Glen Cook se livre avec
Qushmarrah à plagiat pur et simple de ses oeuvres
précédentes; même si son style reste bien évidemment identique (on ne peut pas lui demander de changer du tout au tout d'un
livre à l'autre), les idées et les événements narrés dans ce roman rappellent étrangement
les Annales de la Compagnie Noire, et en particulier la première saga,
Les livres du Nord
(
La compagnie noire,
Le château noir et
La Rose Blanche) au travers des thèmes principaux
abordés: sorcellerie -et plus particulièrement désir d'un sorcière (la Sorcière/la Dame) de réveiller son
mari (Nakar/le Dominateur), trahison entre les membres d'un même bord, gigantesque tour de sorcellerie imprenable (centre des combats du
cycle de la pierre scintillante), etc...
De plus, l'accumulation de personnages (environ une cinquantaine) entraîne de fait une difficulté pour le lecteur à rentrer dans
le roman, surtout que les noms sont tous relativement compliqués (et certains personnages ont plusieurs noms, comme Azel/Rose et le
Général, chef caché du groupe de résistants nommé les Vivants).
Les lecteurs ne connaissant pas encore
Glen Cook (ou les fans absolus) peuvent trouver ce
récit intéressant, les autres seront sans aucun doute déçus par une histoire dont la seule originalité est de
s'inspirer des vieilles villes de l'histoire (Carthage, Ur, Babylone), et par effet d'associations d'idées de rendre tangible le monde
décrit dans le récit.
Faible récit d'un auteur capable du meilleur (
les annales de la Compagnie Noire) comme du pire (
Le dragon ne meurt jamais).