on en voit que rarement réunis.
L'air de rien, Michel Blanc poursuit son petit bonhomme de chemin en tant que réalisateur, faisant preuve du même talent derrière que devant la caméra. Seule une poignée (dont le gigantesque Clint Eastwood) y arrive, et visiblement Michel Blanc en, fait partie.

 
Michel Blanc et Gaspard Ulliel sur le tournage d'embrassez qui vous voudrez

 

 


 
retour à la page d'accueil