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Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal


 
Affiche du film

 


 

Titre original

Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull

Synopsis

La nouvelle aventure d'Indiana Jones débute dans un désert du sud-ouest des Etats-Unis. Nous sommes en 1957, en pleine Guerre Froide. Indy et son copain Mac viennent tout juste d'échapper à une bande d'agents soviétiques à la recherche d'une mystérieuse relique surgie du fond des temps. De retour au Marshall College, le Professeur Jones apprend une très mauvaise nouvelle : ses récentes activités l'ont rendu suspect aux yeux du gouvernement américain. Le doyen Stanforth, qui est aussi un proche ami, se voit contraint de le licencier. A la sortie de la ville, Indiana fait la connaissance d'un jeune motard rebelle, Mutt, qui lui fait une proposition inattendue. En échange de son aide, il le mettra sur la piste du Crâne de Cristal d'Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Ce serait à coup sûr la plus belle trouvaille de l'histoire de l'archéologie. Indy et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d'explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie, à la recherche d'hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s'assure du même coup le contrôle absolu de l'univers. Le chef de cette bande est la cruelle et somptueuse Irina Spalko. Indy n'aura jamais d'ennemie plus implacable... Indy et Mutt réuissiront-ils à semer leurs poursuivants, à déjouer les pièges de leurs faux amis et surtout à éviter que le Crâne de Cristal ne tombe entre les mains avides d'Irina et ses sinistres sbires ?

Genre

Action

Année de production

2008

U.S.A.

Date de sortie en France

21 mai 2008

Réalisateur


Musique


 

Casting

Acteur
Photo
Rôle
Harrison Ford Docteur Indiana Jones
Cate Blanchett Irina Spalko
Karen Allen Marion Ravenwood
Shia LaBeouf Mutt Williams
Ray Winstone 'Mac' George Michale
John Hurt Professeur Oxley
Jim Broadbent Dean Charles Stanforth
Igor Jijikine
Igor Jijikine Dovchenko
Alan Dale Général Ross
Pavel Lychnikoff Un soldat russe
V.J. Foster Le ministre
Sasha Spielberg Slugger
Kevin Collins Le militaire dans la guérite
Ted Grossman Le porteur péruvien
Sean Marrinan L'homme de Hellman's Bakery
Jason Roehm Un soldat russe
John H. Tobin Le cow-boy de la Sierra-Madre
Maria Zambrana Une marchande
Dianne Zaremba Une étudiante

 

Récompenses

Saturn Award Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films
catégorie
Année
Gagnant
Meilleurs costumes2009Mary Zophres

 

 

nominations

Saturn Award Academy of Science Fiction, Fantasy & Horror Films
catégorie
Année
Gagnant
Meilleur acteur2009Harrison Ford
Meilleur réalisateur2009Steven Spielberg
Meilleur film de science-fiction2009 
Meilleurs effets spéciaux2009Pablo Helman et Daniel Sudick
Meilleur acteur dans un second rôle2009Shia LaBeouf

 
BAFTA BAFTA
catégorie
Année
Gagnant
Meilleurs effets visuels2009Pablo Helman, Marshall Richard Krasser et Steve Rawlins

 
Grammy Grammy Awards
catégorie
Année
Gagnant
Meilleur album de film1982John Williams

 
Razzie Award Razzie Awards
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Pire remake, suite ou film dérivé2009 

 
Screen Actor Guild Screen Actor Guild
Catégorie
Année
Bénéficiaire
Meilleurs cascasdeurs2009 

 
Les autres nominations principales du film Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal furent :
 Meilleur film de l'été en 2009 aux MTV Movie Awards.

Critique du Film

Note :
 

 
Harrison Ford et Shia LaBeouf dans Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal

 
Papy fait de la résistance

 
Dix-neuf longues années séparent Indiana Jones et la dernière croisade et Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. Dix-neuf années pendant lesquels nombreux furent ceux qui pensèrent que la saga des aventures de l'archéologue étaient définitivement terminées, en tout cas sur grand écran, le premier de ceux-ci n'étant autre que Steven Spielberg, qui voulait, après trois épisodes, passer à autre chose. Quoique pensant relativement la même chose, Harrison Ford était toutefois apparu en 1992 dans un épisode des aventures télévisuelles de l'aventurier, les aventures du jeune Indiana Jones. George Lucas, producteur et scénariste de la franchise, voit qu'il est tout à fait possible d'envisager une aventure d'un Indiana Jones vieillissant. Il l'imagine alors affronter des extra-terrestres, dans la pure tradition des serials des années 50, dont Lucas est un fan inconditionnel (Star Wars étant déjà un hommage au genre). Problème, ni Harrison Ford ni Steven Spielberg ne souhaitent se lancer dans une histoire mettant en scène des extra-terrestres; Le cinéaste, tout particulièrement, qui a tourné, il n'y a pas si longtemps que cela, deux films traitant déjà du sujet (E.T. et rencontre du troisième type).
George Lucas se voit donc obliger de revoir sa copie. Il imagine alors le retour du père d'Indiana Jones, mais le départ de retraite de son interprète, Sean Connery, mettra fin à l'idée. Nous sommes alors fin 1993- début 1994. Découvrant que Staline portait un intérêt tout particulier aux sciences psychiques, Lucas imagine alors remplacer les nazis des premiers épisodes par les russes. L'idée est parfaite pour une histoire se déroulant dans les années 50.
En 1996 sort sur les écrans Independance Day de Roland Emmerich. Le film prouve que le public a encore de l'appétit pour les invasions extra-terrestres, et Steven Spielberg se déclare prêt à rediscuter avec son ami George Lucas de son idée. Mais ce dernier est maintenant pris par un tout autre projet: sa nouvelle trilogie Star Wars. Lucas confie alors à d'autres la tâche de retravailler le scénario. Passeront sur le script Frank Darabont et M. Night Shyamalan, en 2002, puis Jeb Stuart, Jeffrey Boam, Jeff Nathanson et finalement David Koepp, pour une version définitive en 2005.
 
Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal

 
Finalement, devant la pression (du public, de son ami George Lucas, d'Harrison Ford, et même de sa famille), Steven Spielberg se décide finalement à tourner de nouvel opus des aventures d'Indiana Jones. Mais à la condition de la tourner comme les précédents opus, c'est à dire en faisant le plus possible aux techniques à l'ancienne, c'est à dire avec le moins de CGI possible, en tournage pellicule et non en numérique, et accessoirement en s'entourant au maximum des artistes ayant participé aux trois premiers films de la trilogie. C'est ainsi qu'exceptionnellement, Spielberg se passera des services de son fidèle chef opérateur Janusz Kaminski au profit de Douglas Slocombe, qui tenait ce poste sur les trois premiers Indiana Jones. Si le film ferra finalement appel aux effets numériques, la grande majorité des séquences mettant en scène les acteurs sera tourné en live.
Du côté des acteurs on retrouve bien évidemment Harrison Ford, bien heureux de retrouver le Stetson et le fouet de son personnage (surtout si l'on considère que la carrière de l'acteur n'est plus ce qu'elle était justement à l'époque des Indiana Jones). Sur le non retour de Sean Connery, Harrison Ford déclarera avec humour qu'il est lui-même devenu assez vieux pour jouer son propre père. Pour ce film, l'acteur effectuera en grande partie ses cascades lui-même, les avancées en termes de sécurité ayant grandement évolué depuis 1989, date Indiana Jones et la dernière croisade.
Par contre John Rhys-Davies, qui interprétait le rôle de Sallah dans Les aventuriers de l'Arche perdue et Indiana Jones et la dernière croisade n'est quand à lui pas de retour, et ce malgré son réel désir de revenir. Il ne fut même pas approché par la production. La raison est sans doute liée au rôle prévu pour l'allié d'Indiana Jones, un traitre qui aurait mal collé avec le personnage de Sallah. C'est donc un nouveau venu dans la franchise, l'excellent Ray Winstone, qui viendra en quelque sorte le remplacer. Son personnage sera en fait un mélange de Sallah et de René Belloq (le méchant des Les aventuriers de l'Arche perdue, joué par Paul Freeman), à la fois meilleur ami et pire ennemi d'Indiana Jones.
Autre grand absent au casting de ce nouvel Indiana Jones, Denholm Elliott, l'acteur étant décédé en 1992. L'homme avait su se rendre indispensable à la franchise, et Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal lui rendra hommage à de nombreuses reprises dans le film (comme par exemple lors de la scène de la statue). Son personnage sera remplacé par un autre, pratiquement son clone, qui sera joué par un autre grand nom du cinéma, Jim Broadbent.
Si le film réserve une surprise au public, c'est via le retour d'un autre personnage phare de la saga, à savoir Marion, l'héroïne des aventuriers de l'Arche perdue. La première surprise ne fut nulle autre que Karen Allen, l'interprète de Marion, qui s'était à priori retirée du cinéma. Ce sera nul autre que Steven Spielberg qui annoncera à l'actrice le retour de son personnage. Un retour d'autant plus improbable que le Septième Art est plutôt réticent à faire de femmes d'âge mûr le premier rôle féminin. C'est aussi une façon évidente de créer un lien avec les épisodes précédents.
 
Harrison Ford et Shia LaBeouf dans Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal

 
Un lien qui permet d'introduire un nouveau personnage, interprété par Shia LaBeouf, qui jouera, nul ne sera surpris de l'apprendre tant le scénario est transparent sur ce point, le fils d'Indiana Jones. L'acteur, comme bien d'autre avant lui, signera sans même lire le script, jouer pour Steven Spielberg étant suffisant en soi. Le look du personnage sera pensé comme un hommage au Marlon Brando de la Horde sauvage, le magnétisme en moins (mais rares sont les acteurs à pouvoir prétendre à un tel charisme). Le scénario jouera sur le rapport père-fils de la même façon (mais en beaucoup moins réussi) que dans Indiana Jones et la dernière croisade, avec cette fois-ci Indiana Jones dans le rôle du père.
Autre grand nom, associé à un nouveau personnage, celui de John Hurt, qui démontre s'il est besoin l'étendue de son charisme. En effet, l'acteur ne prononce pratiquement pas un mot de tout le film, ne se bat jamais, et pourtant n'en reste pas moins l'un des personnages les plus marquant du film.
Du côté des nouveaux personnages toujours, on retrouve le grand méchant, ou plutôt la grande méchante, de l'histoire. Incarnée par la toujours aussi belle Cate Blanchett (et ce même lorsqu'elle s'habille et se comporte comme elle le fait dans ce film), la diabolique Irina Spalko est le pendant des méchants nazis des précédents films, cette fois-ci russe. L'actrice s'est inspirée de la performance de Lotte Lenya dans le rôle de la diabolique Rosa Klebb dans Bons baisers de Russie. Pas vraiment un exemple de femme sexy....
Par soucis de crédibilité, Steven Spielberg exigera que les autres russes de son film soient joués par de véritables russes. Résultat, un film où les acteurs n'ont pas un accent américain lorsqu'ils parlent ce qui est censé être leur langue maternelle. C'est ainsi le cas d'Igor Jijikine, qui joue le rôle de la brute que devra affronter Indiana Jones, un rôle auparavant tenu par le regretté Pat Roach.
 
Harrison Ford dans Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal

 
Les films de la franchise Indiana Jones ont toujours été des films référentiels, à l'humour bien marqué, et Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal est indiscutablement totalement dans la lignée de ses prédécesseurs, les Indiana Jones étant avant tout des films de pur Entertainment. En dehors des gags, compréhensibles par tous, certains traits d'humour sont plutôt déstinés aux initiés. De références en clins d'oeil, le film de Steven Spielberg est un véritable festival pour cinéphile. Trop peut-être, tant le non initié peut passer à côté de nombres de gags, et par la même se sentir exclu du cercle dans lequel nous invite le cinéaste. Tandis que les autres risqueront l'indigestion.
La saga Indiana Jones, version années 80, est cité à l'envi tout au long du film, via des photos de personnages absents (Henry Jones Sr, Marcus Brody et Willie Scott par exemple), des objets mythiques de la saga (des photos -encore- des pierres d'Ankara, mais aussi et surtout une apparition de l'Arche d'Alliance), .... Le nom même du personnage joué par Shia LaBeouf est une blague; "Mutt" se traduit en français par cabot, or dans Indiana Jones et la dernière croisade il est dit qu'Indiana doit ce nom à un chien (accessoirement, celui du scénariste, George Lucas). Quoi de plus normal pour le fils d'Indiana Jones de porter le même type de surnom que son père. Le nom de famille du personnage, Williams, est quand à lui aussi un hommage, mais cette fois-ci au compositeur attitré de Steven Spielberg, à savoir John Williams.
De façon assez logique, George Lucas oblige, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal fait aussi de nombreuses allusions à Star Wars et à ses suites. Citons deux exemples différents. Le premier est une phrase prononcée par Harrison Ford; "I've got a bad feeling about this", qui est un gimmick de la saga Star Wars (on la retrouve dans les six épisodes, à un moment ou à un autre). Le second est tout aussi discret mais néanmoins présent, et ressemble beaucoup à l'hommage fait dans Les aventuriers de l'Arche perdue à cette même série, à savoir une gravure sur un mur (ici dans le temple d'Akator), représentant les deux droïdes R2D2 et C3PO.
 
Harrison Ford, Shia LaBeouf et Karen Allen dans Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal

 
Si le film n'arrive jamais au niveau de ses prédécesseurs, force est de constater que Steven Spielberg est toujours un réalisateur au talent de mise en scène gigantesque. De ce point de vue là le prégénérique est un condensé du talent de cinéaste. Commençant comme les précédents films de la saga Indiana Jones sur un fondu de la montagne du logo de la Paramount Pictures se transformant en terrier de chien de prairie, écrasé par des voitures de sport des années 50. Il fait ainsi un double hommage: à George Lucas tout d'abord, grand fan de véhicules motorisées de cette période (cf. son American Graffiti, ainsi qu'aux premières images d'Indiana Jones et la dernière croisade, mettant là aussi en scène l'arrivée à grande vitesse d'une voiture. Puis arrivent des soldats, eux aussi motorisés. S'ensuit alors une pseudo course-poursuite entre militaires et jeunes américains, le cinéaste nous faisant ressentir une tension entre les deux groupes, et ce sans que ne soit échangé un seul mot. Juste par sa mise en scène, Spielberg nous laisse penser que les jeunes peuvent tendre un piège aux militaires, jouant par là sur les poncifs du film d'action. Et ce avant de prendre un virage à 180 degrés lorsque justement les militaires tournent sur une voie secondaire. A partir de là, toujours sans qu'un seul mot ne soit échangé, le cinéaste nous fait comprendre que le danger vient des militaires, et non pas des jeunes. La scène si finit que les soldats tuant d'autres militaires américains, dévoilant à al fois leur traitrise et leur destination. Comme si cela ne suffisait pas en termes de brio de mise en scène, Steven Spielberg enchaîne sur l'arrivée pour la moins inattendue de notre héros, prisonnier dans le coffre d'une voiture des militaires. Indiana Jones est d'ailleurs montré pour la première fois dans le film non pas en direct mais via son hombre si reconnaissable. A côté de lui, celui que l'on comprend être son ami (Ray Winstone) et face à lui celle qui sera son ennemi (Cate Blanchett). Le film peut maintenant commencer.
Sobriété, ingéniosité, clarté dans la mise en scène, cette introduction est comme une leçon de cinéma.
Si le reste du film reste techniquement irréprochable (mais n'est-ce pas le cas de tous les films de Steven Spielberg?), malheureusement le niveau absolu de sera jamais égal à cette première scène.
 
Cate Blanchett dans Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal

 
Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, comme tout blockbuster qui se respecte, est un film qui a coûté cher, 185 millions de $ pour être exact. D'ailleurs, le budget initial n'était "que" de 125 millions de $, mais des dépassements firent monter la facture. George Lucas, Steven Spielberg et Harrison Ford firent tous les trois des efforts au niveau de leur salaire pour que le film puisse se terminer (George Lucas est un habitué puisqu'il avait déjà fait une croix sur son salaire pour La Guerre des étoiles). Sans être le film le plus cher de 2008 (par exemple Quantum of Solace en aura coûté 200 millions), il n'en reste pas moins l'un des plus lourds en termes de financement. Fort heureusement, il fut le second plus gros succès au box office de l'année 2008, derrière The Dark Knight, avec 785 millions de $ de recettes (contre un petit peu plus d'un milliard de $ pour le film de Christopher Nolan).
Malgré cet indéniable succès commercial, le film ne connut pas le succès critique escompté. Un signe de cette déception: il fut le seul film de la franchise à ne pas être cité aux Oscars, et donc par conséquent le seul à ne pas en remporter... en échange de quoi le film fut même cité aux Razzie Awards, récompensant les pires films de l'année. Si cela semble être quelque peu exagéré, cela montre bien la déception (sans aucun doute liée à l'attente des fans) qui a animé les spectateurs.
   
 
 


 

Conclusion

Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal avait tout pour être un bon film: Un scénariste (et accessoirement producteur) de qualité, en la personne de George Lucas -aidé qui plus est de quelques uns des plus talentueux scénaristes hollywoodiens-, un des plus grands réalisateurs en exercice, à savoir Steven Spielberg, un casting trois étoiles (Harrison Ford, Cate Blanchett, John Hurt, Shia LaBeouf, Ray Winstone, Jim Broadbent), un compositeur de génie (John Williams), le tout au service de l'une des sagas les plus plébiscités des spectateurs. Et malgré cela, le film (qui se veut, comme les précédents opus, un hommage aux serials des années 50), est une déception. Non pas technique, le film étant absolument maitrisé, non pas artistique, les acteurs étant juste et toujours bien utilisés (même Shia LaBeouf arrive à ne pas être exaspérant), mais d'une façon indescriptible. En un mot, la sauce ne prend pas.
Serait-ce l'Indiana Jones de trop?
Harrison Ford et Igor Jijikine (de dos) dans Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal

 


 
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