Qushmarrah
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Auteur
Genre
Heroic Fantasy
Année de sortie
1989
Résumé
Qushmarrah, cité fière et florissante, conquise par trahison, occupée depuis six ans par les Hérodiens. Qushmarrah,
cité résistante, hantée par le retour possible de son maître assassiné, le prêtre-sorcier Nakar. Une ville aux
nerfs portés à vif par les enlèvements récurrents d'enfants de six ans. Une ville en attente de la déflagration qui
ne manquera pas de se produire.
Dans un univers qui n'est pas celui de la Compagnie noire, non plus celui où Hérod serait Rome et Qushmarrah Carthage, à l'issue
d'une guerre Punique, Glen Cook prend un malin plaisir à brouiller les pistes, inverser les rôles et redistribuer les alliances. Guerriers
du désert, cohortes de soldatesque et leurs généraux, tueurs fous, kidnappeurs, sorcières et résistants s'affrontent,
se trahissent et s'entre-tuent dans un récit échevelé à la manière incisive d'un grand styliste de la fantasy.
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Glen Cook se livre avec
Qushmarrah à plagiat pur et simple de ses oeuvres
précédentes; même si son style reste bien évidemment identique (on ne peut pas lui demander de changer du tout au tout d'un
livre à l'autre), les idées et les événements narrés dans ce roman rappellent étrangement
les Annales de la Compagnie Noire, et en particulier la première saga,
Les livres du Nord
(
La compagnie noire,
Le château noir et
La Rose Blanche) au travers des thèmes principaux
abordés: sorcellerie -et plus particulièrement désir d'un sorcière (la Sorcière/la Dame) de réveiller son
mari (Nakar/le Dominateur), trahison entre les membres d'un même bord, gigantesque tour de sorcellerie imprenable (centre des combats du
cycle de la pierre scintillante), etc...
De plus, l'accumulation de personnages (environ une cinquantaine) entraîne de fait une difficulté pour le lecteur à rentrer dans
le roman, surtout que les noms sont tous relativement compliqués (et certains personnages ont plusieurs noms, comme Azel/Rose et le
Général, chef caché du groupe de résistants nommé les Vivants).
Les lecteurs ne connaissant pas encore
Glen Cook (ou les fans absolus) peuvent trouver ce
récit intéressant, les autres seront sans aucun doute déçus par une histoire dont la seule originalité est de
s'inspirer des vieilles villes de l'histoire (Carthage, Ur, Babylone), et par effet d'associations d'idées de rendre tangible le monde
décrit dans le récit.
Faible récit d'un auteur capable du meilleur (
les annales de la Compagnie Noire) comme du pire (
Le dragon ne meurt jamais).